Mai

2016



Par Notre Ami
Jacques Laversanne


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Chaussitre et le mystère saint Martin
 

Des randonnées faciles qui s’offrent au promeneur parcourant le plateau du Haut-Pilat, celles de Chaussitre sont parmi les plus connues.

La Société d’Histoire du Pays de Sant-Genest-Malifaux a successivement consacré à ce site emblématique en 2015 un DVD, Chaussitre d’hier et d’aujourd’hui de Michel et Marie-Bernadette Stouff, et un chapitre entier du guide LIGER Le canton de Saint-Genest-Malifaux dans la collection Le patrimoine du département de la Loire, ouvrage collectif d’une équipe d’amoureux du Haut-Pilat (renseignements sur shpsgm.canalblog.com ou les matins du premier samedi du mois au local de l’association, derrière la mairie de Saint-Genest-Malifaux).

Le crêt de Chaussitre est un sommet granitique d’environ 2,5 km de diamètre qui s’élève d’une centaine de mètres au-dessus des hameaux environnants. Il confine à Saint-Genest-Malifaux au nord et se partage entre les communes de Marlhes et de Saint-Régis-du-Coin où se trouve le crêt proprement dit. Sa position isolée par rapport aux autres sommets lui confère une vue dégagée sur une grande partie du Massif Central et sur les crêtes des Alpes.

Qui sait aujourd’hui que son sommet, à 1245 m, derrière le relais hertzien, servit de point de visée pour les Cassini, Jacques et son fils César-François, lors de l’établissement de la première carte détaillée de la France au XVIIIe siècle ? Un monogramme gravé sur le plus haut rocher, mêlant les lettres de leurs noms et prénoms, en témoigne probablement.

Qui, passant devant l’humble croix de fer à l’entrée du chemin menant à la ferme du sommet du crêt, se souvient d’Antoine Mirandon ? Parti pour Saint-Étienne le matin du dimanche 18 décembre 1808, cet homme de 61 ans mourut étouffé par la neige soulevée par la Sibère à quelques dizaines de mètres de sa maison. Son fils ne le retrouva que le 29 décembre.

Qui encore se souvient du crêt de Chaussitre de l’immédiat après-guerre, nu et couvert de pâtures, que parcouraient, des prémices du printemps aux premières neiges de l’automne, les troupeaux de vaches et de moutons menés par les petits bergers, très jeunes employés de la ferme familiale ou d’un patron. Pourtant, nous leurs devons d’avoir conservé un nom pour chaque pierre remarquable du crêt : Pingaule, Carriole, l’Airellier, la Taissonnière, etc.

Par contre, tout le monde sait que saint Martin est passé par là, qu’il y a sa pierre avec un bassin qui “dénoue” les enfants tardant à marcher. Avec un peu de chance, vous y rencontrerez même quelqu’un, ancien ou parfois plus jeune, que ses parents ont mené là aux bras se faire “dénouer” et qui serait redescendu sur ses pieds…

Il est probable que le nom même du crêt provienne du bassin guérisseur : la cistre, la corbeille au sens religieux du terme, de pierre ou de la pierre, la chau.

Alors qui est ce saint Martin faiseur de miracles ?

Le saint historique

Le saint historique vivait au IVe siècle, d’abord cavalier dans l’armée romaine, il se voua par la suite à une vie d’ermite et nommé évêque de Tours, il n’en continua pas moins à pratiquer une ascèse des plus rigoureuses au monastère de Marmoutier. De son vivant même, la légende s’empara de lui et en fit un pourfendeur de démons, un évangélisateur acharné, maître des animaux et des éléments. À Valadon, un petit oratoire familial représente une “charité saint Martin” : saint Martin en garnison un hiver à Amiens donne la moitié de son manteau de légionnaire, l’autre moitié appartenant à Rome, à un pauvre qui se révèle être le Christ.


