MADELEINE
EN SON
MIROIR : |
Le manuscrit Cambridge Fitzwilliam, prière vernaculaire du XIVe siècle, nous présente Marie-Madeleine comme le « Mirour resplendissant / onquel mirer se doient tous pecchours penitans. » (v. 57-58.) Madame Pinto-Mathieu commente : « Au miroir de sa vie, les pénitents peuvent lire leur destin. » L’auteur s’arrête ensuite sur le manuscrit Poitiers BM 95, rédigé au XVe siècle, seul témoignage d’office vernaculaire à usage privé en l’honneur de la sainte. « Composé pour être récité aux sept heures du jour, il illustre par son découpage même la quête d’une ascèse progressive. » Marie-Madeleine y est qualifiée de bel mirouer et digne exemplaire. L’oraison
de
cet office de
Poitiers, fondée sur le « miroir »
magdalénien est composée, ainsi
que l’explique Madame Pinto-Mathieu., d’adorations
contemplatives : « la démarche est
la même, de la
méditation du Saint-Sacrement devant l’autel à celle sur
les ‘’ louanges ‘’ de
Marie-Madeleine devant un objet
sacré. » |
Si ce
tableau
du peintre Georges de Jean
Bonnel
retranscrit sur sa
toile, le paysage avec minutie ;
paysage reconsidéré, certes, mais avec toute
l’intelligence qu’il convenait. Ainsi
que le stipule Thierry Rollat : « s’il était nécessaire, à la
fois de
faire ressortir la plus importante des symboliques pouvant identifier
notre
Pilat, à savoir les Trois Dents et dans le même temps
accorder une signification à la
grotte de Chuyer,
l’artiste ne pouvait pas procéder autrement. » Lumière
sur le Mont Ministre En 2008
j’eus
la chance, durant
le week-end du 15 août, d’arpenter certains chemins du Pilat.
Intéressé par le
tableau de A
Piriac-sur-Mer en Bretagne, un
rocher accessible à marée basse porte le nom d’Almanzor.
Nous retrouvons ici le
même cheminement qu’à Chuyer, à savoir, un nom pas
très ancien, ayant
rapidement supplanté le nom primitif. Les vieux piriacais nommaient ce rocher Se pourrait-il qu’à Chuyer, il en fut de même ? Des touristes, non pas Parisiens, mais Lyonnais, auraient-ils pu imposer un nouveau nom aux Pérousses ? Le mot ministre désigne à l’origine un serviteur, la langue française le retint dans le sens de serviteur de Dieu. Le ministre du culte protestant répond bien à ce sens mais peut-être convient-il de creuser plus encore et surtout dans une autre direction. Dans la langue hébraïque les voyelles n’existent pas, aussi pourrions-nous relier les trois premières lettes du mot : MIN, au radical MAN du toponyme piriacais, bien qu’il ne convienne pas de trop s’égarer. Le MINISTRE en question doit-il son MINISTÈRE aux lettres hébraïque M(em) et N(oun), autrement dit, aux Eaux (Mem) et au Poisson (Noun) ? La lettre Noun dont la signification donnée est « poisson » en araméen est un synonyme de DAG, « poisson » en hébreu, mot inscrit dans la grotte… Le MIN du
MINISTRE de Chuyer ne
peut être dans l’hypothèse hébraïque qu’un
Qitsour hébreu, autrement-dit une
abréviation. MIN serait le qitsour de En tant
que
verbe, NAHAR signifie
« affluer, accourir »,
« luire », « briller de
joie ». Dans le sens d’affluer, ce verbe apparaît dans
Cette
étoile, ô combien importante,
se verrait confirmée dans la seconde partie du nom MIN-ISTRE ou
dans son
prolongement... MIN-ISTERE ! Une célèbre
héroïne biblique se nomme Esther,
prénom très important à la double signification,
ainsi que le rapportent
