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GLOZEL
6ème partie
Avril 2023
par Michel Latour
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Rubrique
Civilisations Disparues |
GLOZEL & MOI sixième et dernier chapitre GLOZEL
ET LA FIN DE SIÈCLE Chirac
& Fradin Au cours d’un voyage au Danemark, Jacques Chirac, maire de Paris, se voit
aborder par un scientifique Danois, Vagn Mejdhal[1],
premier artisan des datations TL qui ont
permis le retour de notre site dans l’actualité. Comme on s’en doute , il
lui a parlé du pays ( Chirac est élu de Corrèze) et d’un musée méritant davantage
d’attention. En prélude à son élection de 1995, Chirac enverra innocemment un
courrier à Emile Fradin le 6 avril 1994 pour le féliciter à divers titres. Ce
courrier est vite affiché à l’entrée du musée ; aucun visiteur ne peut
l’ignorer. Les “Amis de Glozel” le découvriront dans “ Les nouvelles de Glozel
“été 94… L’A.G.
de 1998 des “Amis de Glozel” La société avant de fêter son vingtième anniversaire
s’était muni d’un vice-président chargé
des reletions internationales: Jacques Thierry, Inspecteur général de l’E.N. Le Dr. Lesec , historien et
psychohistorien rejoindra bientot la société. Cependant l’AG du 10 avril 1998
fut une des plus mouvementées. Elle décida d’exclure de ses rangs Madame
Calvier. Cette dame avait réussi son entrée en contactant et en correspondant
avec des glozéliens[2] (dont
je fis partie) tout en cachant ses véritables intentions, à savoir mettre la
main sur le musée et ses collections. Intentions déjouées qui la décidèrent à
maltraiter la famille Fradin et Robert Liris. Elle prétendait avoir été
l’assistante d’André Varagnac[3].
Chassée par la porte, apès avoir poussé des hurlements insupportables ( notamment aux oreilles
américaines), elle revint par la fenêtre
par la grâce d’une décision juduciaire qui ne put lui éviter , un peu
plus tard, l’exclusion définitive. Mme Calvier continua sa guéguerre avec une
association qu’elle fonda sur le champ… Les
colloques du C.I.E.R. Mon 2 ème colloque 1999 en demi-teinte Je rappelle avoir choisi comme sujet de mon intervention
du premier colloque, les ossements humains exhumés à Glozel,
particulièrement ceux ayant fait l’objet
de l’analyse du Dr. Buy. En espérant
attirer l’attention d’un paléoanthropologue. Bingo ! J’ai appris
la venue au musée d’une telle spécialiste du Laboratoire Anthropologique du
Musée de l’Homme de Paris. Son examen des pièces
montre bien qu’un professionnel devait passer. Elle réunit 3 fragments
de fémur découverts en 3 endroits différents
pour n’en faire qu’un (GF 730/742/760)
avant de le comparer au fémur d’un chasseur-cueilleur de Patagonie…Elle venait
de démontrer que le “Champ des Morts” est un site remanié. Sa conclusion[4]
me ravit : “une population qui présente
un ensemble de caractéristiques intermédiaires entre le stade
chasseurs-cueilleurs et d’agriculteurs plus avancés”. Etant récompensé
de mes efforts , je me concentrai sur le
présent colloque en proposant dans mon intervention d’autres ossements un peu
particuliers: la mandibule FG 755 et
ses “ plateaux” mutilation
du pariétal FG 749 Le fragment de maxillaire inférieur (GF
755) présentait selon le Docteur Buy «une dépression assez profonde, de chaque
côté de la symphyse mentonnière ... ».
