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ALCHIMIE
Mars 2022






Par
Renard Gambline


<RETOUR AU SOMMAIRE DE LA GRANDE AFFAIRE>


PAUL LE COUR

 

Nous allons évoquer un personnage né à Blois (Loir-et-Cher) le 5 avril 1871, Astrologiquement au centre du signe du Bélier décédé à Vincennes le 5 février 1954 à l’Age de 82 ans au centre du signe du Verseau.

Ce personnage dit Paul Le Cour consacrera toute sa vie à la recherche des traces laissées par des civilisations disparues, détentrices de Connaissances perdues.

C’est un Homme qui avait un dynamisme, une force pour aller de l'avant, tout au long de sa vie il exprima une aptitude de meneur d'homme avec une activité intense dans les domaines de la connaissance, l'élévation spirituelle, s'intéressant à tous les domaines qui peuvent ennoblir l'être humain.

A 17 ans il s'initie à l'Astronomie avec les ouvrages de Flammarion, où il découvre la précession des équinoxes avec la Grande Année de 25.920 ans (L’origine de son ouvrage L'Ère du Verseau). Il s’agissait avant tout d’une tentative pour montrer que l’on pouvait trouver des clefs pour comprendre l’Histoire des Hommes et notamment de leurs cultures, en se référant à certaines données astronomiques assez particulières puisqu’il ne s’agissait pas de planètes mais de ce que l’on pourrait qualifier sans entrer dans les détails d’un mouvement général du Ciel de près de 26 siècles, (25620 ans) la Terre fait un parcours céleste comme une toupie dans un cycle complet de 25620 ans. Bien loin des schémas de l’astrologie traditionnelle.

À 18 ans, sans guide, il découvre les dialogues de Platon, il est impressionné lors de la lecture du "Timée" et du "Critias" lesquels évoquent l'Atlantide, de celle-ci, il en deviendra passionnée au point qu’il créera l’Association Atlantis, Platon sera pour lui son principal maître. Il savait donc déjà que la vocation de ce bas monde qui est le nôtre, n'est pas matérielle mais spirituelle. Il le déclara d'ailleurs peu après en réaction contre certains qui ne s'intéressaient qu'au côté purement historique du continent mythique disparu.

La personnalité de Paul Le Cour a été abondamment marquée, sachant qu’il a passé son enfance dans la ville de Blois et dans toute la région du Val de Loire abondamment pourvue de châteaux, de demeures de la fin du Moyen-Âge et de la Renaissance. Il est très tôt intrigué et impressionné de l’élégance des décorations, des sculptures énigmatiques des symboles architecturaux mystérieux, essayant d'en deviner les messages secrets.

Incontestablement, il sentait bien que dans cette beauté de l'art qu'il y avait un secret, lié au sacré, à la parenté phonétique, en effet il a toujours été très sensible à l’analogie du vocable et à la similitude par le Verbe, ils se ressemblent, disait-il, de façon à communiquer d'une manière banale mais révélatrice. Plus tard il comprendra les significations des lectures symboliques des cathédrales, des châteaux et des demeures laissé par les constructeurs.

C’était un Homme solitaire se promenant en forêt et visitant différents logis ce qui lui permis de faire de nombreuses découvertes Archéologiques, dont certaines sont à l'origine de son livre à la « Recherche d'un Monde perdu ».

Il fit des études secondaires religieuses ce qui lui permit d’apprendre le Grec, cette langue aura pour lui une grande importance, il a emmagasiné ainsi des matières qui lui permettront de faire plus tard des rapprochements fructueux. Il deviendra un grand connaisseur de la langue grecque ancienne, et du latin, ainsi que des mythologies et des deux civilisations qui regroupent l’ensemble des mythes issus des croyances de la Grèce antique laquelle s’est développée depuis l’avènement des civilisations mycéniennes.

 

Arrivé au terme de ses études secondaires, il doit se trouver un emploi. Bien qu'ayant voulu être marin, il choisit en 1894 de devenir auxiliaire des Finances, puis Percepteur en 1899. Mais, cette situation le limite trop dans ses aspirations, et en 1905, il change de profession en devenant expéditionnaire, puis rédacteur au ministère des Travaux Publics à Paris. Le sujet qu’il eut à traiter fût l'esthétique dans les travaux publics. Cela lui a été vraiment prophétique pour quelqu'un qui devait en 1931 écrire une thèse sur l'esthétique.