Marc-Alain Ouaknin et Dory Rotnemer dans « Le Livre des
prénoms bibliques
et hébraïques » (éditons Albin
Michel) : « Le nom Esther vient de
Lehastir qui signifie ‘’ cacher ‘’. Elle
est nommée ainsi parce qu’elle cachait ce qui la
concernait : sa naissance
et son peuple. On peut trouver une allusion à l’histoire
d’Esther déjà dans Le dictionnaire araméen indique pour Hester « cacher », d’abord en anglais puis en français : « divine anger… la dissimulation de la face, colère (divine) ». Le Mont
Ministre doit-il son nouveau
nom à des membres de Nous avons
vu,
dans les
précédents articles consacrés à M (lettre Mem)– Nah – Rah – Isther : – Du Gémissement : le Miroir de l’Etoile (ou caché) – Les Eaux (MEM) du Gémissement – Le Miroir de l’Etoile (ou caché) Peut-on
raisonnablement associer un gémissement monté des eaux et
une étoile ? Un
premier élément de réponse pourrait se trouver
dans le Livre de Job (26 –
5) : « Les Géants (les Ombres)
gémissent (tremblent) au-dessous des eaux et de leurs
habitants. » Il faut néanmoins signaler que le verbe « gémir » apparaissant dans le verset n’est pas le mot NAH. Le sens du mot utilisé dans Job est plus large car, il signifie aussi, « enfanter », « créer ». Le mot
hébreu traduit dans ce
verset par Géants, Ombres ou Fantômes est Rephaïm. La
notion de Rephaïm est
double, voir triple. Le chapitre du Livre de Job dans lequel ce verset
est
incéré se rapporte à Autres
Rephaïm, les Géants fils
du Ciel, vivant sur la terre avant le Déluge et dont le nom
signifie les
« Guérisseurs ». Enfin, à
l’époque d’Abraham, de Moïse et de Josué
son successeur il est mentionné dans Les
premiers
Rephaïm sont
descendus au Shéol, les Enfers ou Pays des Ombres, sous les
eaux. Il est
indiqué dans le Dictionnaire Sander/Trenel, au sujet des
Rephaïm , première
génération de Job 26 –
5 : « les choses mortes (la
semence qui paraît morte sous la terre), sont engendrées,
se forment ; selon d’autres : des
géants (des formations gigantesques) se forment, sont
engendrés (…) ;
ou : des géants qui sont dans l’angoisse,
gémissent… » L’édition
Martin de Ces Géants, Ombres ou Fantômes liés au Poisson, se convulsent sous les eaux, au lieu même de leur formation. Ces Rephaïm première génération sont dits faibles, rapport à leur physiologie, ou peut-être, ont-ils été rendus faibles… Ces Rephaïm de la nuit des temps se confondent dans les récits avec les Rephaïm pré-diluviens dont le nom signifie non plus les Faibles mais les Guérisseurs… A l’époque d’Abraham (Genèse 14 – 5), ces êtres aux origines obscures sont dits résidants d’Ashtarot-Karnaïm, la cité de la déesse Astarté aux deux Cornes, la déesse Vénus ! Dans ce même verset, sont évoqués les Zouzim vivant à Hâm. Les Zouzim sont des Géants légendaires que nous retrouvons en Deutéronome (2 – 20) sous le nom de Zamzoumim, nom que les Amonites donnent suivant ce verset aux Rephaïm. Les Zouzim, Géant du Mouvement, « Zouz », mot également lié aux eaux, aux sources, occupent la cité de Hâm, cité-sœur d’Ashtarot, la vénusienne. Au stade de cette étude, il convient de se tourner vers la poésie de Jean Parvulesco (Cergy-Pontoise, édition Moniteur Images), spécialiste de l’ésotérisme politique : « au-dessus
des étangs de
Ham pétrifiés en leurs miroirs
de plomb (…) tout le pouvoir ici revient de droit à Cette
suite
poétique et
