VOUS SOUHAITENT UNE




BONNE

20






ANNÉE

09





<RETOUR AUX NOUVEAUX REGARDS>
<RETOUR AUX REGARDS DU PILAT>
<RETOUR A LA GRANDE AFFAIRE>












L'An Neuf



Le temps passe et le passé s'éloigne. Ici on lui court après en quelque sorte.

Bienvenue à 2009




   Le petit nouveau est en ligne : http://pagesperso-orange.fr/regardsnouveaux/index.html. Afin de faire connaissance avec Les Nouveaux Regards découvrez < Qu'est-ce que nous allons y présenter ? >.
 
   Patrick Berlier nous y propose un premier sujet alléchant < La Vallée des Merveilles >. Il sera question de dossiers particulièrement soignés ; des auteurs passionnants y développeront des travaux variés.


   Depuis 2003 du chemin a été parcouru ; votre fidélité en est un gage sérieux. + de 50 000 visiteurs par an ; + de 50 pays chaque mois (France 85% ; États Unis 5 % ; puis Italie, Belgique, Suisse et Canada dans un ordre variable).

   La période des vœux demeure très propice aux souhaits et aux améliorations : à du meilleur à venir ! Les Regards du Pilat à leur création, n'auraient pas imaginé "Ce Maintenant". Et Demain alors ?
         


   Le plus à l'écart des vilains coucous qui s'accommodent de plagier autrui ; en ignorant ceux qui inventent des recherches mensongères : eh bien on s'efforcera de suivre notre rythme, une certaine ligne collective !

   Ne pas regarder son passé est un mépris ; refuser d'en faire progresser la connaissance également. Il faut tenir compte que tout le monde n'est pas animé de bonnes intentions. Il faut faire des choix et des tris !
 


   La Chartreuse de Sainte-Croix occupe une place unique dans nos coeurs. Oui, cette année nous sortirons une publication pas ordinaire. Un ouvrage consciencieux qui posera que des pierres inédites à l'édifice !

   Je profite d'ailleurs de ces voeux pour rendre un nouvel hommage à L'Ordre des Chartreux. Le Massif du Pilat est marqué de leurs sages empreintes ; on retrouve leur bonté en s'imprégnant de cette Histoire. 


    Chers amis, Chers internautes, à vous et à vos proches, nous vous présentons tous nos vœux de santé, de joie et de bonheur. Que 2009 vous apporte la paix, que vous trouviez des réponses à vos attentes.

   Je renouvelle de vifs remerciements aux auteurs généreux qui font ce que sont nos sites, des amis ; eux qui contribuent avec leurs articles, souvent très fouillés, et tous les mois de l'année, à enrichir les échanges !


   Indépendamment je ne peux m'engager à lister toutes les aides reçues : c'est impossible ! Un grand merci collectif ; un peu une manière permettant d'éviter d'oublier des attentions tellement méritantes.

   A hauteur de nos moyens, en étant entourés, nous vous accompagnerons du mieux possible en cet An Neuf. Justement on a décidé de vous présenter nos vœux à 9, avec des compagnons, sur des chemins partagés.


   Encore une pensée et vers Georges Pétillon ! Il s'en est allé en laissant de précieuses études réalisées pour le Parc du Pilat il y a + de 20 ans : Le Dossier Pétillon. Merci au Passionné ! Merci pour le Pilat !
    


Thierry Rollat



















L'AN NEUF












LE SECRET DE LA GRANDE PYRAMIDE
UN CONTE D’UN AUTRE MONDE
Tradition annuelle de Patrick Berlier pour le nouvel an sur ce site


On trouve parfois de drôles de choses sur Internet. Laissez-moi vous raconter comment le Web m’a conduit à percer les secrets d’un monde qui, bien qu’identique au nôtre, était j’en suis persuadé un univers parallèle, mais conduisant à une réalité symbolique universelle.

J’avais pris l’habitude de visiter régulièrement le site www.vieuxpapier.com, qui propose une bourse d’échange et de vente de toutes sortes de vieux documents. Le site intègre un moteur de recherche bien pratique, permettant à partir d’un mot-clé de trouver son bonheur dans le fatras de vieux papiers les plus divers qui composent son catalogue. J’utilisais bien sûr le mot-clé « Pilat » pour dénicher les trouvailles les plus bizarres, des cartes postales, des courriers, des manuscrits, des dessins, etc. Il y a de cela quelques semaines, je tombai un jour sur cette annonce :


« LA GRANDE PYRAMIDE DU PILAT »
Tapuscrit d’un auteur anonyme, thèse de géographie sacrée projetant sur le sol du Pilat le diagramme de la grande pyramide de Khéops.
Rédigé sous forme d’un jeu de rôle conduisant le lecteur à découvrir le Saint des Saints.
Une dizaine de feuillets 21 x 27, légèrement défraîchis, quelques rousseurs mais bon état général.

