Thierry Rollat |
Février
2019 |
Des
signes venus
d’ailleurs Nous
sommes dans le Pilat, nous sommes invités dans un hameau du
Pilat rhodanien, en
un lieu que l’on ne va pas déterminer plus
précisément afin de préserver une
tranquillité bien légitime aux occupants de la vieille
bâtisse que nous allons
évoquer. Il
est parfois des signes, des traces, des
indices, livrés à la postérité qui ne
peuvent pas laisser indifférent. Ici
l’enduit (un crépi ancien) a protégé l’œuvre
mystérieuse sur laquelle nous
allons maintenant nous pencher. Un incendie, survenu en 1978, a
même complètement
ravagé cette maison d’un autre temps, mais là encore le
badigeon qui cachait ce
ou ces messages a fait fonction de pare-feu si l’on peut dire. Ils ont
été
protégés et préservés ; aujourd’hui,
ils nous conduisent vers un
questionnement.
C’est
un passionné, qui porte ce dossier de
recherches méticuleuses à bout de bras depuis une bonne
dizaine d’années. Nous
ne le nommerons pas et nous pouvons préciser que nous sommes
reconnaissants
qu’il nous fasse partager ses travaux, précis et
documentés. Ce monsieur a déjà
frappé à plusieurs portes et les hypothèses
s’additionnent, on pourrait ajouter
utilement. Ces
signes venus d’ailleurs se trouvent au-dessus
d’une cheminée. L’environnement géographique semble
indéniablement templier
puisqu’à deux cent mètres de notre maison
énigmatique se trouve une ancienne
maison forte remarquable des Templiers du Pilat rhodanien,
magnifiquement
rénovée. Pour des raisons de conception, des
différents aménagements successifs
au fil des siècles de la pièce concernée, ces
signes ne peuvent pas dater de
l’époque du Temple car la cheminée est apparue en une
époque indéterminée
certes mais post médiévale, c’est certain. En
restant bien dans et autour de la maison aux
signes, jetons un œil averti vers et dans le puits qui parait lui aussi
d’un
autre temps. Nous le notifions seulement pour le fait qu’il peut
être primitif
et remonté aux origines de la maison ? L’eau, c’est
toujours un indice sur
le choix d’un lieu que l’Homme décide d’occuper.
Ci-dessus
le schéma à
l’échelle des signes au-dessus d’une cheminée A
présent, essayons de nous concentrer un peu
mieux sur notre sujet et sur le schéma à l’échelle
ci-dessus. Nous ne comptons
pas donner ici de début d’explication, pas d’hypothèses
probables ou probantes.
Nous faisons appel à vous cette fois. Bien sûr nous avons
bien quelques idées
plus ou moins précises mais à quoi bon influencer une
recherche que nous voulons
avant tout ici vulgariser tout en lui conférant toujours son
premier cachet qui
est celui de la discrétion vis-à-vis des
propriétaires qui nous ont aimablement
donné la permission de diffuser ce sujet présenté
notamment donc sous la forme
d’un dessin. Une
personne de renom a vécu dans cette maison
au 17ème siècle, elle se nommait Marguerite de
Rochefort. Des
membres de sa famille assez illustre ont occupé, un temps, le
Château de La
Valette sur la commune de Pélussin. Ce site de La Valette n’est
pas neutre non
plus mais ce n’est pas notre intention dans l’immédiat d’entrer
dans une étude
plus approfondie ici même ; il pourrait nous réserver
bien des surprises
pourtant. Le
lieu, le site mentionné par ces signes venus
d’ailleurs, fait partie du testament d’Isabeau d’Harcourt (au milieu du
15ème
siècle) qui elle-même venait d’hériter de tous les
biens des Seigneurs de Roussillon.
C’est Châteauneuf qui est précisément visé.
Il n’est pas neutre de se retrouver
dans les pas de la Grande Famille de Roussillon, car Guillaume vers les
années
1275 fut très proche des Templiers. La
maison aux signes possède une âme
d’antan ; de merveilleux escaliers, aux petites marches, d’un
temps révolu,
nous mènent vers ce qui fut sans doute auparavant une autre
entrée que celle
que nous connaissons aujourd’hui dans la pièce concernée
par les marques du
passé. Cette pièce au 20ème
siècle fit longtemps office à la fois de
chambre et de cuisine ; nous ne connaissons pas sa vocation
première. Ces
signes sont donc aujourd’hui sauvegardés, avec un cadre en bois
et sous verre,
après avoir bien failli faire les frais d’une belle
rénovation d’ensemble de la
demeure guidée en cela par les ravages de l’incendie
déjà évoqué. A
défaut de pouvoir qualifier ces traces
exceptionnelles, d’œuvre d’art, ceux revenant à la
paternité d’un artiste,
notons qu’ils sont soignés tout de même et ne sont pas le
résultat d’un travail
ordinaire. On peut, en revanche, s’avancer sans peur de se tromper en
affirmant
que le noir résulte du charbon de bois et le rouge pour sa part
de la brique. Il
est alors important de souligner qu’un
Maitre tailleur de pierres, vécut ici même, il y a
plusieurs siècles. Il serait
peut-être tentant d’écrire que ce dernier est l’auteur de
ces signes venus
d’ailleurs mais rien ne le prouve non plus, alors méfions-nous. Si
les réponses manquent aux questions, ces
dernières sont en grand nombre et nous espérons que vous
allez aussi beaucoup
vous en poser à votre tour car effectivement nos réponses
actuelles nous
paraissent bien trop insuffisantes. L’échange,
thierry.rollat2@gmail.com,
voilà ce que nous recherchons,
l’échange pour avancer dans cette énigme passionnante
dont nous sommes loin
d’avoir fait le tour. La photo et le schéma peuvent vous
aider ; nous
l’espérons. Qui, quand et pourquoi ces signes
ésotériques ici en Pilat
rhodanien, à vous de répondre si ces derniers vous
inspirent ? |