Évoquant cette anomalie, le Docteur Buy n’y voyait pas un caractère ostéogénique mais plutôt une
action musculaire : « insertion
du triangulaire des lèvres (muscle de la tristesse) et surtout du carré du menton (muscle de la terreur) qui ont surélevé
et augmenté le relief de leur surface d’attache . » La mutilation du pariétal GF 749 L’expertise de J. Buy montrait un intérêt particulier pour le pariétal
GF 749 découvert dans la tombe
II, recouvert d’ocre . La face interne
présentait une anomalie : les sillons de l’artère méningée moyenne
disparaissent au niveau d’une gouttière transversale artificielle. Ils
sont à nouveau visibles au-delà. Dechelette qualifie
d’amulette crânienne [5]
ce genre de fragment osseux , talisman
chez ces populations. Le rêve américain ou les
datations US par McKerrel Ce qui devait marquer ce colloque fut la
révélations des analyses C14 effectuées à l’université d’Arizona : Glozel appartenait au Moyen-Age mélangé avec du
gallo-romain. Pour enfoncer le clou, un chercheur suisse, Rudolf Hitz présenta
un alphabet inconnu, le “glozélique” permettant de traduire bon nombre de
tablettes. Il avait pour cela annexé une lettre que Mme Labarrère avait
présentée en 1990 dans “La première
écriture de la Préhistoire occidentale”. La traduction de R. Hitz,
n’est pas triste surtout celle de la
tablette GLO-71 qui se veut relative à
une bataille au cours de laquelle les Romains furent vaincus par des Gaulois.
On y fait la connaissance de Kikic
de Toulouse , je croyais voir le grand Noug Haro mais non! Wikipédia ajoute que “Pour l’archéologue Olivier Buchsenschutz, les textes celto-glozelo-étrusques
que Hans Rudolf Hitz croit retrouver
dans les inscriptions de Glozel , sont un chäteau de cartes construit sur une
documentation fragile” Le pire est arrivé avec l’intervention de Mc Kerrel
dévoilant le résultat des datations C14 de 1997 avec la conclusion suivante: “Aussi sommes-nous confiants dans notre
affirmation selon laquelle tous les ossements gravés et décorés de Glozel datent probablement des années 1300”. La veille lors de la préparation du
colloque dans un hôtel de Vichy, il avait avoué l’absence d’un cahier de prélèvement dans lequel on inscrit les
raisons motivant le choix de cet article.
Et cette patine parfois épaisse , qu’était-elle devenue? A la loi du terrain , il préférait celle
des machines…Parmi ses conclusions, je relève: [6]“
Puisque nous sommes également
confiants que de nombreuses
céramiques furent cuites il y a environ
2 000 ans, nous laissons à notre public le soin de résoudre comment les symboles alphabétiques
vinrent à être copiés sur de l’os qui date de la période médiévale”. Naïvement, je croyais que
l’archéologue livrait la solution au
lecteur, mais pas McKerrel, au nom
du rêve américain, le lecteur devait
renseigner le préhistorien. De plus
, comment pouvaient-ils professer ce n’importe quoi! Emile
( et sa famille) réagirent en interdisant dorénavant toute analyse ou
examen. Ainsi fut brisé le rêve
d’outre-atlantique et de Mc Kerrel… Ne me sentant pas très en forme, je
quittai le colloque attristé par les
progrès enregistrés par la nouvelle chronologie affichée… Colloque
de 2000 Je ne suis pas intervenu, me contentant d’écouter
les intervenants. Je continuai mes visites à, Glozel. En arrivant, Yvonne m’indiquait que son frère
était “au jardin”… Mon chien retrouvait Belle, la magnifique
chienne noire, véritable guide sans casquette. Tous deux s’entendaient bien. Je
pouvais pénétrer dans le potager
qu’Emile entretint longtemps (après ses quatre-vingt-dix ans). Entre
bêche et pelle, nos échanges se poursuivaient: ici discussion au sujet d’une carte postale… Il me fallait revenir pour préparer le
colloque suivant. Je remercie Emile et Jacqueline pour l’aide apportée ainsi
que Robert Liris, photographe talentueux et généreux. Mon
Colloque de 2001 et suivants Plus de 20 ans
après ce colloque, j’avoue le grand regret de ne pas avoir fait figurer
dans mon programme une pièce exceptionnelle prouvant l’innocence d’Emile
Fradin. Ce
poignard en os utilise un style que l’on ignorait en France: le style
rayon X[7].