C'est un tournant décisif, il va pouvoir participer à la vie intellectuelle de la Capitale, et dans le cadre de sa nouvelle fonction il effectuera facilement à travers toute la France des voyages qui le combleront et satisferont à la fois par son intense curiosité, nourrie de ses réflexions qu’il rendra compte au fur et à mesure dans la revue Atlantis.

C’est en 1898, qu’il fit son premier voyage, à Florence et Turin où il arriva le jour même où pour la première fois était exposé, le Saint Suaire de Turin, il put en prendre de nombreuses photographies. Paul Le Cour vit la seule preuve irréfutable de l’existence du Christ. Par la suite il fit des conférences sur ce sujet

Dès qu’il le pouvait à ses moments libres il retournait à sa fanatique envie d’exploration de la vie au grand air du camping et du canoë.

Avant-guerre Paul Le Cour avait fait la découverte des Landes et du bassin d'Arcachon où en canoë-camping il découvrit Arès. En 1917 il acquerra à Arès (Gironde) une petite maison avec un très beau terrain boisé situé en bordure du Bassin d’Arcachon donnant sur l’Océan Atlantique, adéquate pour y installer des tentes de camping, ce sera là dira-t-il - il y créa en 1929 un Centre de villégiature de vacances qu’il appela la Pignada Atlantis, se trouvant, rue du 14 juillet 33740 Arès qui eut un rapide succès lors des périodes de congés.

L’ensemble de la gestion était répartie entre tous les estivants : les courses, les abords, les aménagements, par contre la cuisine était le domaine de Suzanne, (le pilier jusqu’à sa mort), mère de Jacques d’Arès, dont Paul Le Cour était son Précepteur engagé par sa Mère madame Anjourand-Langlois et chargé de son éducation de son instruction, ce qui lui a permis de recevoir une connaissance bien particulière, (il prendra par la suite la présidence de l’Association Atlantis pendant plus de 60 ans).

Arès, c'est le nom du dieu grec de la guerre dit-on communément. Saviez-vous que la célèbre "Toison d'Or" conquise par le héros Jason et les Argonautes était située, en Colchique, dans le "Bois sacré d'Arès" ?

Paul Le Cour le philosophe écrivait en 1928 : "Je n'ai jamais rien trouvé de comparable aux couchers de soleil vus du fond du Bassin, à marée haute, quand les ondulations des vagues reflètent en moires violettes et cuivre ardent les incendies du ciel. Je ne connais pas de plus grande joie que d’aller ; sommairement vêtu, à travers l'immense forêt parsemée d'ajoncs en fleurs, ou de glisser à la voile sur le Bassin ou sur les étangs... " La "Perle du Bassin d'Arcachon", un avant-goût du Paradis?

Au fur et à mesure du temps la Pignada Atlantis eut un aménagement, une partie resta camping et l’autre eu des installations de petits bungalows ce qui permis aux couples d’un certain âge d’être logé plus confortablement, venant pendant plusieurs années se retrouver dans un cadre sylvestre et maritime, attirés par la personnalité exceptionnelle de Paul Le Cour dans une atmosphère stimulante et amicale qu'il y suscitée.

En 1985 notre première visite à La Pignada Atlantis fut touristique et par la suite nous y passions de temps en temps, à notre dernier passage août 2002, des d’anciens abonnés qui furent proches en son temps de Paul Le Cour et Jacques d’Ares. Étaient encore là.

Paul Le Cour, aimait la pratique du sport, tout au long de sa vie il a pu l'exprimer, avant 1900 il est un pionnier innovateur dans la discipline du canoë à voile, assortie du camping, il obtint le calicot de référence du groupe de vélocipédiste créé par le Touring club de France, et  également un prix pour l'invention d'un chariot porte canoë, transformable en poussette à bagages pour camping pédestre.

On peut penser que Paul Le Cour, a été inspiré par le bassin d’Arcachon dans le rôle de sa réflexion des cycles.

Paul Le Cour se marie en 1901. Il eut une fille et une petite fille.

Après l'interruption causée par la guerre de 1914 à 1917, date de sa démobilisation du service de santé dans lequel il avait été incorporé dû à sa mauvaise vision, il retourne à Paris.

Paul Le Cour s'intéresse aux phénomènes spirites. Il se tourna vers la recherche des explications, de la métaphysique, il y consacra dix ans de sa vie de 1908 à 1918. Il fréquenta un groupe sérieux d'expérimentation médiumnique, étudiant les phénomènes spirites de métapsychiques, voulant voir par lui-même la réalité de ces phénomènes, ou découvrir l'imposture. Il a raconté le résultat de ses expériences dans son livre « Manifestations posthumes ». Il collabora aux Annales des sciences psychiques. Cette Société avait pour but de centraliser tous les faits expérimentaux se rapportant aux sciences psychiques, et de centraliser toutes les recherches et critiques sur les phénomènes de télépathie, lucidité, prémonition, médiumnité, etc.