La charité saint Martin de Valadon

Nous avons la chance de disposer d’une biographie du saint écrite par un disciple qui l’a côtoyé : la Vita martini de Sulpice Sévère que tout un chacun peut trouver aujourd’hui sur le net. Le texte mélange biographie et récits miraculeux. Quand le fantastique l’emporte, Sulpice Sévère donne la parole au moine Gallus, compagnon de Martin ne s’exprimant qu’en gaulois. On peut raisonnablement supposer que c’est une création littéraire pour asseoir un discours par trop invraisemblable aux yeux de certains lecteurs de Sulpice Sévère.

Les exégètes du texte sont partagés sur la date de naissance de Martin : vers 316 sous l’empereur Constantin, qui donna droit de cité à la religion chrétienne, ou vers 336. Fils d’un officier, Martin était obligé de servir dans les légions romaines d’après un édit de Dioclétien visant à limiter la part des barbares dans l’armée. Dans les deux cas, 316 ou 336, il est né à une période où les persécutions des Chrétiens sont supposées avoir cessé et où une vie d’ascèse de moine reclus est le plus sûr moyen pour atteindre le paradis.

À l’appui d’une vie longue, dans des propos tardifs, Grégoire de Tours le voit mourir en 397 à 81 ans mais, c’est une figure courante du récit de la vie des saints que de les faire mourir vieux dans leur lit, fût-ce le lit de cendres de la cellule monacale de Martin, ou très jeune en martyr. Cette version convient à un service “normal” dans les légions soit 25 ans !

À l’appui de la vie courte, le récit même de son contemporain Sulpice Sévère qui ne le fait rester que 5 ans dans la troupe d’élite des cavaliers de la garde impériale. Ayant refusé de combattre à Worms (en Allemagne) des Germains qui revenaient de piller les Gaules, le césar Julien le condamne à être exposé sans armes entre les lignes ennemies. Miracle : une demande de négociations des Germains lui sauve la vie mais il serait étonnant que le césar ait conservé dans sa propre garde un soldat refusant de se battre !

Martin se voua par la suite à une vie d’ermite et appelé par les fidèles comme évêque de Tours (malgré son aspect misérable !), il n’en continua pas moins à pratiquer une ascèse des plus rigoureuses au monastère de Marmoutier. C’est un homme de son temps qui s’accorde de l’esclavage alors pratique courante et qui se montre particulièrement machiste : la femme est impure et doit se cantonner à servir l’homme. Il est faillible. Ainsi, s’il convertit sa mère, il ne peut convaincre son père d’abandonner les cultes païens. Lors du procès à Trèves de l’évêque d’Avila, Priscillien, qui prêche une forme de christianisme gnostique, il échoue à  empêcher l’empereur Maxime de faire mettre à mort Priscillien. C’est la première persécution officielle d’un Chrétien par des Chrétiens et le seul voyage dont on soit vraiment certain pour l’évêque de Tours.

Pourtant, de son vivant même, la légende s’empara de lui et en fit non seulement un guérisseur mais aussi un pourfendeur de démons, un évangélisateur acharné, voyageur infatigable, maître des animaux et du feu et grand abatteur d’arbres sacrés. Il est même devin et prédit sa mort à l’empereur Maxime. Nous essaierons de comprendre pourquoi  ce Martin-là se prétend en butte aux attaques de Mercure.

Le saint de la pierre saint Martin

La pierre saint Martin raconte une histoire bien différente. À la limite des sapins, cette grande dalle d’une centaine de mètres carrés, inclinée vers le bourg de Saint-Genest, présente en son centre une source autrefois pérenne et une trentaine de cavités naturelles. Des reliquats de roche schisteuse, n’ont pas été digérés par le magma granitique. Plus tendres que le granite, ils ont été plus facilement érodés et se retrouvent aujourd’hui en creux. Par contre leur enveloppe, durcie au contact du magma, dessine une lèvre en relief autour des cavités. L’imagination des hommes a fait le reste.

En haut de la pierre, le long du sentier montant au crêt, une croix de fer forgé signale le lieu saint. Près d’elle deux croix bouletées gravées dans la pierre disparaissent sous les impacts répétés des bâtons de marche à bout ferré, véritable plaie pour les pierres gravées : l’acier est plus dur que le granite ! Une plaque en céramique du Parc naturel régional du Pilat situe les différentes pierres du crêt.

