2018
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Chers
Amis Internautes,
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Il est de tradition,
lorsqu'une année se termine
et qu'une nouvelle se profile à l'horizon, de présenter
ses vœux à ses amis et
de leur souhaiter le meilleur pour cette nouvelle année. Je ne
faillirai pas à
la tradition des étrennes, et si je n'ai que des cadeaux
virtuels à vous
offrir, mais ils sont sincères et véhiculent un bien
précieux entre tous :
la Connaissance. Depuis maintenant plus de trente ans, j'ai à
cœur de
transmettre mon savoir, par le biais de livres (j'en ai publié
une trentaine à
ce jour, depuis les 18 brochures de la série Le guide du
Pilat et du Jarez,
jusqu'au petit dernier La symbolique des deux saints Jean) ou
de textes
mis en ligne sur Internet. 2017 s'en va... 2017 est
mort... Vive 2018 !
Nous quittons un millésime impair et anguleux (par ses chiffres
uniquement,
n'allez pas chercher une autre connotation !) pour entrer dans un
millésime pair et rond (toujours par ses chiffres...). Pour
autant, 2018 ne
sera pas une année bissextile, puisque sa division par 4 ne
donne pas un nombre
entier. Ce sera donc une année paire mais avec un nombre de
jours impair. Cela
dit, la somme de tous ses chiffres donne 2, chiffre de la
gémellité. 2018
serait donc l'année des Gémeaux jumeaux ? Il y a
jumeau et jumeau !
Mais moi je verrais bien une avancée majeure de nos
connaissances concernant un
certain jumeau toponymique... Comprenne qui pourra ! Relisez les
anciens
reportages de Regards du Pilat... Trêve
d'élucubrations... Chers amis je vous
souhaite le meilleur pour 2018 : 365 jours de bonheur, 365 jours
de santé,
52 semaines de félicité, 12 mois de reportages
différents sur votre site
préféré. Sa fréquentation n'a cessé
d'augmenter depuis sa création, jusqu'à
dépasser aujourd'hui le chiffre de 7000 connexions mensuelles.
Un beau succès,
et c'est à vous que nous le devons. Ce chiffre ne pourra
qu'augmenter de façon
exponentielle, comme le suggère le 8 infini du millésime
2018. Joyeux Noël et meilleurs
vœux à vous tous ! Patrick Berlier |
LA LÉGENDE DES CHIRATS Tous ceux qui ont
randonné sur les sommets du
Pilat connaissent ces vastes étendues d'éboulis de
pierres grises, sans
végétation, que l'on nomme des chirats, un mot
local apparenté à
d'autres appellations dialectales, telles que chier en Velay,
ou cheire
en Auvergne, bien que leurs natures géologiques soient
différentes. Les
linguistes nous démontrent que tous ces mots viennent du
bas-latin carium,
lui-même tiré du pré-indo-européen car,
« pierre, rocher ».
Les géologues nous expliquent que les chirats du Pilat sont dus
à un phénomène
péri-glaciaire. Il n'y a jamais eu de glaciers dans le Pilat,
mais ils
n'étaient pas loin, aussi lors des épisodes de
glaciations la température de
notre massif est descendue très en dessous de zéro. Des
chicots rocheux
sommitaux ont été fragmentés en multiples
débris par le gel, le comportement de
la roche favorisant le débitage en gros blocs. La gravité
a d'abord joué son
rôle, les pics morcelés se sont écroulés en
éboulis, puis les pierres soudées
par le gel ont plus ou moins glissé en masse, selon la pente du
terrain. Les chirats du Pilat sont
formés de gneiss, une
roche sédimentaire à l'origine,
métamorphosée par la montée de magma qui a
soulevé le massif, il y a trois cents millions d'années.