J’étais très intrigué ! Moi qui suis amateur d’énigmes et de devinettes, je sentais que ce « tapuscrit » allait me passionner. Le prix demandé étant raisonnable, pour autant que je puisse en juger vu l’intérêt certain que ce document devait offrir, sans hésiter plus longtemps je cliquai sur « ajouter au panier » et remplis le formulaire de commande.

Quelques jours plus tard l’objet atterrissait dans ma boîte aux lettres. J’ouvris fébrilement le paquet, pour découvrir une liasse de feuilles agrafées, du format indiqué, d’un papier de bonne qualité mais marqué par le temps. Le texte était « tapuscrit » en effet, tapé à la machine. Le document devait donc dater des années cinquante ou soixante, bien avant l’apparition de l’informatique, et même avant l’arrivée du format européen A4 qui dans les années soixante-dix remplaça le bon vieux format 21 x 27. Aucun nom d’auteur, ni rien qui puisse permettre de l’identifier. La machine à écrire employée était sans doute tout à fait standard, plus très jeune vu l’usure de certains caractères, mais l’auteur avait dû utiliser un ruban encreur neuf, bicolore, pour produire un document le plus soigné possible. Le document avait dû changer de mains plusieurs fois. Plié en quatre, il avait dû séjourner dans une poche sans doute, et un autre possesseur avait dû le laisser traîner sans soin, d’où le jaunissement du papier et les tâches de rousseurs. La page de garde portait en son centre, en guise de titre, ces simples mots, qui déjà attisaient ma curiosité :


Page de titre

Dans ce texte censé concerner le Pilat, voilà qu’il était question du Mont Ventoux ! Quant au 264e jour après Noël, je calculai mentalement qu’il devait se situer sans doute en septembre. Le Saint des Saints ? À l’époque de la rédaction du tapuscrit, on croyait encore, sans doute, à la présence d’une pièce secrète jouant un rôle comparable au Saint des Saints du Temple de Salomon. Le mystère commençait dès la page de titre, que je tournai pour accéder à la page 1. L’auteur y donnait ces explications :

Ami qui me lis en ce jour, procure-toi une série de cartes assez détaillées du massif du Pilat et de ses abords, et assemble-les au plus juste pour couvrir tout l’espace du fleuve Loire au fleuve Rhône d’ouest en est, des Monts du Lyonnais aux Monts d’Ardèche du nord au sud, le Pilat occupant le centre de cette zone. Lorsque ce sera fait, passe à la page 2.

J’achetai donc les cartes nécessaires, que je choisis « assez détaillées » comme demandées, soit à l’échelle 1 : 50000, leur assemblage promettant de couvrir pas loin de deux mètres carrés. Des cartes plus détaillées auraient nécessité d’occuper tout un pan de mur, et auraient demandé un escabeau pour aller consulter les parties les plus hautes. Au besoin, j’avais lesdites cartes pliées sous la main, pour vérifier des points de détails. Ce travail réalisé, je contemplai longuement la carte régionale ainsi obtenue et exposée sur le mur de mon bureau, espérant en un éclair de lucidité y voir apparaître la fameuse pyramide. Mais rien ne se manifesta. J’ouvris donc le tapuscrit à la page 2.

Il y a dans le Pilat un lieu-dit « La Pyramide ». Oublie la Pyramide de Vienne, ce faux tombeau de Ponce Pilate, et cherche ce lieu dans la montagne elle-même, non loin du lac perfide où le déicide finit ses tristes jours. Localise-le et place un repère sur la carte à cet endroit. Ensuite cherche vers les coteaux du Lyonnais et localise un second lieu-dit « La Pyramide », entre Givors et Saint-Andéol-le-Château. Place-y de même un repère, et mesure soigneusement et précisément la distance en droite ligne entre les deux points. Passe alors à la page 3.