Situé au tiers supérieur de la dalle, le bassin guérisseur des enfants “noués”, est une vasque naturelle visiblement aménagée par l’homme. Adaptée à la taille d’un enfant de 3 ou 4 ans, elle comporte un emplacement pour la tête, un pour le dos et un bassin où seuls les pieds sont mouillés, précaution utile à près de 1200 m d’altitude ! Le niveau d’eau peut être rehaussé en disposant un bouchon de mousse dans le canal d’évacuation et en puisant de l’eau dans la source juste en-dessous, autrefois considérée comme un bénitier. Les témoignages sur le recours au bassin, il y a encore quelques décennies, sont nombreux. Il en est de même de la pierre saint Martin de Rambert sur Saint-Just-Malmont. Celle de Feugerolles a été détruite au XIXe siècle, le propriétaire étant exaspéré par sa popularité ! On compte encore dans le département de la Loire une trentaine de pierres et de fontaines dédiées au saint dont la plupart sont réputées guérir les troubles locomoteurs des enfants (V.Durand 1876, J.Verrier 2009).


Le bassin guérisseur de la pierre saint Martin

Une légende vivace est attachée à la pierre. Contée en 1876 par le vicaire Garnier de Saint-Genest-Malifaux à l’historien régional Vincent Durand, elle ne varie que par quelques détails dans la bouche des “petits bergers” ou dans celle des derniers témoins de l’utilisation du bassin. Un saint Martin cavalier, chevauchant un coursier prodigieux, aurait sauté de la tourbière de Gimel à Chaussitre. Son cheval aurait posé la pointe du sabot au pied de la croix du Champ creusant une cavité de la taille d’un pied réputée autrefois elle-même guérisseuse, la croix étant dite alors croix saint Martin.


Plan de la pierre saint Martin de Chaussitre

Arrivé à la pierre saint Martin (après un saut de 5 km), le cheval aurait dérapé dans la pente et on en voit encore la glissade au-dessus de la source. Le bassin pourrait être la marque de son genou. Quatre sabots sont marqués dans la roche, deux en haut, deux en bas. Le plus net est en bas un trapèze arrondi d’une quarantaine de centimètres de large. L’effet de bourrelet créé par la croûte durcie de la cavité donne l’impression d’une marche sur un sol encore mou, un graveur inconnu a augmenté l’effet en sur-creusant le front du bourrelet (en bas de la photo), un second graveur a tracé deux profonds sillons suggérant la patte dont on ne sait quel palmipède géant.


Un des sabots du cheval de saint Martin

Selon la légende, saint Martin est descendu de son cheval en bas de la pierre et on voit nettement l’empreinte de ses grands pieds nus remontant la pente comme si le granite n’était qu’une terre encore molle. Des traces plus petites, sous la source, seraient celles d’enfants probablement guéris par le bassin, d’autres y voient les pattes du chien du saint. Des empreintes encore plus petites seraient celles de son bâton. Martin se serait assis au bord de la pierre, pour les uns au niveau du bassin, pour d’autres à côté de la croix de fer forgé. Le vicaire Garnier montrait même les boutons du manteau du saint gravés dans le dossier du siège, allusion très chrétienne à la chape, le manteau que le saint avait partagé avec le Christ (d’où notre mot chapelle).

On ne sait si, comme à Bussière, au nord du département, d’après la légende rapportée par Vincent Durand, Martin a fait jaillir l’eau de la source du bout de son épée pour désaltérer ses soldats recrus de fatigue… Toujours est-il qu’il s’est ré envolé vers l’ouest, comme le soleil dans sa course, non sans laisser la trace d’un sabot voire de la queue de son cheval devant la ferme de Valadon et trois empreintes de sabot au niveau du barrage des Plats (déjà perdus du temps de Vincent Durand) pour se poser enfin à Rambert sur la crête entre Jonzieux et Saint-Just-Malmont, 9 km plus loin ! Il repartira encore vers Feugerolles puis Périgneux, autant de pierres aux bassins guérisseurs des enfants “noués”.