C'est en 1918 qu'il reçoit notamment des communications de nature métapsychique de Louis-Claude de Saint Martin, qui se présente comme "le Philosophe Inconnu". Ce n'est que plus tard que Paul Le Cour pourra prendre connaissance de la vie et des œuvres de ce théosophe du XVIIIe siècle. Elles l'inspireront et trouvera la confirmation de nombreuses de ses intuitions.

Il fréquente aussi le mouvement « Théosophique » de Madame Annie Besant, dans les années 1921-1922. (Annie Besant, née à Londres, décède le 20 septembre 1933 à Madras, aujourd'hui Chennai, en Inde).

.La Théosophie est une attitude philosophique et religieuse englobant toutes les religions, elle fut créée en 1875 à New York, puis transférée en Inde en 1900. Elle eut une influence considérable dans les milieux cultivés autour de 1900-1920. Elle avait des adeptes dans le monde entier au début du XXe siècle, parmi lesquels Jacques-Émile Blanche, Jean Cocteau, Vassili Kandinsky ou encore Boy Capel, l’amant de Coco Chanel. Son principal représentant spirituel, Jiddu Krishnamurti penseur indien promouvant une éducation alternative.

En1923 Suite à la lecture d’un compte rendu, d'un ouvrage écrit par l’ancien libraire hermétiste Pierre Dujols, il apprendra l'existence à Paray-Le-Monial (Saône-et-Loire), d’un mystérieux et très fermé centre d'ésotérisme catholique appelé le Hiéron du Val d'Or, fondé en 1873 par le baron Alexis de Sarachaga (1848-1918), sanctuaire catholique dédié au Sacré Cœur de Jésus. Siège d'une tradition européenne universelle à travers le druidisme, de la tradition égyptienne et du judaïsme, il s’en approcha, voulant en particulier situer les origines lointaines du Christianisme sur le continent mystérieusement disparu de l'Atlantide. Après avoir pris connaissance du livre consacré à ce centre dont l’Orthodoxie est très marquée par le Druidisme, il questionne Pierre Dujols qui lui confirme la valeur de ce mouvement.


Pierre Dujols est également connu sous le pseudonyme de Magophon pour sa réédition assortie de son savant commentaire du Mutus Liber, le livre muet de l'Alchimie.

Le dimanche 10 novembre 1923 Paul Le Cour se rend à Paray-Le-Monial et, bien que sans rendez-vous organisé, il fait la rencontre providentielle de Jeanne Lépine, dernière descendante de ce mouvement promoteur du culte du Christ-Roi. Cette rencontre, et les relations ultérieures, seront malheureusement interrompues dès la troisième année par la mort accidentelle de Jeanne Lépine par asphyxie le Vendredi 5 février 1926 ce qui l'influencera. (Coïncidence ou pas Décès de Paul Le Cour le 5 février 1954 !).

Il se rendra compte, petit à petit, qu'au travers de ses recherches qu’il était en quête de la Tradition primordiale, cette parole perdue digne d'être respectée, provenant de l'Atlantide considérée comme mère de la civilisation occidentale. Le roi mythique de ce continent disparu était Poséïdon le dieu de la mer et des eaux son nom signifie soit « époux de la terre », soit « seigneur de la terre », il est profondément associé aux chevaux puisqu’il a créé le premier cheval, introduit l'équitation et les courses de chars.

Paul Le Cour fut inspiré : et sur son initiative il fonda la première Société d’Études Atlantéennes au sigle S.E.A, (signifiant mer en anglais), dans la salle d’honneur de la Sorbonne en juin 1925 avec Roger Dévigne, Président (de son mon Jean-Marie, Gustave, écrivain et homme de lettres). Mais il s’avéra qu’il y avait un manque d’intelligibilité, car son but se trouva détourné. Dévigne voulait restreindre cette activité au domaine étroit de l'archéologie scientifique. Il démissionna et, quitta la Société d'études Atlantéenne dès l'année suivante.