Localiser la Pyramide dans le Pilat fut chose aisée : j’avais déjà mon idée, confirmée par l’énoncé de ce « lac perfide » où selon la légende Ponce Pilate se suicida, à Chaubouret, près du Bessat. Et surtout je possède le Dictionnaire topographique du Forez, qui recense tous les lieux-dits, écarts, hameaux, etc. Au nom Pyramide je trouvai : « lieu-dit, commune de Bessat ». Comme je le pensais, c’est le nom donné à la colline qui supporte la statue de la Vierge, posée en effet sur un haut socle pyramidal, que je connaissais bien, à la sortie sud du village. Je plantai un petit drapeau à cet endroit. Pour le deuxième point c’était encore plus facile, l’auteur ayant l’amabilité de le situer assez précisément. La Pyramide est en effet sur la D 2 reliant les deux villes citées, à l’embranchement de la D 34. La présence d’un monument à cet endroit est signalée sur la carte détaillée que je consultai pour vérification ; un monument pyramidal lui aussi sans doute, je me promis d’aller voir sur place un jour prochain. Nouveau petit drapeau, puis je traçais à l’aide d’une grande règle un trait de l’un à l’autre. Je mesurai avec soin la distance entre mes deux repères : 59,6 cm, soit 29,800 km sur le terrain. Mais la lumière ne jaillissait toujours pas. Je passai donc à la page 3.

L’auteur avait séparé sa page en deux parties. En haut, il avait dessiné le diagramme de la grande pyramide de Khéops, en Égypte, c’est-à-dire la pyramide vue en coupe avec tout le détail de ses couloirs et aménagements intérieurs.


Diagramme de la grande pyramide

Et dans la partie inférieure de sa page, ainsi qu’en page 4, il avait aligné toute une série de cotes, données avec précision, permettant, ainsi que je le comprenais, de reconstituer le diagramme à une échelle bien plus grande que le modeste croquis dessiné au-dessus. Et puis cette simple phrase :

À l’origine, la hauteur de la grande pyramide était de 149 mètres. Médite sur ce chiffre et lorsque tu auras trouvé passe à la page 5.

149 mètres… Bon, et alors ? 149, 149… 1, 4, 9… Soudain l’éclair jaillit ! Il y avait évidemment un rapport du simple au double entre 1, 4, 9 et 2, 9, 8, les chiffres précédemment trouvés dans la mesure des 29,800 km entre mes deux repères sur la carte. Ben oui, c’est à la fois tout bête et complètement interpellant : il n’y a que deux lieux-dits « la Pyramide » dans la région désignée, et la distance en ligne droite de l’un à l’autre est exactement égale à 200 fois la hauteur de la grande pyramide de Khéops ! Dingue, non ? Mais pur hasard, sans doute. Tout fébrile quand même, je passai à la page 5, où je trouvai ces indications :

Utilise les cotes données en pages 3 et 4 pour reproduire, toujours avec soin et précision, le diagramme de la grande pyramide à l’échelle de ta carte. Attention à placer l’entrée du bon côté, c’est face au Mont Ventoux que tu devras pénétrer dans la pyramide, grâce aux étoiles de Compostelle qui te conduiront au Saint des Saints, 264 jours après l’ouverture de la porte le 24 décembre à minuit. Souviens-toi de ceci : l’ÉTOILE conduit toujours au CŒUR. Lorsque tu seras prêt, passe à la page 6.

Quel charabia ! Bon, je décidai de résoudre un problème après l’autre… Pour commencer, dessiner le diagramme. D’abord les côtés et la base du triangle formé par la coupe de la pyramide. Un trait, bien perpendiculaire à la hauteur, pour former la base, mesurée à l’aide des cotes fournies. Et deux traits pour les côtés, en vérifiant qu’ils étaient bien à l’échelle, et que l’angle formé avec la base était bien conforme à l’angle semblable dans la grande pyramide. Pas de problème, tout collait, il faut dire que j’ai toujours été doué en géométrie. Ensuite, le détail des aménagements intérieurs. « Attention à placer l’entrée du bon côté », prévenait mon mystérieux auteur. Ben, quoi ? Sur son dessin c’est clair, non ? L’entrée est à droite ! Je décidai quand même de me documenter. Un petit tour sur le Net, et j’appris que l’entrée était côté nord de la pyramide, elle pointait même sur l’étoile polaire, qui comme chacun sait indique le nord et offre l’avantage d’être à-peu-près fixe dans le ciel. Ouais ! Mais pour la pyramide dessinée sur ma carte, le nord n’était pas à droite, mais à gauche. Il fallait donc inverser le diagramme, comme dans un miroir.