ésotérique apparaît comme une lecture symbolique de
l’AXE MAJEUR de Cergy. Cet
Axe est l’œuvre de l’artiste israélien Dan Karavan. Dans son
livre « Les
Secrets de Salomon », Robert Graffin analyse longuement cet
Axe,
démontrant que nous sommes ici à la croisée d’une
tradition celtique unie à une
tradition Kabbaliste hébraïque. Pour Robert Graffin, les
étangs de Ham doivent
être reliés par leur nom à Ham (Cham) l’un des
trois fils de Noé. L’initial de
ce Ham est un Heth, soit un H guttural, je pense pour ma part, qu’il
conviendrait plus justement de retenir un Hé, H de prononciation
douce. Soit,
le Hé initial de Ham, cité des Zouzim. Jean Parvulesco
poétise sur les étangs de Ham
pétrifiés en leurs
miroirs : « renaissance de
la parole pré-humaine, le chant à peine chuchoté
des générations
post-humaines… » Des Ombres
(les
Rephaïm…)
évoluent sur les étangs de Ham pétrifiés
dans leur miroir. Ici apparaît le lieu
de la parole pré-humaine que le poète annonce comme le chant à peine chuchoté des
générations post-humaines. André-Marie
Gérard dans son
Dictionnaire de Etrange murmure, Etrange Hamah de Ham, sachant que Ham ou Hem signifie aussi : « force », « richesse » et au figuré « enfant ». הַזּוּזִים בְּהָם Ha-Zouzim Bé-Ham : Les Zouzim à Ham (Genèse 14 – 5). Le texte hébreu de ce verset est important. Il se compose de deux mots : HaZouzim : les Zouzim et de BéHam que l’on traduit : « à Ham » mais que l’on peut aussi traduire: « Bête au masculin », et « bouvier », « pâtre » en araméen. Béhem, Béhémah… Béhémot déjà rencontré (cf l’éléphant du Pilat) n’est pas loin ! Il a été vu plus haut que… M (lettre Mem)– Nah – Rah – Isther, peut se lire : – Du Gémissement : le Miroir de l’Etoile (ou caché) – Les Eaux (MEM) du Gémissement – Le Miroir de l’Etoile (ou caché) … une lecture en hébreu dans l’autre sens, de gauche à droite, se lira comme suit : Har – Han – M. Har = Mont(agne) – Han ou Ham (permutation valide du Noun en Mem) = (ville de) Ham / murmure(er) M(em) = des Eaux. Soit :
Bien qu’il soit difficile de bien saisir ce murmure, il est aussi musical. En hébreu biblique ce verbe est aussi utilisé pour évoquer les sons sortant d’un instrument de musique. Il devient ici tentant d’évoquer « Le Miroir de Marie-Madeleine », œuvre musicale, Chœur Piano, de 1933, musique de Jacques Charpentier et texte de Marie-Thérèse Fontanier. Cette cantate est ainsi présentée par les Editions A Cœur Joie : « Le titre de l'œuvre –
"Le miroir de..." – est déjà une indication du
procédé utilisé par le
compositeur : le miroir, qui consiste à appliquer le
renversement des
intervalles à l'ensemble des voix d'une polyphonie. Les
éléments mélodique et
harmonique de celle-ci se trouvent ainsi reproduits
symétriquement dans l'ordre
inverse, comme s'ils étaient réfléchis par un
miroir. » Lorsque Jean Bonnel peint sa Madeleine pénitente, il recompose quelque peu le paysage visible depuis la grotte du Mont Ministre. Le Pic des Trois Dents surgit soudain comme par magie. Ce paysage recomposé semble révéler tout en le cachant le Grand Mystère du Pilat. Jean Bonnel utilise un gigantesque miroir, le Miroir Magdalénien. Ses pinceaux peignent l’intérieur du miroir que nos yeux observent sans en pénétrer la profondeur. Lewis
Carroll
n’est pas loin…
Comment ne pas penser, en effet, au roman de ce mathématicien
anglais : De l’autre côté du miroir.
