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Par Notre Ami Eric
CHARPENTIER
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Un
Sujet abordé dans l'Ouvrage de Qualité qui vient de sortir
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Le Mètre Mégalithique Réflexion
autour d’un passé oublié du site de Sainte-Croix.
Cette
courte
intervention sur les pages du site des Regards du Pilat fait suite
à la
conférence organisée par l’association patrimoniale
Visages de Notre Pilat le 2
avril dernier et viendra compléter celle-ci sur un
élément d’importance :
le système métrologique. Depuis
bientôt deux ans le site de la chartreuse de
Sainte-Croix-en-Jarez et des
Roches de Marlin délivre ses secrets les plus anciens :
« Sur les
traces d’une géométrie mégalithique » est la
première partie d’un travail qui s’attache
à présenter les éléments d’une Architecture
Sacrée qui répondent à une Science
Mégalithique que nous avons aujourd’hui totalement
oubliée. C’est également le
titre du livre qui devrait être achevé d’imprimer d’ici
quelques jours ainsi
que du film disponible en coffret DVD.
J’ai
souhaité consigner dans ce livre et dans ce film, les
éléments qui me
permettent d’envisager qu’il existe à Sainte-Croix et aux Roches
de Marlin, une
géométrie mégalithique conforme à celles
observées sur d’autres sites
néolithiques mondialement connus : Carnac en France,
Stonehenge ou Avebury
en Angleterre, New Grange en Irlande, … Cette géométrie
se manifeste par des
principes qui ont été mis en évidence par Howard
Crowhurst en Bretagne et qui
dans les grandes lignes peuvent se résumer par l’implantation de
mégalithes à
partir de formes géométriques sacrées
(carré, triangle équilatéral, bicarré,
triple-carré, …) parfaitement orientées sur les axes
cardinaux Nord/Sud et
Est/Ouest, mais aussi parfaitement proportionnées selon des
mesures et des
nombres qui ont un sens sacré. Ces principes ont permis de
mettre en évidence
qu’il existe à Sainte-Croix-en-Jarez un Tracé
Régulateur datant précisément de
l’époque néolithique, sous-jacent au plan de la
chartreuse médiévale. J’ai
pu
exposer par exemple qu’une mesure commune de 56 mètres existait
dans le tracé
de la chartreuse médiévale de Sainte-Croix comme dans
celui des Roches de
Marlin, ce qui n’était pas sans poser quelques
difficultés : comment en
effet admettre qu’une même mesure est présente sur deux
sites que plus de 3000
ans séparent ? La réflexion sur ce sujet m’a permis
de comprendre que
cette mesure était finalement pleinement liée au lieu
d’implantation du site
(sa latitude) et que par conséquent les principes constructifs
de l’époque
néolithique s’étaient, d’une manière ou d’une
autre, transmis au moins jusqu’au
moyen âge ; certes sous des formes différentes. J’ai
pu exposer qu’une
mesure de 56 mètres à l’époque néolithique
avait pour équivalence 27 Toises
mégalithiques, unité de mesure utilisée par les
bâtisseurs de mégalithes et que
cette même mesure avait pour expression 100 coudées
à l’époque de la construction
chartreuse de Sainte-Croix au 13ème siècle.
Nous
aurions
pu arrêter notre réflexion ici et simplement conclure que
27 renvoie à des
notions lunaires pour les bâtisseurs du néolithique et 100
à un nombre sans
doute parfait pour ceux du moyen-âge. Mais à mon sens,
cela consisterait à
élucider un peu trop vite cette problématique
métrologique ! Que faire en
effet des nombreuses mesures rencontrées tant sur le site des
Roches de Marlin
que sur celui de Sainte-Croix et qui sont bel et bien exprimées
en mètre ?
Rappelons que le Grand rectangle d’Or du Sainte-Croix
médiéval est aux
dimensions de 182 x 112 mètres, qui sont les proportions
parfaites de l’Homme
de Vitruve de Léonard de Vinci (1.82 m de hauteur et 1,12 m au
nombril) ;
que le nombre 364 se retrouve exprimé à Marlin aussi bien
en mètre qu’en toise
mégalithique ; …etc. Non,
à
l’évidence, le « mètre »
était une mesure connue des bâtisseurs
néolithiques. Ce constat se trouve d’ailleurs confirmé
par les travaux d’Howard
Crowhurst sur bien d’autres sites mégalithiques … Nous savons
encore que les
égyptiens connaissaient la mesure du mètre, 2500 ans
avant Jésus Christ, car
elle faisait partie intégrante de leur système de mesure
en coudées royales
égyptiennes… Certains égyptologues pensent même que
cette mesure du
« mètre » était une mesure
secrète, … sacrée ? Ce
qui me
pousse à soutenir cette opinion, c’est que le Tracé
Régulateur de Sainte-Croix
délivre un message encore plus impressionnant ! Car oui,
les bâtisseurs du
Sainte-Croix mégalithique connaissaient le mètre… mais
leur Mètre… Un Mètre
plus juste que celui que nous avons établi à
l’époque révolutionnaire … Ce
Mètre, je
le nomme arbitrairement le « Mètre
Mégalithique » et c’est l’étude du
tracé de Sainte-Croix qui nous le dévoile. Je n’en dirai
pas plus ici si ce
n’est qu’en utilisant cette unité de mesure j’ai pu constater
que non seulement
les principes de géométrie mégalithique
définis par Howard Crowhurst gagnaient
en précision, mais qu’en plus cette mesure permettait de
confirmer par le
calcul mathématique l’ensemble de cette théorie. En
définitive, la mesure du site mégalithique de
Sainte-Croix/Marlin est bien
celle de 56 Mètres Mégalithiques et ce n’est d’ailleurs
pas un hasard s’il
existe une corrélation exacte entre 56, la Toise
Mégalithique et le Mètre
Mégalithique. Mais ceci est une autre histoire…
A Saint-Sorlin, le 12 mai 2016
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