Cette couche a joué le
rôle d'un couvercle, empêchant l'éruption du magma,
ainsi il n'y a pas eu de
volcans comme en Auvergne, n'en déplaise aux éditeurs de
cartes postales de la
Belle Époque qui voyaient dans les chirat des éboulis
basaltiques, donc
volcaniques. Carte
postale début XXe siècle imaginant une
« mer de chirats »
basaltique Mais il en a
résulté de ce phénomène une
compression formidable qui a transformé la roche
sédimentaire en gneiss ou en
granite dans la partie centrale du massif, en micaschiste en
périphérie. La
structure géologique du gneiss est comparable à celle de
son cousin germain le
granite, c'est un mélange de cristaux de quartz, de feldspath et
de mica, mais
du fait de la compression elle présente un aspect
feuilleté caractéristique.
Les chirats ont étonné les premiers naturalistes venus
explorer les monts du
Pilat. Certains y ont vu les ruines de quelque forteresse romaine, une
croyance
alimentée par des sortes de cabanes circulaires que l'on voit
sur certains
chirats. Des abris construits en réalité par les soldats
de Napoléon pour
surveiller l'ennemi autrichien, cases sommaires dont une demi-douzaine
d'exemplaires subsistent. Chirat
du Crêt de l'Arnica et son « igloo » Le géographe
américain Morton-Fullerton,
émerveillé par son voyage dans le Pilat, écrivait
en 1907 :
« D'immenses coulées de rochers dévalent comme
des cascades figées […]
Tout le sommet du Pilat en est couvert. D'où cela
vient-il ? Le chirat –
pour me servir du mot du terroir – produit une puissante
impression ; rien
n'est plus étrange. C'est comme si une cime plus haute de la
montagne avait
reçu le choc foudroyant d'un bolide qui l'aurait brisée
en miettes. » Chirat
du Crêt de la Perdrix, au début du XXe
siècle (Carte
postale ancienne) On trouve des chirats
quasiment sur tous les
sommets du Pilat au-dessus de 900 m d'altitude. Le Crêt de la
Perdrix n'est
qu'un grand chirat conique ; c'est lui que Jean du Choul
évoquait, au
début du récit de sa seconde expédition dans le
Pilat, quand après avoir sans
doute passé la nuit à la Jasserie il découvrait
les montagnes aux alentours et
parlait de ce « lieu appelé Agenolière,
amas de roche que l'on tient
pour une colline ». L'amas de roches que l'on tient pour
une colline,
c'est la définition parfaite du Crêt de la Perdrix, c'est
le chirat formant la
zone sommitale. Pourquoi ce nom Agenolière, que Jean du Choul
est le seul à
mentionner ? Parce qu'en 1555, date de la publication du livre de
du
Choul, était encore vivace le souvenir des sacres
pratiqués jadis sur cette
montagne, sur cette Pierre du Roi devenue Peyre de Rix en patois et
Crêt de la
Perdrix enfin, quitte à créer une légende pour
expliquer ce nom familier dérivé
d'un nom que les gens ne comprenaient plus. Or, dans quelle position se
tenait
le futur roi au moment de son sacre ? À genoux, bien
sûr, et la Pierre du
Roi était avant tout un agenouilloir, une Agenolière... Et puis il y a le Crêt
de la Chèvre et son chirat
Vicinet, le Crêt de l'Arnica, le Crêt de
l'Étançon et son chirat de la
Tourette, où aimait venir rêver le botaniste Claret de la
Tourette qui lui a
donné son nom, chirat bien connu pour son sapin
phénomène qui pousse à
l'horizontale. Et le Crêt du Rachat, le Crêt de l'Œillon et
son chirat qui
dévale vers le Rocher de la Chèvre, le Pic des Trois
Dents, Saint-Sabin, le
chirat des Cassous, Chirat Rochat, le chirat de la Magdeleine, le Grand
Chirat
au-dessus du Saut du Gier, et j'en oublie sûrement. Chirat
Vicinet sous le Crêt de la Chèvre Les chirats sont non seulement
typiques et
emblématiques du Pilat, mais en plus on n'en trouve nulle part
ailleurs en
France, ni même en Europe. Les chiers de la Haute-Loire
sont granitiques
ou basaltiques, les cheires du Puy-de-Dôme sont
d'anciennes coulées de
lave. Il n'y a qu'en Amérique, paraît-il, que l'on peut
trouver des éboulis de
gneiss comparables, dans la chaîne des Appalaches. Mais
évidemment, là-bas, on
ne les nomme pas des chirats ! C'est dire si nous pouvons
être fiers de
nos chirats ! Ils sont uniques au monde ! Une telle particularité
valait bien une légende.