Dessiner tout le détail des couloirs, des chambres, des conduits d’aération, en multipliant les cotes par 200 et en convertissant les valeurs trouvées selon l’échelle pour obtenir leur équivalent en centimètres sur la carte, me prit une après-midi entière. Mais la pyramide du Pilat prenait forme. Le centre de sa base est donc la Madone du Bessat. Et son sommet est ce monument entre Givors et Saint-Andéol. Je m’étais rendu sur place entre temps : c’est bien une pyramide ou plutôt un obélisque, indiquant les directions des routes. L’angle nord de la pyramide tombe non loin du barrage de Grangent, l’angle sud sur les hauteurs de Saint-Désirat en Ardèche. La chambre principale, dite « Chambre du Roi »… Non, je l’étudierais plus tard, il valait mieux suivre les recommandations de l’auteur. Et me concentrer sur l’entrée donc, puisqu’il me faudrait pénétrer, au moins virtuellement, dans la pyramide… Sur ma carte elle se situe au nord de Saint-Étienne, non loin de la Fouillouse, vers une maison isolée portant le nom de… La Jacques… Hé ! Les étoiles de Compostelle, qui guidaient les pèlerins de Saint-Jacques… La Jacques, c’est mon étoile polaire à moi ! Mais le Mont Ventoux ?

Coup d’œil au Dictionnaire topographique du Forez… Le Mont Ventoux, oui, maison isolée, commune de l’Étrat, anciennement Crêt du Mont Ventour… L’Étrat, ce n’est pas la Fouillouse… A moins que… Ben oui, la commune de l’Étrat s’étend jusqu’aux portes du village de la Fouillouse. Et le voilà sur ma carte, mon Mont Ventoux, juste en face de la Jacques en effet ! Le 24 décembre à minuit, c’est cette vieille histoire de pierres qui se soulèvent pour dévoiler l’entrée d’un trésor à Noël pendant la messe de minuit, c’est juste une indication de date pour trouver quand tombe le 264e jour après le 25 décembre. Autrement dit, c’est le 257e jour de l’année (sauf les années bissextiles !), et pour ça, n’importe quel agenda me donne l’info : 14 septembre, jour de la sainte croix glorieuse… Une étoile, un cœur, une croix glorieuse, je commençais à avoir une idée. J’étais sur la bonne voie, à mon avis, je pouvais passer à la page 6 !

Modère tes ardeurs à te diriger vers le Saint des Saints, ami lecteur, et note quelques coïncidences troublantes. Inscris dans la case n° 1 le nom du lieu situé à l’entrée de la grande pyramide. Puis suis les couloirs intérieurs jusqu’à la Chambre du Roi, et vois tout en haut dans l’angle du « toit » qui la coiffe quel lieu se trouve là. Note-là dans la case n° 2 et compare.

Personne avant moi n’avait noté quoi que ce fût dans les cases dessinées par l’auteur mystérieux. Les précédents possesseurs du document avaient dû abandonner la recherche avant même d’arriver à cette page. Je notai donc de ma plus belle écriture, dans la case n°1 : La Jacques. Puis j’entrai dans la pyramide, suivis de mon doigt le couloir descendant, puis le couloir ascendant, jusqu’à accéder à la Chambre du Roi, qui projetée sur la carte du Pilat s’étend du Collet de Doizieu à la Croix de Montvieux. Et dans la case n° 2 j’inscrivis le nom du lieu trouvé à l’angle gauche du « toit », cette espèce de dalle en accent circonflexe qui coiffe la chambre : Chez Jacquin ! Quasiment le même toponyme en effet dans les deux cases, correspondant aux deux extrémités du cheminement dans la grande pyramide. Hasard sans doute, il ne pouvait en être autrement, mon esprit cartésien m’interdisait d’y voir autre chose. Je repris ma lecture.

Bel hasard, n’est-ce pas ? Je t’invite à en découvrir d’autres. Note quels lieux aux noms assez semblables se trouvent à l’embranchement du couloir descendant et du couloir ascendant, et inscris-les en cases n° 3 et 4. Puis suis le couloir ascendant et note quels lieux aux noms assez semblables apparaissent vers la fin du couloir ascendant, dans sa seconde partie, la plus haute. Inscris-les en cases n° 5 et 6 et compare. Passe ensuite à la page 7.

Je m’exécutai, remarquant à l’embranchement désigné les toponymes Montchaud et Côte-Chaude, ce dernier correspondant à un quartier de Saint-Étienne. Puis en remontant le couloir ascendant, je tombai évidemment, dans l’ouest de Doizieu, sur les toponymes Crêt Montchaud et Côte Chaude. La loi des séries, pensai-je pour me rassurer. Mais j’étais sûr que la suite du jeu allait me réserver d’autres surprises de cet ordre. Je passai à la page 7.

Au premier tiers de la première partie du couloir ascendant tu trouveras le Crêt de Roc. Vois ce qui se trouve au deuxième tiers et inscris-le en case n° 7. Poursuis l’ascension, et note quel lieu marque l’embranchement du couloir horizontal, inscris-le en case n° 8. Prends ce couloir et va jusque dans la Chambre de la Reine. Relève le nom du lieu situé en plein milieu, et inscris-le en case n° 9. Puis prend le conduit d’aération de cette chambre, côté nord, et note les noms des lieux situés là où il débouche sur la paroi de la pyramide. Inscris-les en cases n° 10 et 11. Alors compare les cases 7 et 11, puis les cases 8, 9 et 10.