Bien que les
mystères d’Alice ne soient pas liés à l’origine
à cette partie de Si
les salles du château étaient consacrées à
cette énigme, le clou de
l’exposition était l’échiquier de miroirs de Se
pourrait-il que le peintre Jean Bonnel, dirigé en ce sens par le
concepteur du tableau, ait peint une partie d’échecs. La partie
jouée par Lewis
Caroll n’est pas celle jouée par Jean Bonnel mais il y
peut-être une
association d’idée. Sur
le tableau, la croix, omniprésente dans l’art
magdalénien, n’est
autre que « J’en profite pour
indiquer aux lecteurs non joueurs que l’échec au Roi est, dans
la notation
échiquéenne, désigné †.
Une
croix qui représente, et encore plus pour les joueurs
d’échecs du XIXe
siècle, la croix du Christ (ou la mort, car un Roi en
échec est menacé de mort,
autrement appelée ‘’ échecs et mat ‘’). » Plus loin,
le
Maître d’Echecs
ajoute : « Cette croix représente
donc aussi un signe religieux… et, par ricochet, le diacre Charles L.
Dodgson
dans son habit noir. » Dans le
même ordre d’idée il
serait intéressent d’envisager que la croix du tableau de Si nous
traçons une ligne entre
l’Eléphant et Pierre
Carnac
dans son livre
« La symbolique des échecs »
(éditions Veyrier) apporte de précieux
renseignements quant à la proximité étymologique
de l’Eléphant et du Fou. Le
mot clef n’est autre que le mot arabe FIL déjà bien
présent dans mes précédents
articles. Ce mot nous dit cet auteur : « inspira
bien plus tard le vocable espagnol Alfilo, responsable par la suite du
terme
bas-latin Arphillus et du vieux terme français Auphin (dit aussi
Dauphin).
Filiation parallèle, la qualité de Général
de la pièce se retrouva dans le
terme espagnol Alferez (Aide de camp du Roi) d’origine
arabe. » Au sujet
du
Fou, l’Initié en tant
que pièce du jeu d’Echecs, Pierre Carnac ajoute : « D’origine arabe il dérive, comme on l’a dit de
celui de l’éléphant
(Fil ou Al-Fil). Introduit par les Arabes en Provence l’Al-Fil devint
simplement Fil et, par une altération logique, Fol. Le Fol du
Midi remontant
vers le Nord finit par s’appeler Fou. Léger et nerveux, le Fou…
Lourd et
paisible, l’Eléphant… Ces images ne seraient-elles pas trop
contradictoires
pour se retrouver – sans cassure – aux racines d’une même
symbolique ? » L’auteur
développe ensuite
l’aspect symbolique du l’éléphant avec les yeux, dit-il,
des Orientaux, puis
conclut : « Le passage de
l’Eléphant au Fou n’a fait qu’enrichir et développer,
parfois avec des
aboutissements surprenants, les attributs et les fonctions symboliques
d’un
fidèle porteur, serviteur et défenseur du Roi. Le hasard…
linguistique du
passage de l’Al-Fil au Fou fut bien servi par le surplus de
mobilité acquis par
cette pièce au cours de son histoire. » Ces trois
extraits tirés du livre
de Pierre Carnac, au travers des mots qu’ils révèlent,
peuvent aisément trouver
leur place dans l’histoire secrète du Pilat. Ils permettent,
c’est certain, de
mieux comprendre cette Diagonale du Fou/Bishop/Eléphant du
tableau. Dans cette
série d’articles consacrés au tableau de Le Ziz,
créature évoluant dans
les cieux en des temps oubliés, a été avec
intention confondu avec l’Oiseau
Rock des Arabes qui, dans certains jeux d’Echecs remplaçait Marc-Alain
Ouaknin dans son livre
« Concerto pour quatre consonnes sans voyelles »
aux éditions Payot,
s’attarde longuement sur ce jeu des rois, notamment dans le chapitre
« Cabale et jeu d’échecs », rappelant que
ce jeu d’origine indienne,
puis perse, « a très rapidement
séduit les penseurs juifs de par ses qualités
pédagogiques
incontestables ». Pierre Carnac dans son livre