La présence d’une partie interne cachée
comme le fœtus du louveteau ne
pouvant être révélée sans l’aide
d’une technologie moderne, sa figuration
a longtemps fait défaut dans
l’art européen[8]. Par
contre les Aborigènes d’Australie en ont fait depuis longtemps un domaine souvent traité et stylisé
à l’extrême. Aussi pour afficher l’innocence d’Emile
aurait-il fallu prouver que cette technique
du style rayon X était
inconnue du monde archéologique européen au début du XX es. Au cours de mes
recherches , j’ai découvert l’ouvrage de Gillen « The natives tribes of
central Australia -1899 » . N’ayant pu m’appuyer sur sa traduction, j’ai
donc dû m’abstenir de mentionner cette gravure sur os, pure merveille de l’art
glozélien, craignant un démenti fatal à
ma présentation. EPILOGUE de 2011 20
ans après le colloque , la question reste posée quant à la connaissance de cet
art tribal. Il n’empêche , à mon avis , que cette gravure exonère totalement Emile Fradin de son
accusation de faussaire…Pourquoi personne n’a enfourché ce cheval de
bataille ? Revenons au colloque centré sur les idoles bisexuées et les objets
insolites. Le Pr. Germain m’avait tardivement demandé de traiter l’art
animalier méconnu du Musée. Ne pouvant
afficher le style radiographique du poignard en os, je
montrai les canines d’une
panthère des neiges, animal prédateur des rennes ainsi que le peigne à chignon
martyrisé par les analyses de Bayle et ses
adjoints- il lui manque deux dents dissoutes par un acide pour montrer que
c’était un os frais. En désaccord, j’affirmai que le peigne est en ivoire ancien. Pas
question de parler d’ivoire dans le
cadre de l’analyse de Bayle car il aurait fallu expliquer comment un
“garnement” de 17 ans aurait pu se procurer une telle matière première. les dents de panthère le peigne en ivoIre l’article 9842110 Pour ce colloque , je pense avoir montré
un élément novateur . Dans la vitrine des objets remis au Musée
après le décès de Madame Morlet, un os devait attirer notre attention[9]
que nous devions interpréter comme un pendentif. Deux perforations de taille différente
permettent une suspension relativement aisée, exposant au regard les gravures
qui semblent lui attribuer tout son sens. Il mesure 64mm et 56 mm dans ses deux
grands axes. Son épaisseur varie 33 à 14 mm.
Il est très léger et couvert de patine. Cet objet a été photographié par Robert
Liris, pages 70 et 71 de « Glozel,
les graveurs du silence » les 2 faces
de l’article 9842110 sa
figuration obtenue sur photo Les photographies devaient, à notre étonnement, révéler un des
secrets du « pendentif » : la présence d’un regard, un visage
sans front ni bouche… Est-ce le résultat d’une intervention volontaire ou une
simple coïncidence ? Il est vrai que le travail de l’os n’est pas
inhabituel. L’examen au microscope électronique à balayage permettrait de
rechercher l’existence de traces du travail de l’os, apportant une réponse
définitive à cette interrogation[10].