Alors la voici, telle que la racontaient les anciens, pour la
veillée de Noël.
Ce soir-là, les enfants avaient la permission de veiller eux
aussi, puisque
toute la famille quitterait ensuite la maison pour aller assister
à la messe de
minuit. En conséquence, les plus âgés parmi les
convives se faisaient une joie
de raconter leurs histoires à l'intention des plus jeunes. Les
mauvaises
langues disaient que chaque année ils en rajoutaient, voire
qu'ils inventaient
carrément de nouvelles légendes, mais où serait le
merveilleux si l'on devait
chercher une explication rationnelle à tout ? Surtout un
soir de Noël où
il fallait bien laisser un peu de place à la magie... Alors
entre deux bouchées
de châtaignes grillées, qu'une lampée de vin blanc
doux nouveau permettait de
faire glisser, l'aïeul commença à conter... Chirat
du Crêt de l'Étançon C'était il y a
longtemps... très longtemps. En ce
temps-là notre montagne n'était pas encore nommée
Pilat. Il faut dire qu'il n'y
avait personne pour nommer quoi que ce fût. Car c'était il
y a si longtemps que
l'homme n'était pas encore apparu. Ceux qui croient que c'est le
Bon Dieu qui a
créé le monde vous diront que cette histoire-là
s'est déroulée au Troisième
Jour de la Création, alors que Dieu avait formé le ciel,
la terre, les océans,
les montagnes, les arbres et les plantes, mais n'avait pas encore
créé ni les
animaux, ni l'homme. Ceux qui ne croient en rien feront observer que
cette
histoire a duré bien plus qu'un jour, ce à quoi les
premiers répliqueront que
par « jour » il faut comprendre
« ère », et qu'ainsi on
retombe sur ses pattes. Bon ! Je ne vais pas ouvrir le
débat... Chacun
pensera ce qu'il voudra. Ce qui est sûr, c'est
qu'en ces temps si
lointains, la nature était douée de pensée et de
parole. Les arbres, les fruits,
les fleurs, étaient capables de raisonner et de parler. Et
même les pierres,
les rochers et les montagnes, et même les rivières, les
lacs et les mers. Mais
si, c'est comme je vous le dis ! Tant pis si vous ne me croyez
pas.
Était-ce le Bon Dieu qui avait voulu et créé tout
cela ? Disons oui, le
Bon Dieu, si vous y croyez. Enfin, tout de même, un
Démiurge, une Déité, un
Être suprême, un Verbe, un Logos, un Grand Architecte, une
Raison, appelez-ça
comme vous voulez. Allez, moi, pour être original, je dirai la
Lumière. Eh bien
c'est cette Lumière qui gérait le jardin d'Éden.
