L’envers
de la médaille sous la Révolution
dans
notre région
Pour
certains la Révolution Française c’est loin, pour
d’autres elle n’est pas
encore terminée. Ce constat est vrai dans les deux cas. Par
contre les non-dits
durant cette époque n’ont pas tous été
dévoilés c’est vrai aussi. Il faut dire
que la Révolution n’est pas née spontanément, ce
qui dérange.
Elle
a été fomentée dans l’ombre par des guides
éclairés tels Charles de Montesquieu,
François Voltaire et Jean-Jacques Rousseau qui
n’envisagèrent pas un instant voir
les révolutionnaires encadrés par la
franc-maçonnerie s’entredéchirer entre eux
après avoir voté la Constitution civile du clergé,
la vente des Biens Nationaux
à vils prix et trouvé des prête-noms dont ils
abusèrent pour acheter loin de
chez eux …
Louis
XVI lâché par la noblesse et le clergé a
payé pour ses prédécesseurs et
l’arrestation de la famille royale à Varennes le
21 juin 1791 sifflera la fin de
l’Ancien Régime que la nuit du 4
août 1789 et la Grande peur dans les
campagnes avaient déjà bien entamé. Si cette
partie de l’Histoire même
controversée est partiellement connue, notamment les
subtilités malsaines des
cahiers de doléances, les paiements en espèces et les
dévaluations de
l’assignat, la libération des mœurs dans les abbayes, la
fermeture des prieurés
annonçaient rien de très réjouissant. Le sang
devait couler.
Par
contre la face cachée de la Terreur qui
débutera en septembre 1792
jusqu’à la
chute des équipiers Montagnards à Robespierre le 27
juillet 1794 a été totalement
déformée, voire occultée
volontairement…
A contrario, la Terreur Blanche était prévisible
après toutes ces atrocités
impunies comme à Lyon ci-dessous… Aujourd’hui encore la
Vème République a beaucoup
de mal à reconnaître que la déclaration des droits
de l’Homme d’août 1789
a
été littéralement bafouée et la
Constitution de l’An I du 24 juin 1793 est
restée au fond du tiroir.
Mitraillage
au canon et achèvement des victimes
Dans
ce 9ème ouvrage historique de
360 pages, Christian Rollat emmène les lecteurs voir le
vécu des
Sans-culottes, devenus qu’on le veuille ou non
pour une large majorité les Sans-dents aujourd’hui. La
Révolution
n’a pas changé grand-chose en considération, mieux elle
aurait tendance au
seuil de 2019 a renoué avec le
passé
depuis un an… Ce livre est un ouvrage historique où tous les
faits cités sont
réels (malheureusement). Ils permettront au lecteur
d’appréhender certaine
personnalité actuelle avec plus de circonspection. Un conseil
s’impose.
Replacez-vous dans le contexte de l’époque où il est
indéniable que des
avancées notables ont été réalisées,
mais à quel prix si l’on tient compte de
l’adage trop simpliste des socialistes de l’époque « que l’on ne fait pas d’omelette sans casser des
œufs »…
Paris
a dirigé la France sous la Terreur de a à z depuis juillet 1789. De ce côté-là on ne
voit pas beaucoup
de changement en 2018. Des villes d’une
certaine importance comme Lyon, Saint-Etienne, Nantes, Avignon,
Marseille,
Nîmes, Tarascon, Montélimar, Angers, Bordeaux seront
prises en mains par des
émissaires parisiens, souvent des oratoriens instruits,
cultivés « défroqués »
pas très catholiques, c’est le moins que l’on puisse dire. Elles
se sont
révoltées souvent à quel prix !
Des
villes moyennes (riches) à l’époque
comme par exemple Feurs ou Montbrison subiront des exactions qu’il
fallut
inventer… Des villages seront totalement anéantis en
Vendée et dans le
Vaucluse… (*)
(*)Les
Allemands n’auront eu qu’à copier durant la 2ème
guerre mondiale
en 1944
Dans
le Parc du Pilat, j’ai relaté quelques faits loin
d’être anodins
concernant Loire/Rhône, St-Pierre de Bœuf, Pavesin, Ste-Croix et
Longes avec
Vitet à la Jurarie.
La
guillotine perfectionnée pour faire « moins
souffrir les désignés suspects, s’est
imposée durant pratiquement deux
ans afin de calmer les fortes têtes sans jeu de mots. J’ai
souligné le fait
récurrent que les citoyens étaient
considérés
en fonction de leurs revenus ; La délivrance du
fameux
sésame pour rester en vie, le
certificat de civisme permettait de trier les victimes, les
emprisonner, le
cas échéant en cas de besoins d’argent, séquestrer
leurs biens les vendre ou
les voler, coucher dans leur lit, les
juger en 10’ et les décapiter. 34 guillotines sur le territoire
français guideront
la politique des Jacobins sous la houlette de Fouquier-Tinville qui
surpris subira
le même sort que les « enragés ».
Le
peuple a cru au changement.
La disette aidant, on força la royauté à
réunir les Etats généraux, puis à
doubler le nombre de ses représentants (1200). Les
femmes dites éclairées
montèrent au créneau afin de faire valoir leurs droits et
de monter à
l’échafaud… Les laboureurs, les seuls sans perruque avec une
petite queue, au
sein de l’assemblée auront bien du mal à prendre la
parole. Les bourgeois,
disons les notables et les professions libérables vont
littéralement balayés la
noblesse et prendre le pouvoir. Ce sera le cas dans notre
région, dans le Pilat
où les anciens syndics deviendront Maires
et notables la plupart du temps. Le droit de vote ne sera
réservé à l’élite
comme auparavant. Cette nouvelle organisation mise en place dans les
moindres
petits villages, organisés en districts puis en cantons
dès 1790 n’avait rien de
démocratique. Une
organisation jugée très vite insuffisante par Paris qui
voulait tout contrôler
et qui pour ce faire, installa un contre-pouvoir local : le comité révolutionnaire. Vous allez le
découvrir. Le moindre chef de famille était
répertorié, nombre d’enfants,
revenus, biens à séquestrer.
J’ai tenu à
prendre de multiples exemples des évènements vécus
dans le Lyonnais, le Forez
et le Dauphiné, des scènes difficiles à imaginer
de nos jours. Vous ne
ressortirez pas intact de cette lecture, là où la vie ne
tenait qu’à un fil,
une époque où la délation deviendra la
pièce maîtresse des Jacobins. Toute
interprétation avec la vie actuelle n’est pas un hasard, comme
je l’ai dit dans
le 4ème de couverture ci-dessus.
Christian
Rollat
Ce
livre est disponible dans la
vallée du Rhône Ampuis presse, Condrieu librairie Chavanay Leclerc… dans le Pilat :
Pélussin la Presse et la Maison du Parc, Maclas la Presse,
Saint-Julien-Molin-Molette
la Presse, Bourg-Argental librairie Presse ; à
Saint-Etienne Librairie de
Paris, le Forum, Saint-Chamond Plaisance, l’Horme Super U centre
culturel, Givors
Cultura, Vienne Lucioles et Passerelles, Vermeille à Salaize sur
Sanne, Roussillon, Péage de Roussillon et deux autres magasins
de
presse, Loire/Rhône. Bien entendu,
auprès de l’auteur
en lui envoyant un email à asterix@orange.fr et bien entendu la FNAC de votre choix en
France que vous cliquez sur Internet ou Decitre Lyon. Vous recevez dans
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