Amusé, intrigué, je fis ce qui m’était demandé. Je suivis le couloir ascendant, notais le Crêt de Roc, quartier et cimetière de Saint-Étienne bien connus. Au deuxième tiers de cette partie basse du couloir se trouve le Bois d’Avaize, nom que je portai en case 7. À l’embranchement du couloir horizontal je découvris le lieu-dit La Loge, que je notai en case 8, non sans me dire que ce toponyme-là était particulièrement répandu dans nos régions. Mais évidemment, au beau milieu de la Chambre de la Reine, qui se situe non loin du Saut du Gier, à nouveau le lieu-dit La Loge. Et au débouché du couloir d’aération, le Grand Logis… voisinant la Côte d’Aveyze ! Le jeu de rôle mené par l’auteur anonyme me conduisit à trouver encore les lieux-dits Sibertière et Côte Sibertière, l’un au début de la seconde partie du couloir ascendant, l’autre au débouché du conduit d’aération nord de la Chambre du Roi. Et d’autres encore, qu’il serait trop fastidieux de rapporter ici dans le détail, exposés toujours de la même manière, en page 8 du tapuscrit.

Finalement, en page 9, l’auteur reprenait l’ensemble du diagramme, en le projetant cette fois sur une carte sommaire du Pilat. Il avait placé en rouge les villes de Saint-Étienne, Saint-Chamond, Rive-de-Gier et Givors, ainsi que l’indication du nord comme sur toute carte. Il y ajoutait d’autres indices, comme par exemple l’hypothétique Chambre d’Hérodote située quelque part sous la chambre souterraine, dont certains textes anciens donneraient l’emplacement précis, mais que personne n’a jamais trouvée. Cette chambre correspondrait sur la carte du Pilat au village de Saint-Régis-du-Coin, et plus exactement au hameau des Confins, un nom certes bien choisi pour l’occasion ! Et encore au centre du triangle formé par la pyramide, là où dans une maquette il est possible de faire momifier un morceau de viande, ainsi que mon auteur le rappelait, le hameau bien nommé aussi : Le Maigre ! Tapé en rouge sur la carte… Beaucoup de coïncidences, quand même… Le diagramme, peu précis, usé par le temps, n’était guère plus explicite, mais n’importe qui peut, comme je l’ai fait, en tracer un scrupuleusement sur une carte et l’étudier plus en détails.


La pyramide du Pilat : projection du diagramme sur la carte de la région

La page 10 portait ces simples mots :

Au 264e jour après Noël, ami, soit le 14 septembre, jour de la Sainte Croix Glorieuse, si tu suis l’étoile pour trouver le cœur, tu seras digne de pénétrer dans le Saint des Saints, cette chambre sphéroïdale située à la verticale de la Chambre du Roi, connue par la Tradition Séculaire, mais à laquelle personne n’a jamais pu accéder. Tout au moins, si certains l’ont fait, ils se sont tus à jamais et ont emporté le secret dans leur tombe.

Puis en page 11, un agrandissement de la partie supérieure du diagramme de la pyramide, auquel l’auteur avait simplement rajouté l’emplacement du Saint des Saints. Facile dès lors de reporter cette indication sur ma carte. Et je découvris, 12 cm au-dessus de la Chambre du Roi, donc du Collet de Doizieu, à quel lieu particulièrement important du Pilat il correspondait… Vais-je vous le révéler, à vous qui me lisez et m’avez suivi jusqu’ici ? Non, je crois que je vais vous laisser chercher… 12 cm au-dessus de la Chambre du Roi, à l’échelle de la carte cela représente 6 km sur le terrain. 6 km au nord-est du Collet de Doizieu, en ligne droite, cherchez bien…


Emplacement du Saint des Saints

Mais non ! Le Saint des Saints n’est pas là où vos esprits fiévreux commencent à l’imaginer… Il n’y a pas de Saint des Saints, dans la grande pyramide de Khéops ! Les Américains ont mesuré le rayonnement cosmique de certaines étoiles, depuis la Chambre du Roi. L’altération de la radiation concorde avec la traversée d’une masse de pierre compacte, correspondant au volume plein au-dessus de la chambre. S’il y avait un vide, quelque part dans la masse de la pyramide, l’affaiblissement du rayonnement stellaire serait différent. La vérité est ailleurs. Le Saint des Saints n’est pas dans la pyramide, il n’est pas dans le Pilat non plus, ou plus précisément il n’est pas matériel mais spirituel. L’auteur du document demandait page 12, in fine, de rechercher une certaine croix du Pilat, dont les enseignements que l’on peut en tirer constituent selon lui le véritable Saint des Saints. La projection du diagramme de la pyramide sur la carte du Pilat n’a pour seule finalité que d’aider à situer la croix. Une croix ornée d’une ETOILE percée d’un CŒUR, qui nous rappelle ce grand principe spirituel : « si le soir venu vous dirigez votre regard vers les étoiles, au-delà de l’infini des astres c’est votre propre cœur que vous découvrirez ».


