DOSSIER REPORTAGE REGARDS DU PILAT
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MARS 2015










par Les Aventuriers des Mégalithes Perdus


Découvertes mégalithiques à Trèves

 

 

Il y a quelques années, Jean Eynaud, le maître des énergies , fonda le « Groupe de Vienne » dont les membres se retrouvaient une fois par mois autour d’un lieu particulier ou d’une chapelle romane. Avec le temps, le groupe vécut une lente agonie. Michel Lhortolat et Jean Villard  décidèrent de continuer leurs investigations dans le cadre du Pilat en général et particulièrement autour de Pélussin.

Et des sites oubliés, redécouverts,  rendirent au Pilat la partie de son histoire que le temps avait effacée. Par la pierre, la résurgence de l’histoire des hommes qui foulèrent, il y a bien longtemps ,les pentes du Pilat.

Trèves

L’aventure débuta devant un mégalithe forézien gravé, la « Pierre Lune ». Michel et Jean affirmèrent qu’à Trèves , on pouvait observer les mêmes gravures à savoir des croix cupulées (croix latine avec une cupulette à chaque extrémité). C’est pour cette raison que le Forézien Michel Latour  retrouva en septembre ses amis pélussinois. Stéphane Orsier, représentant la nouvelle génération, complétait le quatuor.

  Ce jour-là, on releva plusieurs éléments :

Après de longues minutes de marche dans un univers  encore estival, écrasé de soleil, ils notèrent la présence des premières gravures, très érodées : des cupulettes qu’il fallut repasser à la craie regroupées dans des cadres gravés également.



On prit quelques photos puis on énonça quelques  timides hypothèses sur ce cloisonnement. La marche reprit et on déboucha sur la terrasse où émergeaient d’autres gravures peu distinctes. Il fallut sous la morsure du soleil qui blanchissait la roche, retrouver les tracés et les ranimer à la craie.



 Le chèche de Stéphane , étendu, permit de réaliser quelques clichés. Finalement, tous se retrouvèrent devant les croix cupulées, jumelles de leurs homologues foréziennes ( comme il en est des alpines)…




 « Il ne faut pas voir là des signes de christianisation, comme on l’a cru trop souvent, mais  des schématisations humaines » , le dernier ouvrage de Jean Abelanet, nous offrait la confirmation d’un  incontestable symbolisme anthropomorphique . Jean Abelanet , spécialiste incontesté des gravures, ajoutait : « la haute antiquité de ces cruciformes nous semble également établie par leur constante association avec des cupules ». Nous notons au  bas d’une plage le double jambage d’un cruciforme



renforçant leur signification anthropomorphique. Sur la Pierre Lune, ce double jambage est également présent en bas et à droite … Comment ne pas être respectueux devant ces cruciformes,  véritable écume des siècles, des millénaires écoulés ?

Pour  clore nos interrogations, nous concluons avec Abelanet :« peut-être faut-il voir dans ces gravures, dépouillées de tout naturalisme, l’évocation des esprits désincarnés des ancêtres, en l’honneur desquels l’on venait, en certaines occasions, accomplir des rites , déposer des offrandes ou verser des libations ».

Pensifs, d’un pas peut-être mal assuré, nous reprenons l’ascension. Tout à coup, nous recontrons un abri , maçonnerie  de pierres sèches, refuge idéal pour guetteurs ou chasseurs…


 Nous investissons ce repaire -un court instant – comme des guerriers insoumis ou des brigands. Et pourquoi pas comme un berger ?  On  fait souvent appel à son activité quand on n’a pas de réponse…N’oublions pas qu’on lui a attribué – un temps- les peintures rupestres d’Altamira…

Avec la « pierre aux cupules » qui nous attendait un peu plus loin, nous allions passer de nombreuses minutes. Il fallait tout d’abord  la remettre en état  car sa surface couverte de mousses et de lichens, dissimulait les cavités remplies de terre , de feuilles…Les Pélussinois connaissaient la manœuvre qu’ils pratiquaient régulèrement. On sortit les outils : lames, truelles, crochet, brosses…Michel Lhortolat chassait doucement le terreau avec une petite poire. Jean et Stéphane avaient auparavant brossé, raclé , nettoyé la dalle qui offrait un autre aspect.




Les cavités de dimensions et de profondeur variables (comme on peut le voir sur les photographies)  furent soulignées à la craie, on marqua de la même manière, les rigoles qui faisaient communiquer les cupules entre elles.