Car ce n'était pas autre
chose, notre Pilat, en ce temps-là : le paradis sur terre. Pourtant par un jour d'hiver
la nature décida de
se révolter ! « Ce froid, cette
neige, ces jours si
courts, tout cela ne sert à rien, disait-elle. Pourquoi ne
sommes-nous pas au
printemps ? – Et d'ailleurs, quel besoin
avons-nous, disaient
les fleurs, d'attendre l'été pour nous parer de nos
belles couleurs ? Nos
pétales pourraient s'épanouir bien avant... – Et moi, répondait le
blé, pourquoi
attendrais-je d'avoir une si longue tige pour porter mes
épis ? – Et nos fruits, continuaient
les arbres, nos
branches pourraient bien s'en garnir dès le printemps ? – Tout cela est fort juste,
remarquaient les rivières,
ces étourdies, il serait plus agréable pour nous de
couler dans une région où
le printemps régnerait perpétuellement, plutôt que
d'être gelées trois ou
quatre mois sur douze ! – C'est décidé,
firent-ils tous en chœur,
demandons à notre créateur de supprimer les autres
saisons, et restons au
printemps du début à la fin de
l'année ! » Chirat
sous les Trois Dents, en allant vers Dentillon Ces paroles, ressassées
à longueur de journée,
vinrent aux oreilles de la Lumière, qui décida de donner
une leçon à ces
insensés. Elle édifia autour de ce pays une
barrière infranchissable, et à
l'intérieur elle supprima printemps, été, automne
et hiver, pour faire régner
une saison unique que le révoltés nommaient le printemps,
mais qui ne l'était
pas vraiment. Des fleurs de toutes les couleurs s'étalaient sur
les prairies,
le blé encore vert s'enorgueillissait de ses épis, des
grappes de fruits
pendaient aux branches des arbres encore frêles, et des sources
l'eau
s'écoulait en bruissant. Cependant, au bout d'un moment tout ce
joli monde
s'estima encore mécontent ! « Nos
pétales ne s'ouvrent pas assez vite,
disaient les fleurs. – Mes épis tardent trop
à dorer, répondait le
blé. – Nos fruits ne sont point
encore mûrs,
continuaient les arbres. – Demandons au Créateur
de faire régner en
permanence l'été, c'est la meilleure des
saisons. » Et cela leur fut
accordé. Alors doucement une
sorte d'été se mit en place. Les fleurs éclataient
de couleurs, les blés et
toutes les céréales étaient dorées à
souhait, les fruits gorgés de sucre
pavanaient sur leurs arbres. Les rivières clapotaient de joie du
matin au soir,
et même les rochers chauffés par le soleil s'extasiaient.
Mais bientôt les
fleurs se fanèrent, les blés trop chétifs se
courbèrent de fatigue, et les
branches des arbres cassèrent sous le poids des fruits, qui
pourrissaient
ensuite sur le sol desséché. Quant aux rivières et
aux lacs, leur niveau baissa
de manière alarmante, et à force de chauffer les pierres
finirent par éclater. « C'est la faute du
soleil qui est trop
fort, prétendirent ces aliénés, demandons au
Créateur de faire régner en
permanence l'automne, c'est la meilleure des saisons. » Automne
dans le Pilat Le soleil, à qui la
Lumière avait demandé d'obéir
aux ordres des révoltés, se fit plus doux. Pour un temps,
le pays redevint
verdoyant. Mais ce qui devait arriver arriva : les
végétaux ne purent
résister longtemps à cet automne perpétuel, aussi
doux fut-il. Pendant ce
temps, dans les autres contrées, l'hiver touchait à sa
fin. Il avait eu son utilité,
pendant ce temps la nature s'était reposée et maintenant
elle se préparait à
renaître. Alors sous le pâle soleil du printemps la nature
revint doucement à
la vie. Lentement tiges et branches s'apprêtaient à porter
fleurs, fruits et
épis. Puis l'été arriva, en temps et heure, suivi
par l'automne, selon un
rythme immuable et depuis longtemps éprouvé. Mais dans le
pays qui allait
devenir le Pilat, la végétation mourrait, les
rivières s'asséchaient.
Comprenant son erreur, la nature révoltée demanda
grâce à son créateur, mais la
Lumière avait décidé de la punir. Et pendant que
le reste du monde poursuivait
son cycle naturel, ce pays présomptueux se dessécha
entièrement, ne formant
plus qu'un immense éboulis de rochers, brûlé par le
soleil. Longtemps il resta
ainsi, pour servir d'exemple aux autres contrées. Vus
de Chirat Rochat, le chirat de la Magdeleine et les sommets du Pilat Un jour cependant, la
Lumière estima que la leçon
avait porté. Elle fit pleuvoir des trombes d'eau sur le pays, le
vent impétueux
vint ensuite apporter des milliers de graines minuscules
mêlées à tant de
poussière que le sol retrouva son aspect d'antan, et l'hiver
étendit son blanc
manteau. Au printemps, tout redevint normal, et les barrières
abolies plus rien
ne différencia le Pilat du reste du monde. La Lumière
allait pouvoir créer les
animaux, et l'homme, pour venir l'habiter. Mais il fallait qu'un signe
restât
manifesté, clair et visible, pour rappeler cet épisode
incroyable et servir
d'avertissement à ceux qui seraient tentés de
défier le Créateur. Alors en
quelques endroits, près des sommets, subsistèrent des
zones de rocaille
dénudée, où rien ne poussa jamais. Ces chaos de
rochers, destinés à perpétuer
le souvenir de cette histoire déplorable, ont reçu le nom
de chirats... Le
chirat du Purgatoire Il
mérite bien son nom, pour les randonneurs qui le traversent Vous vous demandez sans doute
comment je sais
tout cela ? La nature était douée de parole, vous
ai-je dit. Ce don a
disparu, elle en a été dépossédée au
profit des animaux, qui eux-mêmes l'ont
transmis à l'homme, car c'est ainsi que les choses devaient
s'opérer. Oh !