Une certaine croix du Pilat

En réalité le Saint des Saints est en chacun de nous, il est le réceptacle de nos plus belles pensées, de nos aspirations les plus pures, de notre moi profond. En un mot il est notre âme. Mais comme pour le Saint des Saints de la grande pyramide, tel que l’imaginaient les anciens, nous avons trop souvent oublié le chemin qui y conduit. Je vous souhaite de trouver, en cette nouvelle année, votre Saint des Saints, quel qu’il soit ! Tous mes vœux de bonheur et de santé vous accompagnent en ce nouveau millésime. Que 2009 voie la réalisation de tous vos projets et l’accomplissement de toutes vos idées.

Ah oui, j’allais oublier… Tout ce que je viens de vous raconter, naturellement, et comme je vous en ai prévenu en introduction, se déroule dans un univers parallèle, ou dans une autre ligne de temps. La preuve, c’est que « chez nous » le site www.vieuxpapier.com n’existe pas. Mais l’enseignement de mon histoire est universel. Trouvez le bon chemin, et le Saint des Saints vous sera ouvert. C’est toute la grâce que je vous souhaite !



Patrick Berlier




 




Pour les regards du Pilat, l’année 2008 s’est écoulée au rythme que nous lui connaissons bien maintenant : chaque mois, de nouveaux reportages, dossiers, articles, photos, invités viennent enrichir l’histoire de notre Pilat. L’an passé, je souhaitais que ces contributions plurielles apportent à chacun sa part de réponse et je pense sans trop m’avancer que ce souhait fut en partie exaucé.

Dans sa forme tout d’abord, puisque fidèles à leurs engagements, les Regards du Pilat ont pu justement vous offrir cette pluralité d’opinions indispensables à la compréhension de notre passé. Autant de points de vue qui nous rappellent sans cesse qu’il n’existe pas toujours une vérité unique, disions-nous l’an passé !

Dans son contenu ensuite, puisque chaque mois ce sont de nouveaux sujets ou bien des compléments inédits qui vous sont proposés ; chaque mois, ce sont encore de nouveaux intervenants qui viennent témoigner de leur savoir.

Enfin, dans les espérances qu’il laisse transparaître pour l’avenir : chaque nouveau dossier, chacune des recherches qui sont engagées, chacun des témoignages qui nous parviennent, et même s’ils apportent à chaque fois leur part de réponse, apportent aussi de nouvelles interrogations auxquelles il nous faudra répondre.

Que souhaiter de plus alors pour 2009 ? Eh bien souhaitons simplement que ces nouvelles interrogations animent pleinement nos sens et que pour cette année encore les regards du Pilat sachent répondre à vos attentes.



Eric Charpentier









L’inexorable horloge égrène ses heures et nous emmène vers le terme de 2008.

Thierry ayant eu la gentillesse de me demander quel était mon regard sur cette année qui s’achève, voilà ce que je peux dire :

Au fil des mois écoulés, je me suis souvent enrichi à la lecture des articles parus dans les pages des Regards du Pilat.
Tous n’avaient pas pour moi le même intérêt, mais tous étaient imprégnés de la même passion. Beaucoup m’ont apporté un éclairage nouveau et révélé un point d’histoire ignoré de moi. (Et il y en a énormément !)

Que tous les auteurs en soient ici vivement remerciés.

Le bilan de 2008 vient donc efficacement compléter tout ce qui a été écrit et dit dans les années précédentes sur l’histoire de notre beau Pilat, dont l’épicentre est bien évidemment Sainte-Croix-en-Jarez !

Bien que me refusant à distribuer des accessits – ce qui serait prétentieux de ma part – qu’il me soit permis ici de citer trois signatures sans lesquelles RDP ne serait pas ce qu’il est :

- Thierry ROLLAT.
- Eric CHARPENTIER.
- Patrick BERLIER.

A vous  tous, mes sincères félicitations pour votre travail, merci de m’avoir permis d’aussi agréables et passionnantes lectures et permettez-moi de vous souhaiter tous mes meilleurs vœux pour 2009.

Bien amicalement.