Dans le cas où la tracéologie confirmerait la réalité d’un travail
intentionnel, on n’aboutirait finalement qu’à un renforcement esthétique ou
symbolique de l’objet. Mais l’étude qui en découlerait devrait expliquer la
rare présence d’un appendice nasal, l’absence de bouche étant habituelle. Cette diapositive eut un certain succès ; elle fut mise puis
remise jusqu’à la fonte de son plastique de présentation. Je profite du moment pour répondre à Madame Alice Gerard [11]qui
me définit comme partisan du Glozel
paléolithique parce que je donne une part belle à l’art animalier . A Glozel
les figurations animales se comptent par dizaines voire par centaines. C’est la conclusion qui
se dégage de l’ouvrage de Mme Labarrère.[12]
Il est impossible de séparer Glozel de son art animalier qui le peuple. Le « vieux monde » considère l’art animalier définitivement éradiqué après le Magdalénien
suivi de la disparition des chasseurs–cueilleurs . Ce qui est inexact pour des latitudes différentes de la nôtre. L’illustration
photographique de la page 68
des « Actes du 4ème colloque » a été inversée. Elle représente un os
référencé 9842110, interprété comme un pendentif ou un pectoral. Pour un archéozoologue ,il
s’agit d’un os du tarse de bovidé ( le
naviculo-cuboïde droit), qui se place dans le prolongement de l’astragale
d’un Bos taurus. Des traces de retouches
sont apparentes et l’un des orifices pourrait être artificiel. C’est bien le seul os que
j’ai examiné ; pour les autres je m’étais contenté de les apporter à Robert
Liris , photographe… . Colloques suivants En découvrant les “Actes” du dernier colloque avec mes photos mises à
l’envers , je concluai que mon opposition aux datations US m’ostracisait.…Je
décidai de ne plus participer aux
colloques du CIER qui se poursuivirent en intégrant des …antiglozéliens. Finalement en juillet 2016 après le
dernier colloque, parut:”Glozel, le mystère
élucidé” signé par R. Germain et S. Soupel, respectivement directeur et président du CIER. Le mystère n’était pas élucidé pour autant : l’assimilation de
Glozel avec un “bois sacré”ne résolvait pas toutes les questions soulevées par
notre problématique. Et que devenait le médiéval de Mc Kerrel? (U) et le
“glozélque”? Hitz(V) Pourtant à la page72, le Pr. Germain semble ne plus accepter la culture
vinicole dans l’espace des gradins; il
revient à notre première conclusion émise
dans les années 80: pas de vignoble! Fin
des “Amis de Glozel” Tiraillée de
tous côtés , la société des Amis de Glozel
décida de son auto-dissolution
le 25
septembre 2004. Emile
fête ses 100 ans Pensionnaire à la “Résidence du Parc” au
Mayet-de-Montagne, un bel et bon établissement , Emile franchissait lentement son siècle d’existence. Comme une fleur
transplantée, Emile n’était plus
tout à fait le même. Cela ne m’empêchait
pas de le visiter grâce à sa fille Jacqueline. Mais le mois d’août arrivait cette année 2006 et au jour dit, le Directeur M. Richard organisa
une fête pour le centième
anniversaire de son célèbre
pensionnaire en deux épisodes. Le
premier rassembla les “officiels “ du département. Le préfet et le sous-préfet
de Vichy, les conseillers –généraux , un député , un sénateur et les maires des villages voisins félicitèrent Emile pour sa longévité et la conservation
d’un patrimoine irremplaçable. On lui remit des médailles et Emile souffla sa
première bougie . Quelques jours plus tard, l’anniversaire
rassembla famille et amis venus pour le féliciter à leur tour. On ne
fit un grand honneur en m’invitant à partager ce beau moment. ![]() Emile et
Yvonne auprès d’un célèbre gateau rose
et ses bougies Les enfants ravis: de gauche à droite Jasqueline l’aînée, Marire-Odile
et Jean-Claude GLOZEL
et la Radiesthésie Nous sommes le 8 septembre 1996 ; il est
15 heures environ et le premier colloque se termine par la visite du Musée.
Nous abordons le fameux alignement.
Devant moi, Daniel Kerbiriou-intervenant
au colloque- passe en revue les premiers mégalithes, enfin ce qu’il en reste,
quand je constate qu’iI fléchit soudainement
les jambes et s’immobilise comme cloué au sol par une force invisible.