À une exception près : il existe un insecte, un
coléoptère très utile, qui
constitue une espèce endémique, c'est le carabe des
chirats. Lui seul sait encore
parler, à qui veut bien l'entendre. Allez sur les chirats, comme
Marc Antoine
Louis Claret de la Tourette qui y passait ses journées,
écoutez la nature, et
si vous êtes suffisamment patient, l'esprit suffisamment ouvert,
le carabe des
chirats viendra vous conter les légendes du Pilat... Minuit approchait, quand
l'aïeul eut terminé son
conte. Il était temps de partir pour la messe. La maison allait
rester sans
occupant humain pendant ce temps. Chiens et chats allaient veiller, en
attendant leur retour. La maîtresse de maison prit soin de placer
sur les
braises de l'âtre une grosse bûche de bois, pour entretenir
une présence
pendant l'absence de la famille et de ses invités. En Provence,
d'où cette
coutume était venue en remontant le Rhône, on utilisait
une bûche d'olivier.
Mais il n'y avait pas d'olivier dans le Pilat à cette
époque, et ceux que l'on
peut y voir aujourd'hui ont été importés d'on ne
sait où. Alors on utilisait un
bois plus local, issu d'un conifère : sapin, pin,
épicéa, mélèze, les
espèces ne manquaient pas. La bûche était
arrosée de ce qui restait de vin
blanc doux, qui retarderait sa combustion. Sur la table, on ramassa
toutes les
écorces de châtaignes, dont on fit un tas, que l'on jeta
dans le foyer
par-dessus la bûche. Au contact des braises, elles
s'enflammèrent d'un coup, et
leurs flammes ne tardèrent pas à se communiquer à
la bûche. Plus tard, sous
l'action de la chaleur, le bois gorgé du sucre du vin blanc
éclaterait en
gerbes d'étincelles sonores. La bûche de Noël...
Quelle jolie coutume... Aujourd'hui
c'est devenu une pâtisserie, ou un dessert glacé. Les
gourmands y ont gagné,
mais la magie de Noël y a beaucoup perdu. |
Chers
Amis Internautes, Once
Upon a Time – Il Était Une
Fois… 2017. Le temps est venu pour nous de quitter cette année
17 que certains
d’entre-nous envisageaient comme une Porte. Nous ne pouvons dire,
à cette heure, si cette Porte
s’est ouverte ainsi que ces honorables personnes étaient en
droit de l’espérer. 2017
se ferme, la page blanche
commencée le 1er janvier est à présent
noircie par l’encre de nos
souvenirs. Il Était Une Fois (nostalgie Seventies...)…
Rien
qu’un ciel pour les humbles mortels que nous sommes. De ce ciel
infini, une
nouvelle page blanche va se dérouler. Il Sera Deux Fois,
soit la
promesse d’une année 2018 favorable à la Vie. On ne
vit que deux fois,
proclamait le grand Sean Connery. Saisissons à pleines mains
cette seconde
chance. Que
2018 soit pour vous, Amis
Internautes, l’année des réalisations, celles que vous
auriez aimé voir
s’accomplir en 2017 mais qui, faute d’un grain de sable, n’ont pas
abouties. |
Avant-lire :
Dans
Le conte de Noël que
voici, les Vikings adorateurs d’Odin et de Thor, sont
représentés comme un
peuple voué aux Ténèbres. Ce choix romantique sert
exclusivement le conte et ne
se veut en rien conforme à la réalité. Il faut
reconnaître au contraire que les
peuples venus du Nord, au-delà des raids meurtriers qu’ils ont
pu perpétuer,
ont permis, il convient de le rappeler, une avancée
considérable pour
l’Occident médiéval dans des domaines aussi divers que le
commerce ou la
navigation. Il est également connu que les Vikings ont pris une
part non
négligeable dans la création ainsi que dans
l’implantation de l’Ordre du Temple
en Europe. NOËL
PRÈS D’UN MUR
QUE L’ON CROYAIT PERDU Le
récit que vous allez
lire n’est pas une fiction, non plus une uchronie. Peu d’hommes et de
femmes,
sur cette Terre, ont eu connaissance des faits relatés dans ce
récit. Bien que
très médiatisés, ces faits sont étrangers
à notre Terre… La physique quantique
a démontré l’existence d’univers parallèles
confirmant ainsi les anciennes
sagas celtes, voire même les mystérieux enseignements des
Kabbalistes Juifs.