Ayant regroupé de bonnes volontés orientées vers son idéal, tout à la fois scientifique et moral il donnera naissance à un bulletin « Atlantis » au soir de la Saint-Jean d'été le 24 juin 1926 avec le concours de Philéas Lebesgue. Paul Le Cour désormais sera en harmonie avec cet autre grand esprit inspiré que l’on appelait le "poète laboureur", mais il n'aimait guère ce qualificatif, et lui-même se disait "l'Alchimiste du verbe".  En effet, il avait, une qualité proprement miraculeuse, du don des langues. Il est l'auteur de très nombreux articles et de certains ouvrages traitant de ce qui fait l'essence de l'art. Il était également critique littéraire connu et apprécié des jeunes en littératures étrangères. ; Grand Druide de France.   Toutefois c’est bien la date du 24 juin à la Saint Jean-Baptiste d’Été 1926 que sera retenue la véritable date de naissance d’ATLANTIS, c’est le 175 ème jour de l'année, où le jour est le plus long symbolisant la lumière et par conséquent la nuit la plus courte, le fondateur aura reconnu l’influence spirituelle de ce saint, influence qu’il approfondit toute sa vie.

Dès lors, ATLANTIS se développera selon un idéal.

Le premier (N°1) Bulletin apparait en Octobre 1927 sous le nom « Atlantis - bulletin des Amis de l’Atlantide ».

Quelques grandes lignes de la vie de Paul Le Cour, de son vrai nom Lecour écrivain Français, astrologue, ésotériste, chrétien et helléniste, fervent de la civilisation grecque il fut un notable de l’ésotérisme contemporain : il a laissé une documentation de richesses exceptionnelles constituée de photographies, d’Articles diffusés, publiés par l’intermédiaire de Revues et de nombreuses conférences, entre autre à la Sorbonne, (Paris).

En 1946, Paul Le Cour, en véritable précurseur crée ce qu'on appellerait aujourd'hui une "université libre", dans laquelle des initiateurs compétents utilisaient des méthodes novatrices et efficaces, d’enseignement de disciplines aussi variées que les mathématiques, les langues, l'éducation esthétique, la musique, dont le violon, la danse, la peinture le symbolisme.

En résumé il a manifesté tout au long de sa vie une aptitude marquée dans les domaines de la connaissance et de l'élévation spirituelle. Il a donc bénéficié d'une existence de presque 83 ans pendant laquelle il a conservé une bonne forme physique, un enthousiasme juvénile et un grand dynamisme, au point que la veille de sa mort, en quête de renseignements intéressants, il parcourait les rues de Paris à vélomoteur. Il a toujours eu une activité intense, toute sa vie il fut un grand inspiré, gratifié de phénomènes paranormaux, et manifestant des dons tels que celui de l'interprétation des langues (par la pratique spontanée de cabale phonétique). Son intelligence remarquable, son intuition développée, sa sensibilité artistique, son altruisme et son sens critique lui permettaient d'ailleurs d'intégrer harmonieusement ces facultés exceptionnelles.

Paul Le Cour avait toujours l’habitude d’écrire vers 5 heures du matin pour avoir l’inspiration, il a toujours prétendu être en osmose et sous une l’influence pour recevoir des informations ou communications de Claude de Saint-Martin, « le Philosophe inconnu ».

Lors de ses voyages une question lui était posée : A combien marchez-vous à l’heure ? Il avait cette réponse magnifique à la vitesse du siècle : le plus lentement possible.

Il fonda un groupe de recherches sur l'ésotérisme et en particulier sur l’Étude de la Tradition occidentale et la Tradition primordiale celle qui enseigne l’astrologie cette discipline qui permet de progresser sur le plan de la conscience et comprendre la Nature, de laquelle nous apprenons tout. Il était persuadé de la validité des légendes en générales.

Plus profondément, Paul Le Cour a été en effet un des acteurs majeurs qui occupe une place particulière dans l’histoire de l’astrologie du XXe siècle. Il est à coup sûr l’auteur d’un des ouvrages les plus célèbres de la littérature astrologique contemporaine de langue française désigné sous le sigle E.V.A.G (Ère du Verseau. Avènement de Ganymède? Paru en mille neuf cent Trente-sept Il est essentiellement connu dans les pays anglo-saxons.