La pierre saint Martin vue du bas

Un dieu celte derrière le saint chrétien

Voilà donc un saint pas très catholique, un cavalier prodigieux qui donne aux eaux de ses sources et de ses bassins une parcelle de son pouvoir de parcourir le monde sans fin donc de marcher. À une époque où l’on transformait les dieux romains en démon, où l’on christianisait les anciens dieux celtes pour évangéliser plus facilement les populations des campagnes, saint Martin vint à propos couvrir de son manteau le dieu-père des Gaulois qui venait de subir pendant au moins quatre siècles le voisinage envahissant de Jupiter, Mars et Mercure.

Sans écrit, il est difficile, voire impossible, de connaître les récits mythologiques qui sous-tendent cette figure de dieu universel. Imaginez un instant qu’un conflit nucléaire détruise notre civilisation et que bien plus tard, en l’absence des Saintes Écritures à jamais consumées, des descendants des rares survivants fouillent notre pays pour reconstituer nos propres croyances. Qu’en penseraient-ils ? Que nous avions un culte des animaux : le coq omniprésent de nos monuments, le mouton, en fait l’Agneau Pascal, et le pigeon, la colombe du Saint Esprit. Nos saints et nos saintes seraient pour eux dieux et déesses multiples dominés par une déesse-mère, la Vierge Marie, de loin la plus représentée. Ils peineraient sans doute à reconnaître le Fils de Dieu dans notre crucifié et en déduiraient sans doute, que nous pratiquions de bien cruels sacrifices humains. Et pour peu qu’ils retrouvent une inscription concernant l’Eucharistie, ils se demanderaient si nous n’étions pas anthropophages…

Que savons-nous de plus de la religion gauloise ? Ce qu’en a écrit César : Le dieu qu'ils honorent le plus est Mercure. Il a un grand nombre de statues ; ils le regardent comme l'inventeur de tous les arts, comme le guide des voyageurs, et comme présidant à toutes sortes de gains et de commerce et aussi que Minerve enseigne les éléments de l'industrie et des arts. Pour les pays voisins, nous disposons d’écrits postérieurs à la christianisation : Les conquêtes de l’Irlande et pour la Germanie et la Scandinavie L’Edda islandaise, de loin le récit mythologique le plus cohérent. Le dieu père universel est probablement l’Ésus (le dieu) Teutatès, on l’interprète comme un “dieu de la tribu”, son nom doit plutôt signifier “dieu du peuple” au sens de l’ensemble des hommes. Son équivalent irlandais serait le Dagba, le bon dieu, et celui des nordiques Odin dit aussi Alfadr, le père universel. Il a la science, la sagesse et l’art poétique, dans ce dernier cas il est dit Ogmios dans les Gaules, Ogma en Irlande. Ce dieu habite avec les autres dieux, les Ases, au ciel contrairement à la famille de Jupiter qui vit sur une montagne. Mais surtout, juché sur son cheval merveilleux à huit jambes, armé d’une lance prodigieuse et accompagné de son armée des guerriers morts au combat, Odin sillonne les neufs mondes que soutient l’arbre de vie, toujours en guerre contre les géants et les démons… et il périra à la fin lors du “Crépuscule des dieux”, vaincu notamment par le grand serpent de mer et le loup monstrueux. Mais le monde renaîtra.

Son épouse est la déesse protectrice des mariages et dispensatrice de tous les arts. Ce couple divin qui voit tout et sait tout peut effectivement être comparé à Mercure et Minerve. D’où sans doute l’acharnement de Martin à s’en prendre à Mercure et à couper les arbres sacrés, arbre de vie soutenant les neuf mondes des Celtes.

Ce couple divin a enfanté des jumeaux : le “clair” et “le sombre” qui symbolisent l’été et l’hiver. Le fils clair est sans doute le “genus”, le fils, peut-être un proche parent mythique de notre saint Genest.

