![]() |
GLOZEL 4ème partie
|
Rubrique
Civilisations Disparues |
L’AFFAIRE
DE GLOZEL (suite) L’aventure
judiciaire que nous venons de suivre, pimentée
par une presse motivée qui inspira
illustrateurs et caricaturistes a également caché des faits importants . ![]() couverture du Charivari Les années
1928 et 1929 auront vu 4 nouveaux procès concernant Glozel. Le
28 avril 1928, condamnation du lieutenant M de Verdelon, agresseur de
Claude Fradin. L’indemnisation s’avère inférieure à la somme demandée. ![]() Le
13 mai, le célèbre avocat Garçon, de la SPF fait paraitre un mémoire mettent en
cause le Dr Morlet lequel poursuit la
SPF pour diffamation; ce dernier gagnera
ce procès en octobre. Les
voisins des Fradins obstruent le chemin
qui conduit à la route -les Fradin
bénéficiant d’une servitude- leur droit sera reconnu par la justice de
paix le 3 décembre 1929. Le 8
juin M. V…-le faussaire-attaquera le Dr. Morlet pour diffamation et gagnera son
procès bien que le plaignant ait fait part de sa spécialité liée à la
fourniture de galets gravés. Ceux trouvés dans l’étable lors de la perquisition, à grand renfort de
publicité, disparaîtront de la controverse car trop mauvais. Une
semaine après le rapport Bayle, disparaissait le Dr.Charles Depéret (17 mai 1929) doyen de la Fac des Sciences de
Lyon, défenseur pugnace de Glozel. Signalons qu’il avait fait
don des objets découverts Chez Guerrier[1] l’année précédente , conservés à la Faculté des Sciences de Lyon I
–Villeurbanne. [2]. M.
Edmond Bruet, doctorant, perd son “maître” et doit en changer. Il sera accepté par la
laboratoire Cayeux, très antiglozélien. On imagine les couleuvres qu’il dut
avaler, plus proches du boa que des colubridés.
Il tomba sous la coupe de Bayle et rendit les armes. Ainsi allaient les
sciences! Plus tard il rédigea “ Mon rôle dans l’étude de Glozel “ , synthèse de son errance. En
1928, il avait participé au cahier 7 “les
analyses de Glozel”. La céramique
glozélienne ( tablettes et urnes) était constituée par de l’argile locale.
Bruet, spécialiste des minéraux et de la géologie , avait affirmé que la couche
argileuse de Glozel était imperméable et les
briques rouges bien cuites, ce qui permettra au Dr. Morlet de soumettre à Bayle le test du pyromètre (refusé naturellement). Examinant au microscope
polarisant une brique à inscriptions de Glozel, il se rendit compte que le
feldspah (millimétrique) de l’argile, l’orthose, chauffée à 600-650 °C se
transforme en sanidine (millimétrique) , le feldspath des volcans[3]. Désacord total avec Bayle… voir plus loin la
photo des minéraux ![]() Légende:
tablette inscrite ,les racines qui la
traversent prouvent son ancienneté Vayson de Pradenne, le leader des
antiglozéliens, publie “ Les fraudes en archéologie
préhistorique » en 1932 mais en vertu de la chose jugée ne peut y mentionner Glozel. LA FIN DES FOUILLES Les
verdicts très favorables à Glozel maintiennent une bonne activité dans le musée
et les restaurants demeurent ouverts à une clientèle toujours suffisante. Le Dr. Morlet continuait
à fouiller, notamment tout au long de l’année 1932. Des découvertes
d’inscriptions semblables s’éparpillèrent en Europe[4]
ce qui n’empêcha point les adversaires de Glozel d’affirmer leur point de vue. C’est
également en 1932 que s’éteignit Salomon Reinachn soutien fidèle de Glozel. EN 1936 ,Le
Dr. Morlet arrêta les fouilles (peut-être
laissa-t-il une petite fraction du Champ
à la sagacité de futurs fouilleurs…).
Explorant le fond d’une tranchée, le Dr. Morlet mit au jour une dalle plate de 2 m de long.
Que de questions se posa-t-on! La dalle
est toujours en place ( très profondément enfoncée) elle attend… Les
visiteurs se firent plus rare et les cafés fermèrent. Les grands parents
moururent dans ces années et Emile regretta particulèrement Claude, le “Sergent” avec qui il avait passé
des moments inoubliables… Pour se
distraire, Emile allait au bal , chaussant une bague de son musée… LA GUERRE Ce fut
la guerre, Emile exempté ne la fit pas, par
contre son frère Marius[5],
passa de longues années en captivité en Allemagne. Les panneaux du musée furent
enlevés … Glozel ne devint pas le rendez- vous des “dignitaires” de Vichy[6].