En vérité il est vrai que Paul Le Cour peut faire l’objet d’une thèse qui apparaît dans le cas de la théorie processionnelle comme une des grandes références astro-prophétiques qui nous conduit jusqu’à l’Ère du Verseau. Il invoque la position du point vernal celui qui indique l’étoile polaire. Ce point vernal se déplace d'une imperceptible rotation polaire dans le sens des aiguilles d'une montre, on sait que le soleil rétrograde tous les 72 ans, à raison de 1 ° degré sur le cadran virtuel des 12 signes du zodiaque, qui sont répartis sur les 360° de la voûte céleste. Donc chacun de ces signes correspond à 30 degrés (12 x 30 = 360°). Comme le soleil recule, ce que les astronomes appellent la précession des équinoxes, il lui faudra pour changer de signe astrologique 72 ans x 30 = 2160 ans. L’année cosmique ce détermine par 72 ans x 360 = 25920 ans.

L’Ère du Verseau, annonce Probablement la fin du christianisme en tout cas de la papauté, ce qui expliquerait le succès du message aquarien dans des pays de culture protestante. Or, tel n’était nullement la position de Paul Le Cour pour qui cela était au contraire le Second Avènement de Jésus.

Nous sommes en train de passer du signe des Poissons à celui du Verseau. Comme l'a dit Malraux : " L'ère du Verseau sera spirituelle ou ne sera pas "

Après sa mort cet ouvrage connu plusieurs rééditions par Jacques d’Arès Ancien Président de l’Association Atlantis, 1962, 1971, 1977 en 1995, il sera aussi édité par Atlantis Editions il comportera un sous-titre, L’Ere du Verseau. Le secret du zodiaque et le proche avenir de l’Humanité. Paul Le Cour apparaît comme une des grandes références astro-prophétiques.

En 1923, puis en 1937, à partir de considérations astrologiques, historiques et prophétiques il lance le thème de l'avènement proche de l'Age du Verseau, d’une certaine façon il sera considéré comme l'un des textes précurseur du mouvement préfigurant l'actuelle vague "New Age".

À l'époque de la parution du Mystère des Cathédrales (1926), des Demeures Philosophales du même auteur Fulcanelli (1930). Paul Le Cour fut un des premiers critiques à en rendre compte à Eugène Canseliet, l’unique disciple de Fulcanelli, vers 1932 il lui demanda de le rejoindre pour collaborer à la revue ATLANTIS, il collabora sans interruption jusqu'à la fin de sa vie terrestre. D’après des bruits de couloir, Paul le Cour savait qui était Fulcanelli.


Monsieur Canseliet avait à cœur de participer aux réunions du comité de rédaction de la revue qu’animait alors Jacques d’Arès. Monsieur Canseliet grand bavard adorait s’entretenir à bâtons rompus de toutes sortes de sujets. Il évoquait bien sûr ses souvenirs sur Fulcanelli et Paul Le Cour.

Paul Le Cour, a su apporter un autre regard sur les choses, qu’il était possible de retrouver dans les symboles des constructeurs de cathédrales, de châteaux et demeures, des traces restantes laissées ici et là, dans l'architecture religieuse permettant aux amateurs sincères et chercheurs désirant d’apprécier l'art chrétien, et aux curieux de symboles de comprendre le sens dissimulé, pour mettre en lumière ses secrets dévoilés, qui se trouvent sur les Principales constructions Historiques.

Il se rapproche vers la fin de sa vie de l'Orthodoxie à partir de sa rencontre avec le Père Jean Kovaleski (1905-1970) il deviendra Mgr Jean de Saint-Denys, de l'Église Catholique Orthodoxe de France.

Notons que l’organisation Atlantis repose géographiquement sur trois charnières : la région parisienne, Vincennes, avec les bureaux de l’Association et la revue avec sa bibliothèque, la région d’Arcachon, Arès avec la Pignada Atlantis et la région de Blois-Amboise berceau des deux principaux animateurs Paul Le Cour, Jacques d’Arès.

Après la disparition de Paul Le Cour, Atlantis fut dirigée par son disciple le Docteur Hollier, à sa retraite, Jacques d’Arès prit la succession comme Président, par la suite après le départ de Marc Thirouin que Paul le Cour avait désigné comme rédacteur en chef de la revue Atlantis Jacques d’Arès, devient rédacteur en chef de la Revue ATLANTIS. Il s'y consacra avec dévouement puisqu’il a été tout à la fois Secrétaire général, président, Sociétaire des Gens de Lettres de France, Écrivain, Conférencier.

En février 1954 Jacques d’Arès légalisera l’Association Atlantis, en Septembre 1955, sort le N° 178 le premier sous l’appellation Atlantis (Revue d’Archéologie scientifique et Traditionnelle) 3000 abonnés environ cette revue fut un des éléments notables de l'ésotérisme contemporain. Au fur à mesure du temps elle a constitué un centre d’Études de la tradition – C.R.ET.- en vu de découvrir le pourquoi et le comment. Elle perdura (91 ans) jusqu’en 2017 avec son dernier N°463.