Dans le multivers il est un univers-miroir dans lequel évolue
Terra-deux,
nommée Adama par les Kabbalistes, ou bien encore la Terre Verte
par les Celtes.
Les terribles événements survenus sur cette Terre-miroir,
ont eu des
répercussions désastreuses pour l’avenir de notre propre
Terre. Il m’appartient
de révéler ces faits. Puisse Dieu, nous protéger
dans l’avenir des répercutions
que pourraient avoir ces terribles événements. Des hommes
et des femmes de
bonne volonté, que nous appelleront… les Vigilants, veillent
auprès des Portes… Tel-Aviv
24 décembre 2016, 12
heures 30 – le colonel Jacques Rosen, officier du Mossad, occupe
depuis dix
années un siège au dernier étage du Hadar Dafna
Building sur King Saul
boulevard à Tel-Aviv. Il dirige le Département Z, service
consacré aux affaires
de nature ésotérique. Le Hadar Dafna Building à
Tel-Aviv, siège du Mossad Le
regard fixé sur l’écran, il
découvre avec attention le direct d’Aroutz 1, la première
chaîne de télévision
israélienne. À
proximité du Mur des
Lamentations, Éthan Geler, journaliste vedette de la
chaîne, relate les
événements tragiques déroulés près
du saint lieu, trente minutes plus tôt à 12
heures précises. Le
Rav Élim Dov, surnommé par les
Juifs de Jérusalem : Ab’Hanouka haTsadiq, soit Père
‘Hanouka le Tsadiq
(le Juste) était venu, ainsi qu’il le faisait chaque
année durant la fête de
‘Hanouka, non loin du Mur des Lamentations où il savait trouver
des enfants
joyeux occupés à faire tourner le sevivon, la
toupie. Le Rabbi ne
pouvait résister à l’invitation des enfants et se prenait
au jeu, faisant
tourner la toupie ainsi qu’il le faisait enfant. Il offrait ensuite des
petits
cadeaux ainsi que des pièces en chocolat qui remplaçaient
à présent les dmei
‘Hanouka, « l’argent de ’Hanouka ». Ces
Dmei, variante du mot Damim, désignaient le prix des sangs, car
en effet –
symbole fort – ce terme avant d’évoquer l’argent,
précisément l’argent de
‘Hanouka, signifie « sangs », terme pluriel en
hébreux , symbole de
la vie. Ce 24
décembre 2016, le Rav ne put tourner le sevivon, car l’ange
de la
mort était au rendez-vous. Surgissant de nulle part, un
homme aux origines
plutôt nordiques, brandit un marteau viking qu’il assena sur le
crâne du pauvre
Tsadiq. Son forfait perpétué, le guerrier disparut aussi
soudainement qu’il
était arrivé. Rapidement
l’émotion fut à son comble parmi les Juifs de la
cité sainte. Jacques Rosen
éprouvait en visionnant les images diffusées par la
télé, une profonde
tristesse. Le
Chef du Département Z, bien
que né à Paris, avait suivi dans sa quinzième
année, ses parents à Jérusalem.