Les Allemands ignorèrent totalement ce hameau et sa légende. Dans la recherche
d’une antiquité germanique, chère au
régime, un des fondateurs de l”’ahnenerbe [7]
s’est toujours méfié des incertitudes liées au site. Pour se rendre compte du dédain manifesté par
les autorités en place, lisons le journal du dimanche “ Actu
“ paru en novembre 1943 . Il montre un Glozel quasi misérable et un Emile
laborieux, emploi peu valorisant pour
l’inventeur d’un site archéologique de grande importance. Un paysan matois (Emile) et des savants
ergotant (davantage que maladifs) –quel
jeu de mots-résument le Glozel de l’article sans faire mention du Dr.
Morlet. On est loin de la culture du
corps qui prévalait à l’époque! Et
encore plus éloigné de l’origine aryenne du Bourbonnais! légende : l’article de l’’ACTU ‘ du 14 novembre 1943 Un des
seuls visiteurs dont Emile se souvient est l’ambassadeur argentin[8],
scientifique féru d’archéologie qui vint
souvent visiter le musée avant de vouloir acheter la collection entière- lui également.
Contrairement à Vayson de Pradenne, il comprit
les raisons du refus qui lui fut
opposé. Pendant
le conflit, un homonyme d’Emile de la région, se tint mal , dirigea la légion
et s’enfuit en 1945. Une personne (en
guerre avec les Fradin) les confondra
plus tard , avant de s’apercevoir qu’Emile était un “Juste”… En
septembre 1941 fut promulguée la loi dite Carcopino qui modifia l’accès aux
fouilles archéologiques : loi anti-Glozel… Ceux qui
pourraient penser que la guerre n’a pas été une épreuve pour Glozel… L‘APRES GUERRE Les journées suivant la libération sont parfois
agités comme à Cusset. Marius revient enfin de captivité. Pour Emile il est temps de fonnder un foyer.
Il épouse une institutrice Marie-Thérèse Côte dont le frère, le chanoine Côte,
deviendra le premier historien de Glozel. ![]() Légende le chanoine Léon Côte Jacqueline
, l’aînée puis Marie-Odile et
Jean-Claude rempliront une maisonnée
bientôt attristée par le décès du père d’Emile. Arriva
la dramatique année 1965 avec les
disparitions de Madame Fradin mère et du Dr. Morlet à 83 ans. Emile en tomba
malade… Au
printemps 1967 , je découvris Glozel et son musée que me fit visiter Yvonne en
l’absence de son frère. La tristesse de l’ensemble renforçait le malaise qui planait sur ces
lieux chargés d’histoires Je pense avoir traduit les interrogations nées de cette découverte. Je rencontrai Emile lors de ma visite
suivante et concluai sur le champ qu’il ne pouvait être le “faussaire”,
l”esprit de Glozel”… comme le fit plus tard Mme Delporte lors de la visite de son mari,
conservateur du MAN[9]
de St Germain-en-Laye. L’exploration du
Champ des morts ne m’apporta rien de plus. L’ IMBROGLIO DES DATATIONS DATATIONS
AU CARBONE 14 La
datation de Saclay Les
nouveaux modes d’investigations ont toujours attiré le Docteur Morlet désireux
de prouver l’authenticité de Glozel . Ainsi dès 1955, le premier contact avait
été établi avec le Centre D’Etudes Nucléaires de Saclay (CEA). Cependant
l’année suivante, par l’entremise du M. Söderman [10](Rapporteur
Général de la Police Internationale) ,Le Dr Morlet pense confier ses
échantillons au Dr JL Kulp (Columbia University) mais finalement, la Section
d’Electronique Physique de Saclay effectuera la première datation. Le
protocole d’analyse est fixé par courrier du 13 juillet 1957. Il précise
qu’« une mesure nécessite 10 g de bois ou de charbon et 400 g environ
d’os » . La datation obtenue l’année suivante qui ne concluait pas à
l’ancienneté de l’échantillon fourni était-elle significative
? Aucune conclusion n’en sera tirée.