Les radiesthésistes ont compris qu’il
venait de croiser ce que nous
appellerons un “point chaud”. Chaque radiesthésiste subit sa gestuelle personnelle : au niveau du
visage, des mains, des genoux, des pieds…La suite demeure également
personnelle… Plus tard , je suis allé accomplir le même trajet avec d’autres personnes tout aussi
sensibles aux variations des énergies vibratoires. Ce Pélussinois bien connu de la vie
pilatoise sent que ses antennes
coudées viennent de trouver la solution
à sa convention mentale . Il approche de l’endroit où
demeure encore une dalle emblématique au fond d’une tranchée rebouchée par les ans (
et par Emile). A droite, ce Forézien manipule son antenne
de Lécher au bas du “Champ des morts “ pour
diagnostiquer le niveau vibratoire des différents corps physiques, éthériques…quelque intérêt y serait enfoui…recoupant certaines conclusions de
D. Lemercier du CN de Grenoble. (voir chapitre 4) Finalement le “point chaud” détecté
par D. Kerbiriou et que rien ne signale, sera également trouvé par mes invités radiesthésistes et pourtant , ils
ne se connaissent pas et n’ont pas opéré
ensemble.. Vous avez compris que la prospection des flux vibratoires peut intéresser des personnes suffisamment sensibles quoi qu’en pense celles qui ne le sont point. Les “points chauds” peuvent être de nature différente et certains
étaient marqués par un don rituel comme pour le souterrain annulaire de
Puyravel. Le mobilier cultuel des
Glozéliens plus ancien que l’anneau ( galloromain ou médiéval) se trouvait plus bas que l’entrée de
l’anneau. C’est pour cette raison que le
Doyen Depéret a dû creuser une vingtaine
de cm pour le retrouver. Glozel
et les médias Décembre 1997 la
S.C.I. Florence rassemble les propriétaires de Glozel Joseph Grivel devient administrateur du Musée et le dote d’un site sur le Net : www.museedeglozel.com . Avec
Jean-Claude Fradin, ils répondent à
chaque attaque (Vernus etc…) En 2004 Joseph
Grivel : « La préhistoire chahutée » Glozel 1924/1941
L’Harmattan (mine de documentation).
Premier ouvrage de la Trilogie glozélienne (puis 2019 et 2022). Glozel
est reconnu comme sujet
pour l’épistémologie des sciences humaines. 1908
Marie Labarrère « Préhistoire
des hommes du Sichon » Tome 1
énorme travail. Premier ouvrage de sa
“Trilogie” ( puis 2019 et 2020 avec JM. Thenoux) 2003 création de la société “Musée de Glozel”.
Jean-Claude Fradin en est le Président. 10 février 2012 (2 ans après)
Marie Labarrère sur Europe 1 émission de Franck Ferrand …gêné par le
sujet ![]() Marie LABARRÈRE 2012 Alice Gerard « Glozel , les os de la discorde » VF de « Glozel ,Bones of Contention
» 2005 2016 Germain & Soupel Glozel le mystère élucidé….CIER Questionné le grand écrivain auvergnat Jean Anglade avoue avoir écrit “
des bêtises” mais s’être rallié à la cause glozélienne. Cf “La paille et
le grain” pp 173 Presses de la Cité-2008 De nombreux
sites sur le Net exploitent l’affaire de Glozel: où tout est possible…récemment l’un d’eux pour
montrer la violence de la “guerre des briques” accuse un glozélien d’avoir
liquidé Bayle…[13] Fake
news… Signalons
le tout nouveau site internet de la famille Fradin www.museedeglozel.org Décès
d’Emile… L’école Emile Fradin En février 2010, au milieu des frimas de
l’hiver, le village de Ferrières sur Sichon mettait en terre son doyen :
Emile Fradin, centenaire…Famille endeuillée et amis peinés l’avaient accompagné
dans la traversée du bourg et partagé son ultime ascension vers le coquet
cimetière en se remémorant la fabuleuse existence du défunt, simple paysan,
devenu archéologue malgré lui et participant, à son corps défendant à la
fameuse « guerre des briques » face aux « mandarins » de son temps. À cette occasion le sous-préfet de Vichy,
Jean-Pierre Maurice, lui rendit hommage. Quelques mois après,
la commune d’Arronnes, toute proche, avait souhaité donner un nom à son école
élémentaire. Habitants et élus en choisissant celui d’Emile Fradin rendaient
hommage à l’un des plus honorables fils de la Montagne
Bourbonnaise. Celle-ci rassérénée a bien
accueilli le résultat du vote; cela n’a pas été le cas de certains “Parisiens”.