Jean-Claude Ducouder




     




Chers Amis internautes, bonjour,

L’année 2008 vient de s’achever, mais voilà que soudain l’année 2009 nous salue bien bas. Une année qui s’efface, c’est une vie qui sans va, mais – miracle de la vie – une autre vie commence.

« Il est né le Divin Enfant », le Sol Invictus ou Soleil Invaincu, salué par les  pontifices Solis,  renaît tel le Phénix de ses cendres.
2009 ! Par Dionysos, ce millésime ne peut être qu’un bon cru ! Au gui l’an Neuf répétaient jadis les hommes du Moyen Âge ainsi que les enfants pauvres qui allaient à la porte des gens aisés, quémander quelque aumône. L’expression vient de O Ghel an Heu qui pour nos ancêtres Celtes signifiait : « Le blé germe ! ».

Au solstice d’hiver, parait-il au sixième jour de la Lune, le Druide revêtu de la saie blanche prononçait l’incantation et coupait le gui sacré, montrant ainsi que la nature revivait.
 
Puisse cette nature renaissante et vivifiante, à laquelle je m’associe, vous apporter un bon et heureux An Neuf …



Michel Barbot




 




Amis internautes du site « Les Regards du Pilat », à ceux qui ont les yeux tournés vers la source mystérieuse de la tradition, évidemment ce n’est ni la géologie, ni l’archéologie, mais il ne faut pas s’en désintéresser, l’étude des symboles et des mythes servira davantage, et pour certains la vérité prendra un autre visage que celui de la beauté.

Il semble d’ailleurs, qu’à l’aube de l’histoire humaine, il y eut ce que l’on appela la « révélation ou tradition primitive » dont les anciens documents nous ont transmis plus ou moins déformés la reconstitution ; c’est à cela que s’est consacré depuis 83 ans l’Association Atlantis. (www.atlantis-site.com). Des légendes et symboles venus du plus lointain passé se dégagent des lumières capables d’éclairer le chemin sur lequel l’humanité s’avance, au risque de s’en égarer. Enfin pour couronner l’ensemble de cette présentation, qu’il me soit permis de formuler des vœux de prospérité pour l’œuvre entreprise par Thierry Rollat, et dont Atlantis est une expression.

C’est bien à Thierry Rollat que revient le grand mérite d’avoir créé un site dynamique et vivant qui apporte connaissance, joie et réconfort à un grand nombre d’internautes qui  « surf » sur le sentier de la vérité, l’homme à la barre consacre temps et énergie à la mise en lumière du passé à travers le présent.

Je saisis également l’occasion pour remercier tout spécialement l’ensemble des amis et collaborateurs d’Atlantis qui sont dans la nef pour ce voyage symbolique, à la conquête de la toison d’or et ceci pour le plus grand profit de chacun de nous.

Bonne année 2009 qu’elle apporte d’autres éléments (qui dérangeront peut-être) dans l’information de notre histoire encore très méconnue.



Bernard Maligne
Vice Président de L’Association ATLANTIS









Nous tournons la page 2008 pour une nouvelle année. 2009 ans d’Histoire et bien d’avantage d’histoire. François Mitterrand a dit un jour « Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité ».

Il y a quelques années déjà, j’ai eu la chance de croiser sur les Chemins secrets du Pilat d’autres passionnés de l’histoire de notre belle région. C’est une bande de camarades vieux loups de mer, capitaines au long cours ou marins d’eau douce ne demandant qu’à s’embarquer à la quête de notre passé.

Rendons nous au travers de cette histoire à l’an 1623 où dans cette contrée étaient prononcés sous la plume de l’abbé Louis Jacquemin les mots suivants «  Ton pais, ta patrie, que l’oblieux silence a caché jusqu’icy, aux peuples de la France.  Je te feray scavant de ses antiquitez ; je te veux faire voir toutes ses raretez ».

C’est bien dans ce même esprit que je vous souhaite, amis du Pilat, une très bonne année 2009.



Rémy Robert




 



UNE ANNEE 2009 D’EXCEPTION, CROYEZ-MOI !

Au moment où chacun commence à classer dans ses archives personnelles cette année 2008 finissante, il n’est pas très difficile d’accoler le sous-titre « année de crise » au dossier. Au moment où ces lignes sont écrites, l’actualité quotidienne nous apporte de nouveaux développements, dont on a hâte d’en lire le mot fin.

Les Cassandre de tout poil nous annoncent d’ailleurs une année 2009 cataclysmique, ce qui me rappelle immanquablement la vision de l’an de grâce 992, qui annonçait la fin du monde en l’an Mil, on en connaît la suite !