N’oublions pas que cette
méthode de datation n’en était qu’à ses débuts. Ainsi, en 1958, pouvons-nous
lire : « Il n’est pas contradictoire de prétendre que si la méthode du
Carbone 14 est rigoureuse pour l’établissement d’une date, les résultats
qu’elle a fournis jusqu’à présent sont assez incertains. C’est du moins la
conclusion qui se dégage du “Symposium sur
le 14 C, tenu au IV e congrès
International pour l’étude du Quaternaire (INQUA-Madrid-septembre 1957)». Très
motivé par l’énigme à moins que ce ne soit par l’épopée scientifique, l’auteur
de cette datation( M.Labeyrie) est pourtant présent à Glozel en même temps que
H. François (avril 1974) dès que l’on
parle de datation par TL. A l’issue des
datations de 1974, ses conclusions deviennent favorables quant à l’ancienneté
de Glozel. C’est ce qu’il écrit à Mac Kerrel le 12 septembre 1975 qui ne peut l’ignorer. 1974 Edimbourg Au temps du comptage, le lot de 15
échantillons osseux , partis en fumée , ne comprenait aucun os humain. La
datation SR -642 aboutissait à une ancienneté de 17 000 ans. Une dent de
bœuf , découverte dans une urne, remontait à 2 000 ans (SR-434). 1983 -
Oxford Une tête
de fémur sera confiée au Research Laboratory
for Archæology . Le résultat paraitra
dans le tardif « Résumé Des Recherches de Terrain... » sous la
référence CLE 200 . Le fémur se voyait classé dans la période [ 245-590 ] AD (OxA-2358).
Malheureusement, la seule
référence de laboratoire ne permettait de définir avec précision ce fémur
( aucune photographie ne semble accompagner le document). Emile Fradin enchanté du résultat d’Edimbourg
se plaisait à imaginer son “Glozel” au paléolithique. Il en fit un poème… Personnellement je pestais contre ces protocoles trop
sévères ou trop laxistes
comme le SRR-642. Il fallait y loger l’écriture dans ce lointain paléo
et la céramique…Non la problématique n’était pas résolue. LA THERMOLUMINESCENCE (TL) Cette méthode ne s’applique qu’aux céramiques,
aux minéraux ayant subi un
chauffage (450 ° minimum) . Après cette
cuisson les terres cuites enfouies dans le sol subissent un bombardement
radioactif qu’elles absorbent tout au
long du dépôt. Une seconde cuisson libère la radioactivité absorbée sous forme
d’une lumière: la thermoluminescence que l’on peut mesurer L’odyssée
de cette mesure commence en 1966, par la visite à Glozel d’une Suédoise [11]
dont le frère rédigera “Scandale à Glozel” en suédois. Un savant
danois, Vagn Mejdahl –spécialiste de la thermoluminescence- s’intéresse à cette
problématique et à l’issue d’une correspondance serrée, un fragment de
céramique glozélienne lui parvient à Risö. Finalement
en 1973, M.Mejdahl annonce l’ancienneté des céramiques glozéliennes . ![]() légende Vagn Mejdhal Il sera
rejoint par un Ecossais , Hugh Mc Kerrel [12]
.Tous deux fournissent des dates
s’étalant de -700 BC jusqu’à 100 AD. Un grand spécialiste français, M. Henri
François qui deviendra le leader
scientifique de l’opération , secondé par M. Guy Portal compléteront
l’équipe qui affirmera l’authenticité des
terres cuites du musée. ![]() Henri François et Emile Fradin
Les
laboratoires du centre d’études nucléaires de
Fontenay-aux-Roses, du National Museum of Antiquities of Scotland à
Edimbourg et le Research Establishement Risö
obtiendront des résultats
comparables ,disparates, éloignés du
paléo . ![]() Courbes des TL en 3 laboratoires LES
ANNÉES 1975-1976 Le résultat
des analyses TL compris de 1500 BC à 1500 AD ne résolvait rien . En automne 1974, Danièle
Lemercier du Centre d’Etudes Nucléaires
de Grenoble se livra avec ses étudiants
à une prospection magnétique du “Champ des Morts” qui fut piqueté pour un
maillage régulier. Le magnétomètre est déplacé de manière continue par une équipe de
2 personnes. Le résultat est transmis par radio à un camion laboratoire. ![]() le magnétomètre Danièle
Lemercier recherche parmi les anomalies enregistrées, celles qui pourraient
intéresser l’archéologie. ![]() Danièle Lemercier DU CEN de Grenoble La carte
des variations du champ magnétique a livré quelques endroits susceptibles de
justifier une fouille archéologique. Des piquets ( bois blanc)y furent plantés et le restèrent jusqu’à leur
disparition…Il n’était pas question de lancer des fouilles sur ce site tabou pour
l’archéologie . La science a des raisons que la raison ignore… ![]() Variations
magnétiques du Champ des Morts L’année
1976 apportera d’autres éléments de compréhension de la TL. Zimmermann
