Malheur à l’officier sans réseau comme DREYFUS

Chapelant était un officier sorti du rang et non de Saint-Cyr, ceci explique cela…

La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera  (Emile Zola).

Après de nombreuses communications partagées avec monsieur Serge Barcellini contrôleur général des armées en 2012 qui portaient sur le sort des Fusillés pour l’Exemple et notamment celui de Jean-Julien Chapelant mis en exergue durant la grande guerre, le ministère des anciens combattants sensible à mes arguments a considéré le  9 novembre 2012 que le temps de  la réparation était enfin venu.

La stèle élevée depuis le 11 octobre 2014 à Beuvraignes (80) sur le lieu même de son martyr confirme le fondement de toutes les démarches engagées depuis 100 ans et par déclinaison la justesse de cet ouvrage. Reste un dernier pas à franchir, la levée de sa condamnation. Face à l’opprobre qu’a soulevé son exécution, face à l’actualité inquiétante dont souffre la France, ce fait marquant entre dans le cadre des manifestations légitimes dont notre pays a besoin.

                                                                                              Christian Rollat

Au mois de juin 2015  mon livre était déjà dans le tuyau depuis  2009 avec le chapitre contenu dans Revivre les Années folles.

L'Ouvrage DISPONIBLE

Reconstitution ici d’une scène d’un fusillé pour l’exemple. Chapelant est le seul que

l’on exécutera grièvement blessé sur un brancard, laissé sans soin durant 4 jours !

     Vous avez vécu le geste hautement symbolique de la stèle dressée sur le lieu même de son exécution à Beuvraignes dans la Somme où après avoir fait graver le texte d’inauguration dont j’ai eu le privilège de prononcer en présence des autorités nationales, régionales et communales le 11 octobre 2014 et de la ligue des droits de l’homme (voir livre).

Le marbrier de Roye Ghislain GRENIER à l’œuvre septembre 2012

Lors de l'inauguration discours de madame la Préfète de la Région

Sur la stèle

I C I à Beauvraignes

-           

A proximité du hameau des Loges, près du bois du même nom, à 20 m face à cette stèle, le sous-lieutenant Jean Julien Marius CHAPELANT âgé alors de 23 ans, une jambe brisée, a péri sous les balles françaises le 11.10.1914 à 9 h 45.

Ses derniers mots adressés au brancardier Sabatier furent : « Je meurs innocent, on le saura plus tard. Ne dis jamais rien à mes parents ».

Presqu'un siècle s'est écoulé et le 9 novembre 2012, monsieur Kader ARIF secrétaire d’état au ministère des anciens combattants, lui attribua au nom de l’Etat Français la mention « Mort pour la France ».

Ici présent en ce jour du 11 octobre 2014 pour l’élévation de cette stèle en sa mémoire, un nouveau pas vers la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple est franchi en son nom.

Sur le socle partie basse

-         Officier du 98ème R.I, responsable de la 3^ème section de mitrailleuse en première ligne depuis le 1 octobre au Bois des Loges,  J.J.M. CHAPELANT cerné, prisonnier, sera blessé au combat le 07.10.1914. En rampant il arrivera à rejoindre les lignes françaises. Déclaré sans preuve de capitulation, il sera fusillé arbitrairement le 11.10.1914. Ligoté sur un brancard adossé à un arbre fruitier, son corps fut enfoui dans une fosse commune proche. 100 après, nul ne sait où sont ses restes… L’affaire Chapelant n’est pas close.

Texte de Christian Rollat

De gauche à droite Serge Barcellini, Michel Monard, Christian Manable (voir livre)

Stèle de BEUVRAIGNES découverte par madame Nicole Klein préfète de Région

Ci-dessous l’inauguration d’une stèle dédiée à Chapelant fut inaugurée en 2011 sur la commune de de CRAPEAUMESNL
le long du Bois des Loges en présence de mes amis figurant sur la photographie suivante. Stèle dont ils furent bien entendu les instigateurs.

Ci-dessous commémoration le  11  octobre 2014 à Crapeaumesnil.

Mes amis Lanvin, Floret, Dufour et le Maire de la commune.

Nécropole de Beuvraignes où 1857 corps reposent dont 23 compagnons à Jean-Julien Chapelant y figurent. Le 7 octobre  1914 jour où Chapelant aura les jambes brisées par les balles (allemandes) ce qui expliquent je présume que l’on cachera son corps (voir mon livre). Selon le J.MO, ce ne sont pas moins de 55 poilus du 98^ème qui tomberont. Dans la nécropole il en manque 22. Où sont-ils ?  

De notre région seulement Bertholon Claudius natif de Saint-Paul en Jarez (ne figurant pas actuellement sur le monument aux morts) et Pons Joseph de Saint-Etienne… apparaissent sur le registre des 1854 anciens combattants de 14-18 tombés le 7 octobre. Ils manquent Gachon Antoine Marius de Pélussin ; Charreyron Blaise de la Talaudière ; Magnin Marius de Lyon ; Massardier Jean-Marie de St-Julien en Jarret (aujourd’hui St-Chamond) ; Paullenard de Saint-Sauveur en Rue, Oriol Marius de Doizieu ; Orelu Pierre Marie de Saint-Nizier de Fornas ; Moine Christophe Claudius de Saint-Julien en Jarret (aujourd’hui St-Chamond); Pons Joseph de Saint-Etienne, Tardy Joannès claudius de Verin etc… la liste est longue.

Pour le sous-lieutenant Chapelant et le sergent major Girodias ils avaient été mis à un endroit précis ce qui explique leur absence volontaire (voir livre) de BEUVRAIGNES … Un combattant figure dans la nécropole « mort pour la France » alors qu’il a été fusillé par la France ! (voir livre).

Un plus grand nombre de mort pour la France apparaissent étant du 16^ème R.I et 92^ème RI. La lecture des JMO pour les familles concernées serait très utile.

-         Vous avez apprécié à juste titre la reconnaissance  « de Mort pour la France »  obtenue pour Chapelant le 9 novembre 2012 du fait du dernier dossier transmis au ministère des anciens combattants en août 2012 et de l’ouvrage concommittant (voir au verso) REVIVRE LES ANNEES FOLLES  avec le chapitre sur « l’assassinat du Poilu Chapelant » Martyr des cours martiales qui laissait présager une suite…

-         Vous avez eu connaissance de l’espace commémoratif qui est désormais consacré aux fusillés pour l’exemple aux Invalides

L’ouvrage est préfacé par le conseiller spécial du ministre des anciens combattants monsieur Serge Barcellini maître de conférences à Science Po aujourd’hui Président général du Souvenir Français  (200 000 adhérents).

J'ai transmis hier le  20 10 15 à 18h en mains-propres à l'Hôtel de Brienne à PARIS le livre CHAPELANT l'autre Vérité (*) à l'occasion du départ du Contrôleur Général des Armées Serge Barcellini du cabinet de Jean-Marc Todeschini (à gauche sur la photo); Serge Barcellini est au centre.  

(*) Un livre a été donné au Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense à l'intention du Président de la République François Hollande.

-         Vous désirez une conférence ou  acquérir l’ouvrage :  asterix@orange.fr

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