 

Paul Le Cour est un auteur très prolifique, il nous a donné des slogans illustrant ses convictions profondes, il fit paraître plus d’une quarantaine d'ouvrages. Citons :

Occultisme, fléau du Monde — Tradition — salut du Monde — Amour et Connaissance — Connaitre — Comprendre — Admirer — Aimer — Formule des hermétistes Rose-Croix dont Paul Le Cour indique qu'elle résume sa quête.

Il est l’auteur de plusieurs livres :

La Francisque à travers l'histoire. — Paul Le Cour (1915)

Le "Mercure" de France — Paul Le Cour (1925)

A la recherche d'un monde perdu, l'Atlantide et ses traditions — Paul Le Cour. (1926).

L'Atlantide et la Métaphysique occidentale avecPaul Le Cour (1926)

Le message d'Atlantis — Paul Le Cour (1930)

L'Atlantide et la métaphysique occident Paul Le Cour (1931)

Le "Mercure" de France Paul Le Cour (1931)

Bourges et les alchimistes. Les Palais de Jacques Cœur et de Jean Lallemand Paul Le Cour (1935)

Symbolique Paul Le Cour (1937)

L'Ère du Verseau, l'avènement de Ganymède — Paul Le Cour (1937)

Les animaux. — Paul Le Cour (1937)

Le drame de l'Europe — Paul Le Cour (1938)

La Tunisie et l'Atlantide — Paul Le Cour (1938)

Atlantis — Paul Le Cour (1938)

Léonard de Vinci johannite. — Paul Le Cour (1939)

Poséidon et la chevalerie. — Paul Le Cour (1939)

Le Temple. — Paul Le Cour (1939)

Les Néo-Templiers. — Paul Le Cour (1939)

La Croix rouge des Templiers dans les temps modernes — Paul Le Cour (1939)

Les Néo-Templiers (1705-1870) (1939)  Paul Le Cour

Templiers et Arabes (1939)  Paul Le Cour

Un Sanctuaire de la protohistoire. La Crète et ses mystères. Paul Le Cour (1940)

Siegfried et Perceval. - — Paul Le Cour (1940)

Les Cathares Paul Le Cour (1940)

Le Graal — Paul Le Cour (1940)

La Messe, ritualisme, symbolisme, mystique — Paul Le Cour (1941)

Les Bibles et l'Atlantide — Paul Le Cour (1942)

Hellénisme et Christianisme, Éditions Bière — Paul Le Cour (1943).

Dieu et les Dieux, Éditions Bière — Paul Le Cour (1949).

L'Évangile ésotérique de Saint Jean, Dervy — Paul Le Cour (1950).

Manifestations posthumes, mes rapports avec les invisibles, Dervy — Paul Le Cour (1950)

L'Atlantide. Origine des civilisations, Dervy — Paul Le Cour (1950).

Le Septième sens : l'Aisthésis, Omnium Littéraire — Paul Le Cour (1952).

Saint Paul et les mystères chrétiens, Dervy — Paul Le Cour (1953).

Ma vie mystique, Omnium Littéraire — Paul Le Cour (1955).

Ajoutons-y l'ouvrage posthume Ma Vie Mystique.

 

Et un bel article sur La Triple Enceinte (par Paul Le Cour).

Découverte vers l'an 1800, près de l'église Saint-Lubin, à Suèvres (Loir-et-Cher), localité située au bord de la Loire et aux confins de l'ancienne forêt d'Orléans, un bloc de pierre de 1 mètre 50 sur 0,95M, grossièrement équarri et dont une face aplanie portait une curieuse gravure et un certain nombre de cavités ou cupules. Cette pierre recouvrait l'orifice d'un puits. Elle a été transportée à Blois et on peut la voir actuellement dans la cour de l'ancien évêché devenu musée d'archéologie.

À propos du dernier numéro 463 de la revue Atlantis, en faisant une analyse par la Numérologie des nombres, qui est une science vieille comme le monde qui prend sa source de la Kabbale hébraïque. Elle était déjà pratiquée par les sumériens, les Égyptiens en ont eu recourent pour leurs temples, jusqu’à Pythagore au VIe siècle avant JC.