[13]
apportera la preuve que les céramiques
n’ont pas été artificiellement vieillies. On imagine mal une pile atomique dans les antres glozéliennes. On
n’avait jamais trouvé l’ombre d’un atelier lors de la perquisition alors une
pile!!!! Il est
arrivé que certains collectionneurs d’antiquités aient pu, malgré la dépense, employer
ce moyen très illégal pour présenter sur le marché par exemple une paire de
chevaux Ming, de fabrication récente
mais vieillis,très recherchés. ![]() A gauche
“Sanidine centimétrique cristallisée de la vallée de Chaudefour-Puy de Dôme” A
droite zirons grossis des environs du Puy en Velay Haute Loire Archaeomagnetic Analyses of Six Glozelian Ceramic Artifacts L’analyse
paléomagnétique de quelques tablettes par Mike Barbetti[14]
apportera vraiment un vent nouveau. Pour
la première fois , on apprend que des tablettes ont pu être cuites deux fois . Ainsi les résultats obtenus nous livraient la
date de la dernière cuisson alors que seule la première importait… Mejdhal,
McKerrel , François et Portal :”Etudes
sur Glozel” 1976 Revue archéologique du Centre de la France Présentation
par Henri Delporte .Nous y reviendrons
… Les
années passèrent et en 1983 les Dossiers histoire et archéologie sortirent un
numéro spécial “Glozel l’affaire Dreyfus de l’archéologie”. Andrée Faton avait
tenu bon…Ce numéro fait partie des
ouvrages conseillés. On y
apprend que de futures fouilles seront effectuées en fin d’année.
Finalement 2 sondages seront officiellement pratiqués dans le “Champ des Morts”. Ils seront effectués sur des endroits déjà
fouillés : quels résultats espérer!
D’autant que les sondages seront confiés à des antiglozéliens…La
découverte rocambolesque d’une petite lampe en deux parties et d’un point de
colle récente sembla fasciner les
fouilleurs . Pour les détails voir Grivel 2022
(p. 196 et suivantes). La
partie la plus intéressante de ces travaux se déroula “chez Guerrier” , terrain en pente où M.
Mercier avait trouvé en 1928, des galets
inscrits et gravés. Pendant
l’été 1983, Jean-Loup Flouest mit au jour une structure en escalier : gros
scandale qu’il fallut anéantir en concluant qu’il s’agissait simplement d’une ancienne culture vinicole. Ce
qui amusa Emile qui n’y avait jamais vu de vigne même en 1945[15]
. Sans parler d’invisibles travaux de
terrassement indispensables pour planter de la vigne sur du rocher. Questionnant un témoin des travaux de décapage, M.Maurice Franc, je compris qu’il s’agissait plutôt de gradins car les escaliers se poursuivaient de chaque côté. Robert Liris ,futur Président des Amis de Glozel , prit une photo …qui anima de nombreuses réunions…
escalier ou gradins? Le fil des jours ; l’épopée continue… Un retour en arrière :.en 1976 paraissait l’émission télévisée de Sirkis “Faux
et usage de faux”. Malgré son titre, il faut bien admettre son côté positif
avec la mise en valeur des datations TL. Au mois de septembre 1978 se créait autour du juge Besson
l’association pour la collection des objets glozéliens.
légende Le Juge
Besson Mais les mauvais jours arrivent avec les décès de Mme Annie Morlet
( Avril 19 83) , en janvier 1985 celui du juge Besson et en été de la même
année celui de H. François leader scientifique de Glozel , irremplaçable à ce
jour… J’ai le
souvenir d’une visite au Musée, cet été-là, avec un Emile rayonnant venant de
recevoir une communication téléphonique de H. François lui apprenant que les
céramiques de la collection Morlet du musée[16]
accusaient une TL plus ancienne que les
précédentes. Et Emile ajouta que son
interlocuteur devait aller voir le toubib. Victime d’un cancer foudroyant, nous
ne devions plus avoir de nouvelles du
grand spécialiste qui disait à qui voulait l’entendre que la radioactivité était naturelle…Il en avait tout simplement
négligé le danger! La
traque en vain, de Mme François, son épouse, pour récupérer
la dernière datation TL apporta une
interrogation supplémentaire. Les céramiques du musée se déchargeaient
davantage que celles demeurées dans
l’obscurité et la fraîcheur d’un coffre. « MYSTERES » sur
TF1 Et nous
en arrivons en décembre 1992 avec sur TF1 , l’émission “Mystères”. Une reconstitution de la découverte du 1 er
mars 24, très conséquente, était
organisée et ouvrait la voie aux discussions. Les
acteurs , trop grand pour Emile, trop jeune pour le “Sergent’ labouraient un
pré en pente ,loué pour l’occasion, avec un magnifique attelage de bœufs[17].