Par ailleurs, Odin a délégué la foudre et la protection des hommes contre les être maléfiques au dieu au marteau Thor, sans doute le Gaulois Taranis, peut-être recouvert par Éloi, le bon saint qui veut que tout soit remis à l’endroit, y compris la culotte du roi Dagobert sinon… le roi ne pourra pas procréer et la dynastie s’éteindra ! L’équilibre entre le sauvage et le domestique est lui, dévolu au dieu manchot Tyr qui se déplace avec ses génisses blanches. Il ne vous rappelle pas quelqu’un ?

Qu’avaient de commun le grand dieu celte et Martin ? Peut-être simplement des noms phonétiquement proches, maro signifiant grand en gaulois, tes le dieu, Martin devait ressembler à quelque chose comme le grand dieu.

La pierre avant saint Martin

Mais, avant la légende de saint Martin, que signifiait cette pierre pour les hommes ? Si, avec les yeux de la foi, on observe les deux premières empreintes des pieds nus du saint, le pied droit est à gauche et vice-versa ! Or, un animal a les plantes des pieds symétriques des nôtres : c’est l’ours. Quelqu’un a accentué le bourrelet devant les pieds et transformé une des cavités rondes situées deux pas au-dessus. Profitant de deux sillons disposés dans la pente, il a martelé cinq griffes comme si un ours grimpait la pierre et la griffait du bout de ses pattes avant. L’artiste, car c’en est un, devait être un chasseur à qui les cavités de la pierre évoquait un ours grandeur nature, peut-être son totem, plutôt qu’un homme fût-il un saint. Quant à la glissade du cheval, elle évoque un possible polissoir pour les haches et herminettes de pierre polie, la présence de la source et d’une roche grenue mais fine a pu permettre aux bergers d’il y a quelques millénaires de s’adonner au travail fastidieux du polissage.


Pied droit de saint Martin ou patte arrière gauche d’un ours ?

L’ours qui hiverne, comme l’oie et le martinet qui migrent, sont des animaux attachés au nom de Martin, peut-être parce que le dieu qu’il remplace était maître du cycle des saisons. Une légende maintes fois racontée pour saint Amand comme pour saint Martin, veut que l’âne qui porte les bagages du saint soit dévoré par un ours et que le saint oblige l’ours à devenir son porteur. Il y a probablement là une confusion entre l’âne et l’ane, mot désignant la cane ou l’oie. L’oie migratrice apparaît quand l’ours se cache pour hiberner et s’en va quand l’ours se réveille.

Il est possible aussi que l’oiseau de proie qui renseigne le dieu-père sur les faits et gestes des hommes soit présent lui aussi à Chaussitre à travers la pierre du “racou” ou “rachou”, perdue au sud de la pierre Pingaule, tout comme le loup qui l’accompagne a sa pierre à côté de la grande croix et de la table d’orientation. Ce n’est qu’une partie du mystère de Chaussitre…

Nous vous proposons un parcours pédestre de découverte du crêt de Chaussitre d’une demi- journée en partant du parking de l’auberge du Sapt de Saint-Genest-Malifaux, en passant par le Sapt,  la “voie romaine” (en fait les vestiges du chemin pavé menant de Saint-Genest à Prélager sous l’Ancien Régime), la ferme de Valadon et sa charité, la pierre saint Martin, les pierres Pingaule et Carriole, la croix monumentale et la table d’orientation pour redescendre sur Valadon puis le Sapt. Bien d’autres promenades et de paysages, changeant au fil des saisons, s’offriront à vous depuis les nombreux parkings tout autour du crêt. Chaussitre garde encore pour beaucoup le caractère envoûtant d’une montagne sacrée baignée de légendes où chacun peut donner libre cours à son imagination.

 

Bibliographie

Durand V., « Note sur le culte de saint Martin », dans Congrès scientifique de France quarante deuxième session T.2, Société éduenne, 1878.

Sève J. et M., Saint-Régis du Coin aux confins du Forez et du Velay, C.L.A.C., 1998.

Verrier J., Chrétiens ou païens ? Le culte de saint Martin en Forez, Créer, 2009.



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