pj roisey

Ce lieu mégalithique, mentionné comme lieu- dit sur le cadastre, a influé des interprétations assez intéressantes auprès de plusieurs chercheurs. Ce site fut dégagé en 1978, par l'archéologue Charles Rivollier et son équipe. Ils réalisèrent des sondages dans le sol qui ne révélèrent absolument rien. Puis, en lien avec le professionnel pré-cité, un spécialiste local, amateur, Henri Panier, s'impliquera sur de nombreuses années, dans des recherches poussées, ceci dès le début des années quatre- vingt. Une nouvelle génération, planche à présent sur ce sujet vraiment intriguant.
Ici, deux roches de granit similaires sont exposées autour de constructions en formes de U. Il semblerait que l'une d'elle soit orientée au soleil levant, au solstice d'été et l'autre toujours au soleil levant, mais au solstice d'hiver.
L'archéologue voyait en cet endroit des autels d'eau et de feu. Mais, Monsieur Panier déploya lui de précises et consciencieuses expériences aboutissant plutôt à la conclusion que nous nous trouvions en présence d'un très vieil "observatoire primitif", conçu pour essayer, il y a peut être près de 4000 ans, de mesurer la Terre !
On parle depuis du méridien de Pierre Juton. Ce point "stratégique" pourrait avoir servi en des époques reculées à mesurer une circonférence, alors que l'on nous apprend aujourd'hui, que pendant des lustres nos ancêtres ont pensé que la terre était plate ! Des connaissances "scientifiques", datant de plusieurs milliers d'années se sont sans doute volatilisées dans la nature : c'est une évidence. Les puits de connaissance qu'étaient les druides, en sont un exemple que trop parlant. Ces savants d'un autre temps, ne retranscrivaient aucune de leurs précieuses connaissances. Ils apprenaient par coeur des recettes et des formules ; la disparition des premiers a entraîné celle des seconds.

Le professeur, "père adoptif" de ce site splendide, précisa à l'époque, qu'un "observatoire" identique se trouvait en Iran. Force est de constater, qu'il y ait un rapport ou non entre Roisey et l'Iran, qu'en matière de mégalithe, des données sûrement primordiales se retrouvent souvent à l'identiques aux quatre coins de la planète. De mystérieux travaux effectués sur les pierres intriguent de part leur universalité, la réalisation des cupules en sont un exemple frappant. Le ciel, le soleil, les étoiles et les constellations, en fonction des saisons et de la rotation de la terre, prennent la forme d'un début d'explication aux inspirations communes des terriens d'il y a trois ou quatre mille ans. Pierre Juton, contient également les caractéristiques d'un site mégalithique pouvant être qualifié de classique, à savoir que l'on retrouve des cupules, des bassins et aux alentours des tumulus etc. C'est seulement là, le signe qu'il y avait de la vie autour. On peut même observer en revanche un présumé dolmen, écroulé, comme déséquilibré au niveau des cales qui le soutenaient. Si c'en est vraiment un, le mystère s'épaissit lourdement. Ils sont rares en Pilat, une seule main suffit pour les compter.

Thierry Rollat