A la différence de Florence qui avait bronché, ils s’en sortirent plutôt bien ,
par contre le comédien représentant Emile eut du mal à se dépétrer d’une
brassée de fougères. On voyait plus tard Emile ramenant le crâne à sa grand-mère
qui le morigénait, l’arrivée du Dr. Morlet, les fouilles, le Roi de Roumanie,
la perquisition avec les gifles (deux mandales qui te font voir les étoiles) du
Commissaire Hennet…enfin un grand moment…
Henri Delporte ex conservateur du MAN & Robert Liris Pdt des Amis de Glozel La discussion dirigée par Alexandre Baloud opposa Henri
Delporte Ex Conservateur du MAN de
St Germain–en-Laye représentant les archéologues , disons les antiglozéliens de
la société savante à Robert Arnaud, journaliste et Robert Liris , professeur et Président des Amis de Glozel [18].
A cette date, H. Delporte était considéré comme le moins
antiglozélien des préhistoriens, N’oublions pas qu’il avait présenté en
1976 « Etudes sur
Glozel » travail communautaire de
V. Mejdhal, H. McKerrel, H. François et G. Portal. Robert Arnaud le lui fera
remarquer… Je me rappelle un Emile, serein, qui rapportait de ces
travaux , une estimation chronologique de Glozel estimée à 3 000 BC environ[19]…On ne pouvait
alors lui entonner l’air de la calomnie… Pour Emile ça ne valait pas le paléo
mais il s en contenterait… De voir Delporte représenter
les antiglozéliens a certainement déconcerté quelques personnes, Emile
le premier… Et pourtant qui vint à Glozel, peu après ? Venu s’expliquer, H.Delporte rencontra Emile Fradin, lui sautant au cou pour étouffer de justes récriminations puis calmement lui donna toutes les justifications de sa
présence à TF1 ce soir-là. Je ne suis pas sûr que M. Delporte soit
revenu ; Emile en aurait parlé… Il ne restait qu’à attendre le résultat des fouilles , pardon
des sondages…et avec cette panthère des neiges atteinte par la pointe d’une
arme de jet, vous souhaiter une bonne année nouvelle…
[1] Traités dans le chapitre suivant (5) [2] cf. Marie-Labarrère et JM Thenoux « Collection archéologique
du Dr. Depéret » 2020 [3] La sanidine n’est pas
présente dans l’argile de Glozel. [4] Voir
chapitre suivant le 5 [5] Nous le retrouverons chez lui au Mayet de Montagne [6] cf J. Grivel 2022 [7] voir
note 10 du chapitre 2 [8] Malgré le penchant germanophile de son pays ( de son
armée), le président Ortiz maintint l’Argentine en dehors du conflit jusqu’en 1945 [9] Musée des Antiquités
Nationales aujourd’hui
Musée d’Archéologie Nationale [10] Ce policier participa aux
fouilles du comité, trouva un vase qui est au musée et vérifia les empreintes
palmaires découvertes [11] amie de
Mme Morlet et du policier Harry Söderman [12] Il avait emporté les os de l’analyse d’Edimbourg [13] « Mesures
de la TL de grains de zircon
extraits Glozel » Revue
archéologique du centre de la France- 1976 Le zircon artificiellement
vieilli ne se comporte pas comme un zircon vieilli naturellement comme à
Glozel. [14] Journal
of Archeological Science- 1976 [15] La France manquant de vin après guerre , de solides
subventions contribuèrent à la solution
avec des plantations en des lieux
parfois inhabituels. [16] La collection Morlet était restée dans un coffre d’une
banque vichyssoise. A la suite du décès de Mme Morlet, Mme Pascal –fille de Mme
Morlet- accepta qu’elle réintègre , sous
certaines conditions , les collections
du Musée… [17] Lors
d’une journée du livre à Boën ( 42130) j’ai rencontré le transporteur de
l’attelage , très admiratif de ces bêtes
, véritables vedettes , souvent sollicitées. [18] L’ASPCG devient
« Les Amis de Glozel » au mois
de mars 1987. Je commençai à fréquenter
régulièrement Glozel…mais je n’étais pas
adhérent, pas encore ! [19] compte tenu de l’incertitude
du premier chauffage des céramiques |