Mais qu’ils sachent bien que les “ripoux “
de l’histoire se trouvent chez
les adversaires en particulier à l’ex-Identité Judiciaire ( dont le “patron”
en est mort). En décembre , un journal régional s’y
reprend à deux fois pour réactiver une antienne des années 30, remettant en
cause l’authenticité des découvertes à Glozel
et le rôle de « faussaire » qu’aurait joué le jeune Fradin âgé
alors de 17 ans. Le mépris affiché des décisions de justice ainsi que la
quantité d’erreurs couvrant ces pages, ne semblent pas avoir incommodé les
auteurs.[14] . Autres objets remarquables du musée magnifique
collier en os dont les articles sont sculptés. A droite, objet en argile que
l’on a nommé bobine à pointes, polypode, objet multimammia voire bola. C’est le seul article glozélien
que l’on retrouve dans les musées . Les anneaux de
schiste ont pu être utilisés comme
bracelets. Cependant des anneaux de faible diamètre (qq cm) ont été considérés parfois
comme des anneaux péniens d’où leur présence dans le “Champ des Morts” Très énigmatiques, les idoles phalliques ( une par tombe) n’ont-elles
point joué le rôle de psychopompe? [15]
En 1961, un préhistorien italien avait soufflé cette possibilté au Dr. Morlet . CONCLUSIONS:
hypothèse personnelle Glozel
une migration Que savons-nous de ce site si décrié? Les
datations absolues aux résultats contradictoires n’ont pas défini un repère chronologique valable. Les premières datations du C14 ,
contradictoires, ont varié selon le
protocole ( sévère ou pas). Plus tard la
spectométrie de masse demande une rigueur telle que nous sommes plusieurs à ne pas
accepter ses résultats incompatible avec
la “loi du terrain” par exemple les
tubes à ocre situés au Moyen-Age. La céramique au colombin est réalisée avec l’argile locale; cependant
les datations TL localisent la dernière
cuisson alors que la première nous intéresse… Comment faire coexister les chasseurs de
rennes avec l’écriture (enfin ses
premières formes) sous nos latitudes? Les
“Glozéliens” n’appartiennent pas à une population autochtone mais
semblent issus d’une migration. Pour une raison qui reste à définir
(écologique, économique) ces chasseurs
ont quitté une latitude nordique
pour s’installer temporairement dans la Monragne Bourbonnaise. Ils y ont
vécu un certain temps ,suffisamment pour
pratiquer leurs rituels funéraires[16]
, fabriquer de la céramique avec l’argile locale …Ils ont dû creuser les
gradins de Chez Guerrier en vue de pratiquer des
activités , sans doute, cultuelles… Puis ils ont disparu et se sont sans doute
éteint dans les sables de l’âge du cuivre. Je suppose que l’intermède glozélien
a pu se dérouler au “cuivre sans cuivre”
: aucun fragment métallique n’ayant été réellement observé ni aucun travail effectué avec un objet
métallique. Il est très difficile de
donner une date précise, Le chalcolithique ( ou énéolithique) est classé de 4000 à 3000 BC avec des continuités
locales. Un exemple Ötzi , l’homme des glaces, muni d’une hache en cuivre, vivait il
y a 3300 ans BC . Les tablettes posées, le texte lisible , seraient de
parfaites stèles. témoins d’une
religion oubliée. Ils étaient des chasseurs de rennes …cette
sculpture monrant un renne atteint par 2
armes de jet illustre
parfaitement cette occupation. Peut-on expliquer le menton à plateau