Einstein dit que l’univers est mathématique et que nous sommes tous des êtres mathématiques. Alors tout est régi selon les nombres, la numérologie permet de mieux comprendre, elle permet de mieux cerner et d’éclairer la personnalité de la revue Atlantis tout en dévoilant les mystères de son Chemin de Vie du fait que les nombres ont des sons symboliques et des Vibrations en résonance.

Alors examinons les 91 ans de longévité de la Revue et son dernier numéro 463.
 

En numérologie cela se décompose :
 

Le nombre 91 est composé de : du chiffre 9 (neuf) représentant l'humanité, l'altruisme. Il symbolise l'idéalisme, la sensibilité, la générosité, et les vocations humanitaires. C’est l’Indication d’un certain savoir.

Le chiffre 9 apporte ses attributs de fins et de conclusions de cycles et de phases, des lois spirituelles universelles, l’intuition et la sagesse intérieure, la foi et l’illumination spirituelle, menant la vie comme un exemple positif, comme le service à l’humanité et le travail de lumière, la compassion et l’empathie.

Le chiffre 1 (un) représente l'unicité, l'unique, un point de départ, un début.

 

Le chiffre 1 ajoute ses vibrations d’accomplissement et de succès, d’ambition, de courage, d’initiative et d’inspiration, de nouveaux commencements et opportunités, d’auto-leadership (motivation et énergie) et d’affirmation de soi, de positivité, de réalisation, d’épanouissement et de bonheur et de création de sa propre réalité.

L’échafaudage du 9 et 1 = 91, c’est une combinaison d’influences et d’énergies

Le 91 peut apporter un talent inné ou parfois de la popularité.

Ce sous-nombre donne des qualités de leader et de meneur d’hommes d’esprit d’initiative, d’idées nouvelles, ainsi que tout ce qui concerne l’humanité ou l’étrange. C’est un message pour garder une attitude positive et optimiste. Cela implique d’être confronté à des fins et à des conclusions qui changeront certains aspects d’une vie, mais resteront positives Une porte se ferme derrière lui tandis qu’une autre s’ouvre devant.

 

Le numéro 463 a un Caractère :
 

« Le chiffre 4 symbolise une réalisation concrète, exprime la volonté et la passion il possède de très bonnes capacités à construire et à réaliser, comme les fondations il a le sens de la persévérance et de l’ordre, assure une vie stable et bien ordonnée.

Le chiffre 6 renvoie vers l’intégrité et l’honnêteté il symbolise la féminité, la beauté, l’amour, l’amitié, il dégage une belle harmonie, et un équilibre presque esthétique, il a une capacité dans la gestion humaine il est un pro de la communication, il apporte l’aide aux gens, il a la valeur de l’exigence le soutien et le sens de la responsabilité le nombre 6 recherche un semblable responsable équilibré, qui a autant de valeurs que lui.

Le nombre 3 représente l’équilibre, l’expression de l’esprit libre-penseur, une grande facilité à communiquer, il a le respect de tous ceux qui l’expérimentent, l’une de ses forces et la sociabilité il vient compléter les valeurs de la positive attitude. Le 3 est aussi un signe très équilibré, qui ne va jamais vers les extrêmes il a l’entendement libre et papillonnant sur tous ce qui l’intéresse.

En numérologie le nombre 463 se compose principalement du chiffre, 4 + 6 + 3 = 13 = Nombre qui nettoie et purifie, le nombre 13 apporte l'épreuve, la souffrance, symbolise la mort, la naissance de l'esprit, c’est le passage sur un plan supérieur d'existence. Nombre relié à la croix à la famille, puisque par réduction théosophique on obtient quatre - 1 + 3 = 4. Représente l'union des trois Personnes de la Sainte Trinité en un seul Être. Simple projection de l'unité, il est le nombre de l'organisation et du rythme parfait. Symbole de la totalité, il est considéré par les initiés comme la racine de toutes choses. Nombre de la force, Chiffre de l'équilibre et le même mot signifie "la Fin " (la mort). ». Mais cette mort porte en elle un renouveau, puisque le 13 a la vocation à laisser place progressivement à la victoire et au couronnement d’un changement d’état d’être.

Atlantis a consacré son existence à aider les chercheurs à retrouver l’essentielle du passé de la Tradition sous toutes ses formes en vue de découvrir le « pourquoi » et le « comment » et leurs évolutions, par les lois d’analogie que développe le symbolisme, méthode universelle de connaissance, et par les voies de l’archéologie ouverte sur toutes les civilisations anciennes et antiques.. Elle s’avère la seule voie capable de nous faire comprendre un certain nombre d’énigmes qui rejoignent très directement les plus récentes acquisitions et découvertes des sciences, des arts des religions du passé qui ne constituaient qu’une seule Science dans les civilisations traditionnelles.