Pour vous adresser mes vœux 2009, je pourrais ainsi reprendre la phrase d’Yves Montand de 1986 qui fit florès :  « La crise ? quelle crise ? vive la crise ! »

Gageons que de cette situation intenable, les hommes de bonne volonté trouveront les clefs d’une nouvelle voie, celle de la Sagesse, par exemple.

Cette Sagesse que l’on peut alimenter des leçons du passé, ce passé qui n’est pas forcément synonyme d’âge d’Or, mais dont on peut tirer des enseignements.

A chacun de prendre part à l’écriture de l’histoire du monde, en trouvant au fond de soi un désir, une envie, un rêve qui va le guider pour conduire sa vie, le temps au moins de l’année nouvelle qui s’annonce.

Les trois sites relatifs aux mystères et légendes du Pilât animés par l’ami Thierry Rollat peuvent vous proposer d’alimenter vos pistes de rêveries, de réflexions, d’introspections et d’après ce que j’en sais, le programme que vous ont concoctés tous les complices de la bande, Patrick Berlier en tête, devrait être d’une richesse inégalée.

Pour ma part, j’ai repéré dans l’actualité 2008 une découverte à mes yeux majeure, qui n’a pas eu tout le retentissement qu’elle méritait, mais qui servira de thème central à mon prochain roman. Son écriture va mobiliser une partie de mon énergie. Il s’agit pas moins que de repérer la Pierre Philosophale et le Trésor des Templiers. Excusez du peu !

Alors, Bonne Année à tous et rendez-vous lors de la prochaine Fête du livre 2009 à Saint-Etienne pour partager avec moi.



Adonis Lejumeau




 




Au gui, l'an neuf !

L'expression de nos ancêtres druides au solstice d'hiver « O Ghel an Heu » (Que le blé lève !) qui deviendra « Au gui, l'an neuf » est la bienvenue aujourd'hui pour cette nouvelle année qui pointe le bout de son nez. Perturbée par les crises financières, les évolutions climatiques et tant d'autres conflits, nos sociétés actuelles verront-elles un futur aussi propice que ces sociétés du passé ? Le blé lèvera-t-il ? Le futur peut faire peur, mais ne nous affolons pas, par définition du futur, tout est possible. Aussi incertain soit-il.

Alors, après les 930 000 000 km que nous venons de parcourir ensemble autour du soleil, à près de 100 000 km par seconde, c'est reparti pour un nouveau tour ! La terre tourne pour nous, même si elle ralentit un peu. La dernière minute de 2008 aura une seconde de plus ! Profitons-en alors ! Profitons de cette seconde et de toutes celles qui feront cette nouvelle année et arrêtons nous, contemplons, réfléchissons...

Au gui, l'an neuf !

Le gui est une plante étrange : ni arbre, ni arbuste. Cette plante n'a pas de racines et ne peut se développer qu'en parasitant un arbre dont il perce l'écorce pour en extraire eau et minéraux. Un peu comme l'être humain et la Terre, il échappe aux règles habituelles du monde végétal, ignore le cycle des saisons et possède son rythme propre.

Comme le houx, le sapin, l'araucaria (une espèce vieille de 600 millions d'années), et comme beaucoup d'autres plantes, le gui reste vert même en hiver. Il symbolisait pour les Celtes l’espoir de vie et de pérennité, la victoire recommencée de la lumière sur les ténèbres…

Cette victoire est-elle encore possible pour l'humanité. J'aime à le rêver.

Mais ce n'est pas gagné. Pour ce faire la connaissance doit passer avant le portefeuille (voir Le Temps d'une Histoire, mon ouvrage présenté dans la Librairie clin d'oeil du site). Et c'est dans ce sens que le site Regards du Pilat et tous ceux qui y contribuent apportent, à travers leurs recherches et leurs connaissances, leur pierre à l'édifice.

Le Pilat, ses villages et leurs habitants, ses sentiers et leur parfums, ses ruisseaux et leurs chants, ses histoires et leurs secrets, sa préhistoire et son mystère nous ont apporté, encore cette année écoulée, d'intenses et infinis instants de bonheur partagés sur le terrain et sur internet.

Espérons qu'il en soit encore ainsi en 2009 !

Espérons d'autres découvertes, d'autres rencontres, et que notre patrimoine, de la préhistoire à nos jours, soit toujours mieux connu, reconnu et mis en valeur.

Merci à tous ceux qui y contribuent et Au gui, l'an deux mille neuf !



Philippe Monteil




 

 
MERCI A TOUS ET POUR TOUT


Réfléchir, échanger, partager, comparer !



Cherchez bien, vous allez trouver en 2009 !













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BONNE ANNÉE ET BONNE SANTÉ A TOUTES ET A TOUS