Nous sommes bien devant une réalisation d’origine humaine…

L’obtention de la cavité est le résultat de la friction d’un foret  en bois (avec ou sans archet ) avec un abrasif à savoir du sable sur le socle rocheux. Les dimensions du foret , son inclinaison et sa vitesse de rotation  sont des éléments régissant la profondeur et le diamètre de la cupule. On parle de « cupule » pour une cavité peu profonde et dont le diamètre ne dépasse pas 10 cm ; au delà c’est une « écuelle ». Le diamètre d’un «  bassin » dépasse 20 cm (congrès préhistorique de Chambéry-1908). Le plateau rassemble de nombreuses cupules et quelques écuelles ainsi que de nombreuses rigoles. On pourrait parler de « tasse »  tant la profondeur de certaines  impressionne…


Des chercheurs, des historiens ont depuis longtemps pensé que ces cupules dues à une volonté anthropique étaient disposées selon une configuration astronomique. A cet effet, Jean s’était muni d’un planisphère ( vu sur certaines photos)


et tous s’efforcèrent de trouver une relation , une ressemblance entre les constellations stellaires et nos cupules éparpillées. Le sujet-vaste- n’est pas clos car il faut également compter avec la carte du ciel qui évolue sans cesse. Par exemple , la polaire des anciens Egyptiens n’était autre que Thuban ( l’étoile alpha du Dragon) exilée aujourd’hui à 25° du pôle Nord céleste…

Devant notre dalle, d’autres hypothèses sont énoncées : ensemble dédié au culte de la fertilité,  aux rituels agraires, aux rites de passage, aux dévotions en rapport avec la foudre …ce dernier élément émane de JF Kister (« des Mégalithes, des Légendes et des Dieux » Cabédita-1998). Ce dernier avance une datation. Pour lui « ces pierres semblent avoir été travaillées en pleine époque néolithique ».

Puis nous avons, compte tenu de toutes ces « tasses » et de ces rigoles, pensé à l’écoulement d’un liquide, de l’eau naturellement…Hélas nos réserves – très réduites du fait de la température ambiante - ne nous permettaient aucune manœuvre, pas la moindre libation.

Comme il se faisait tard, la balade s’acheva sur la promesse d’une autre expédition…

 

Elle eut lieu une semaine après, avec les mêmes participants , excepté Stéphane retenu par des obligations professionnelles. Après de longues minutes de « crapahut », le trio déboucha devant une autre « pierre à cupules » qu’il fallut nettoyer comme la précédente. Des clichés saluèrent la nouvelle présentation du plateau.


 Moins de « tasses » mais davantage encore de rigoles. Michel et Jean s’efforcèrent de détecter les éventuelles énergies résiduelles : rien ou presque. Une « cale »  située  sous la dalle intrigua surtout Jean qui se concerta avec son alter ego.


Il faut dire que ce duo a l’habitude de travailler ensemble et se complète parfaitement au niveau de la réception et de la transmission des  flux. Il fut décidé d’opérer une libation. Michel  muni d’une simple bouteille d’eau , s’approcha du plus grand des réservoirs et commença à vider lentement le liquide.


Les rigoles se remplirent à leur tour et le voyage de l’eau commença …C’est alors que Jean placé sur un bord de la dalle , nous quitta brusquement , victime d’un rayonnement invisible. Nous le rejoignîmes au milieu du sentier tandis qu’il commençait à récupérer. Nous avions compris que la libation avait initié une agression sur le restant du groupe. Jean, le plus sensible, avait réagi le premier…Il n’empêche que Michel le Forézien, moins exposé aux vibrations (car assez éloigné), fut suspecté une heure plus tard, d’avoir abusé de la dive bouteille (il n’avait bu que de l’eau et un peu de thé). Nous laissons sourire les incrédules ; nous avons été comme eux …

Simplement nous disons que ces travaux au niveau des réseaux telluriques ou cosmiques  ne sont pas toujours de simples amusements. Depuis ce jour, nous pratiquons grâce à Michel Lhortolat, la remise à niveau du flux vibratoire personnel. Elle agit comme le quart d’heure passé dans la chapelle de Jurieu où il fait bon se ressourcer après une visite prolongée à la Pierre qui chante.

Il va sans dire que les trouvailles de Trèves devront être exploitées. Des mois se sont écoulés et ces chercheurs ont accumulé les découvertes, le mercredi après-midi…Cela  pourrait constituer le prochain article…du « Groupe de Pélussin » .
 


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