édité en 1985 évoquait
déjà certains liens existants entre Il serait
trop
long et sans doute
hors de propos de résumer les liens unissant La
casuistique
est la partie de
la théologie qui traite des cas de conscience. L’expression
talmudique Pilpoul va désigner un raisonnement
sophistiqué dont les subtilités donnent l’impression,
suivant M.-A. Ouaknin, de
« couper les cheveux en quatre ». « Le
mot pilpoul provient de pilpèl, ‘’ poivre ‘’… L’écrivain
hébraïque S.J. Agnon
disait à propos de ce raffinement excessif de
raisonnement : le pilpoul
transforme un éléphant (pil) en fève (poul) et une
fève en éléphant… » Si certains rabbins ont condamné le Pilpoul, d’autres allaient jusqu’à l’appliquer dans des enquêtes occasionnelles de détectives amateurs qu’ils pouvaient être amenés à effectuer. Avec des indices opposés, ils arrivaient, tels Sherlock Holmes, à découvrir la vérité. Il en va de même pour le jeu d’Echecs, deux clans opposés d’où naîtra au final la vérité. Prophétie et jeu d’Echecs Pierre
Carnac
dans son livre
« La symbolique des échecs » aborde un
sujet peu connu, celui de L’auteur
évoque trois moyens
utilisés pour la divination par le jeu d’Echecs. Le
troisième se fondait sur
une vision cosmique de l’Echiquier. Les carrés étaient
identifiés à la marche
des planètes. Le tout s’ordonnait à partir de l’Île des quatre cases centrales confondues avec « Une
savante combinaison de coups de dés et d’interprétations
d’ordre astrologique de la position du sujet devait faire le reste.
Variante
plus ancienne – les coups de dés étaient absents – un jeu
d’ombre et de
lumière, projeté sur la pièce ou figurine qui
désignait le sujet à l’aide d’un miroir
approprié, se faisait l’avocat
du destin. » Pierre
Carnac
ajoute : « Cette alliance de la
catoptromancie
(divination à l’aide de miroir) et de tchatrangologie
n’était point de souche
hindoue. La découverte de disques-miroirs en métal
à côté de figurations en
forme de damier ou de grille à carrés attribue les
débuts de la catoptromancie
aux Assyriens. » L’auteur indique que des détails sur la pratique et les buts de la tchatrangologie ainsi qu’un aperçu sur ses origines firent l’objet d’une étude entreprise au début du XXe siècle par Milo Temesvar et publiée en 1902 à Rome aux éditons Numina. Cette étude, De l'utilisation des miroirs dans le jeu des échecs, est citée par Umberto Eco dans son roman « Le Nom de la rose ». La partie
centrale des
échiquiers, appelée l’Île, devient
pour les chercheurs pilatois l’Île de l’Eléphant. Certains
de ces chercheurs
ont-ils tenté de jouer la partie d’échecs proposée
par le tableau de MADELEINE
EN
SON MIROIR :
ECHECS ET MAT ! En arabe, SHAH
MAT : « le Roi est mort ». M.-A. Ouaknin
indique : « la règle du jeu ne
consiste pas à ‘’
tuer ‘’ le roi mais à le mettre dans une situation où il
ne peut plus bouger,
sous peine de se trouver dans l’axe d’une pièce adverse avec
laquelle il ferait
structure et perdrait ainsi sa liberté d’être ce qu’il
est, c’est-à-dire ‘’
unique ‘’. Il ne s’agit donc pas de la’’ mort du roi ‘’ ni de la ‘’
mort de
Dieu ‘’ mais de l’arrêt même d’une possibilité du monde par perte d’une pluralité de mondes.
Quand le Monde égale
le monde, il y a destruction du
monde. C’est ce qui eut lieu lors du Déluge et dans
l’épisode de Sodome et
Gomorrhe. Dans ces deux moments bibliques, le manque d’un espace de jeu
a
produit une idéologie de la ‘’ mêmeté ‘’,
comportement identique pour tous et
parole unique pour tous. C’est la définition
même de la violence
absolue. » Le tableau
de |