des hommes ( ou femmes) de Glozel? Quel rôle joue le muscle de l’horreur? Lorsqu’on
ressent de la peur, nous faisons parfois face à la fameuse « boule dans la
gorge », un frisson dans la colonne vertébrale ou une tension au niveau de
la mâchoire.. Ce resserrement est celui du muscle psoas également appelé «
muscle de l’âme » qui serait une zone du corps où se logent peur et anxiété.[17] Il reste à découvrir la cause de cet effroi sans doute répétitif. Les “bagarres” entre
éleveurs de rennes et chasseurs
–prédateurs ne fournissent pas la réponse attendue. Pour avoir le commencement
d’une micro-solution,
rendons-nous en Allemagne , plus exaxtement
dans ce qui reste du hameau néolithique
de Herxheim ( Palatinat). Nous rencontrons l’anthropologue Bruno
Boulestin dont les fouilles[18]
ont mis au jour un fossé double rempli d’ossements humains ( dont enfants) ,
animaux (chiens) et de céramiques brisées. Dans son laboratoire d’Angoulême, il a été prouvé que les
ossements de 500 personnes avaient été
victimes de cannibalisme, au rubané final (5 000 ans BC). Des études poussées ont montré que les victimes n’étaient pas originaires de la région mais de
contrées lointaines ( jusqu’à 400 km). Des expéditions organisées en direction
de lointaines montagnes fournissaient un
contingent de chasseurs –cueilleurs qu’ils allaient sacrifier lors de sanglants
rituels ( cultuels??). Ne croyez-vous pas que ces “montagnards” connaissaient
parfaitement le déroulement de cette
chase à l’homme ? Et qu’ils pouvaient en mesurer l’horreur? Quid des Glozéliens? Affaire à suivre… Glozel et le centenaire de la découverte
dans 1 an Le premier mars
2024 sonnera l’heure du centenaire de la découverte du site. Pour l’instant ,
rien d’officiel n’est prévu mais des
projets ont vu le jour et se développent
. Nous en saurons davantage au cours des prochains mois. Cet été
l’ouverture du musée varie peu : les dimanches de juin à septembre, le Musée est ouvert de 14 h à 18 h.
Quels qu’ils
soient, il aurait voulu connaître la part prise par “ses” Glozéliens dans
l’aventure humaine… [1] Décédé le 21 août
1997 . Contrairement à Mc Kerrel, il ne changea jamais d’avis concernant les datations TL [2] revenus de leur imprudence, ils votèrent pratiquement
tous l’exclusion [3] consaervateut
adjoint puis titulaire du M.A.N. [4] actes du
deuxième colloque de Glozel-1999 [5] Manuel
d’archéologie préhistorique et celtique
tome 1 [6] Actes du
colloque de 1999 [7] ou style radiographique [8] en
Afrique Mme Labarrère signale une brebis gravide Préhis. des hommes du Sichon
p431 [9] recherche partagée par Jacqueline Fradin
,hôtesse du musée et Robert Liris, photographe [10] les traces de frottement du fil de suspension
confirmeraient l’utilisation de l’os comme pendentif (tribologie) [11] Glozel,
les os de la discorde p 171 et p 190/91 A. Gerard étant une vraie glozélienne , je n’en dirai pas
davantage… [12] Préhistoire des hommes
du Sichon tome 1 Glozel l’esprit des chasseurs juin 2008 [13]meurtre avec préméditation pour une expertise concernant des meubles [14] Joseph
Grivel apporta la contradiction motivée [15] Qui conduit les âmes des morts. [16] le « Champ des Morts » est un endroit très
calme où le vent souffle à peine… [17] SantéplusMag. [18] Son adjointe Sophie Coupet et son homologue allemande Andréa Zeeb-Lanz
forment l’équipe |