En effet, la mémoire de tous les peuples de la terre fait allusion, à travers symboles, mythes, et légendes, aux connaissances très étendues qu’avaient leurs ancêtres. Ce Savoir, en grande partie occulté, a été conservé et s’est transmis à travers les manifestations les plus diverses de la vie des hommes au cours des millénaires.

C’est cette Connaissance, dégagée de ses altérations et transformations successives, qu’Atlantis a essayée de retrouver, faire connaître, et apprécier à travers la revue (96 pages), qui représente aujourd’hui 44 000 pages, soit 463 numéros.

Atlantis pour beaucoup d’étudiants a été un mécanisme pour apprendre ce qui leur a permis d’approfondir leurs recherches, pour en réaliser des ouvrages de qualité. Merci Monsieur Paul Le Cour.

Depuis sa création, la Revue Atlantis crée par Paul le Cour a été encouragée, plébiscitée et soutenue par de nombreuses personnalités tant morales que politiques, philosophiques ou scientifiques. Voici une liste alphabétique de Membres d’Honneur de la Revue lecteurs ou rédacteurs, qui ont offert leur lumière à la revue Atlantis.

 

M. Amadou, Robert docteur ès-lettres

M. Andrieu Roger membre de l'Académie des Sciences de New York

M. Auclair, Raoul écrivain

M. Fernand Baldet, président de la Société Astronomique de France

M. G. Barroso, de l'Académie brésilienne

M. Henri Blanquart, Ecrivain Conférencier

M. Jean Brun, professeur de philosophie à l'Université de Dijon

M. Pierre Carnac, historien des civilisations anciennes

Mme René Cassin, (veuve du Prix Nobel de la Paix)

M. L. Charbonneaux Lassay

M. Rémy Chauvin, professeur d'éthologie au Collège de France et à la Sorbonne

M. Jean Chevalier, docteur en théologie, ancien directeur de l'UNESCO

M. Jean Clouet, sénateur-maire de Vincennes

M. Yves-Albert Dauges, professeur à l'Université de Perpignan

Mme Marie-Madeleine Davy, directeur de recherches au C.N.R.S.

M. Georges Duhamel, de l'Académie française

M. Antoine Faivre, professeur à l'Ecole pratique des Hautes Etudes (Sorbonne)

M. André Faussurier, physicien, directeur de laboratoire à l'Université catholique de Lyon

M. Louis Germain, directeur du Muséum d'Histoire naturelle

M. Pierre Grimal, professeur à l'Université de Paris-IV, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

M. Edmond Haraucourt

M. Paul Landowski, Membre de l'Institut.

M. Colonel Langeron

M. Hubert Larcher, médecin et Directeur de l'Institut Métapsychique International

M. Raymond Lautié, docteur es-sciences

M. Pierre Lecomte du Nouy, écrivain

M. Roger Lecotté, Conservateur du Musée du Compagnonnage

M. Jean-Charles Legrand, Avocat à la cour, Secrétaire au ministère de l'Information

M. Sylvain Levi

M. le Maréchal Philippe Lyautey

M. René Louis, professeur à l'Université de Nanterre et président de la Société des fouilles archéologiques de l'Yonne

M. Albert Meglin, président de l'Université Populaire de Paris

M. Jean Mellot, Vice-Président de l'Université d'archéocivilisation

M. Mario Meunier, poète écrivain français, helléniste et traducteur de Platon

M. Victor-Emile Michelet, écrivain

M. Pierre Mille

M. Ph. Negris, président de l'académie d'athènes

M. Charles Pagot, professeur, créateur de la méthode de la grammaire dynamique

M. N. Politis, Ministre de Grèce à Paris

M. Raphaël, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Grèce

M. Jean Richer, professeur à la Faculté des Lettres de Nice-Côte d'Azur

M. J.-H. Rosny aîné, écrivain (auteur de La guerre du feu)

M. François Roussel-Despierres, secrétaire d'Etat de Monaco

M. Mario Roustan, Sénateur, ancien Sous-Secrétaire États

M. A. Rutot, de l'Académie Royale Belge

M. Daniel Ruzo, archéologue péruvien et spécialiste de Nostradamus

M. Fortunat Strowski, Membre de l'Institut.

M. Pierre Termier

M. Paul Valéry, de l'Académie Française

Mme Simone Waisbard, archéologue, américaniste et écrivain





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