De brillantes études, ainsi qu’un passage remarqué dans
les unités de Tsahal,
l’Armée de Défense d’Israël, lui avaient permis
d’intégrer le Mossad. Bien
que fidèle à la nation
israélienne, il gardait au plus profond de lui cette âme
française qui le
poussait, dès qu’il en avait l’opportunité, à
revenir dans l’Hexagone. En
découvrant le direct d’Aroutz 1, il ne put s’empêcher de
fredonner à mi-voix,
tristement, les premières paroles de la chanson d’Enrico
Macias : Noël
à Jérusalem Soudain
le téléphone sonna. Yossi Cohen, le Directeur du Mossad,
l’informa de l’arrivée
au Hadar Dafna Building du premier
ministre de l’État d’Israël, Benyamin Netanyahou. Jacques
Rosen devait les
rejoindre immédiatement dans le bureau du Directeur. Après
de rapides salutations, Benyamin Netanyahou ouvrit
l’attaché-case qu’il
tenait au poignet droit puis s’adressa aux deux agents du Mossad :
« Messieurs,
ce jour, ainsi
que vous le savez, à 12 heures précises, le
vénéré et vénérable Rav Élim
Dov,
plus connu sous le nom de Ab’Hanouka haTsadiq a été
sauvagement assassiné. Près
de son corps se trouvait ce marteau, arme viking marquée de
runes mystérieuses.
Un second objet se trouvait près du corps. Il s’agit du sevivon
que voici. Vous
pouvez noter que le sevivon présente une anomalie d’importance.
Il ne comporte
pas, ou plutôt ne comporte plus la lettre Hé. En lieu et
place de cette lettre,
figure cette peinture rouge qui nous semble-t-il, fait
référence aux sangs
de ‘Hanouka, les monnaies offertes aux enfants tournant le sevivon
durant
la fête de ‘Hanouka. Le tueur qui a disparu aussi soudainement
qu’il était
venu, a poussé le macabre jusqu’à laisser sur les yeux du
Tsadiq un sangs de
‘Hanouka. Le seviron maculé de peinture
rouge « Je
ne vous apprendrai rien
en vous disant combien ce 24 décembre est important ! Les
pèlerins
chrétiens nombreux sont venus ce jour en Israël pour
fêter la naissance de
Yéshoua. Ce même jour – événement rarissime
– commencent les huit jours de
‘Hanouka… Les enfants du Mur n’ont pas attendu la tombée de la
nuit qui marque
le début du jour. Le Rav savait qu’il les trouverait
à 12 heures,
tournant le sevivon, aussi avait-il dans ses poches quelques petits
cadeaux et
pièces en chocolat. Hélas pour lui, un homme, devrais-je
dire un fantôme ?
– le tueur – semblait pareillement informé de la présence
du Rav en ce lieu à
12 heures précises… « Mais
cet ignoble meurtre
n’est pas le seul ! Car, au même moment, ailleurs dans le
monde, d’autres
hommes ont été pareillement assassinés. Cette 12e
heure, heure d’hiver
de Jérusalem, apparaît, nous en sommes convaincus – bien
que nous en ignorons
la raison – comme un phare dont le noir rayonnement couvre en
simultané la
totalité du monde. Les pays concernés par ces horribles
assassinats ont
rapidement annoncé ces macabres événements. Nous
pouvons affirmer que pas moins
de 36 hommes ont perdu la vie. Nous aurions pu penser au vu du crime de
Jérusalem, que le judaïsme soit la cible unique mais les
crimes commis à Paris,
New York City, ou Londres – pour ne citer que ces trois villes –
semblent
contredire cette hypothèse. Le dénominateur commun
apparaît ailleurs. « À
New York City – 7 heures
de décalage en hiver avec Jérusalem – soit 5 heures
locales, la victime fut un
Santa Claus. Ce dernier venait de revêtir son costume et
s’apprêtait à prendre
le métropolitain pour se rendre au local du Fraternal Order of
Real Bearded
Santas (le FORBS) de New York, où il devait retrouver les Santa
Claus de la
cité ainsi que leurs admirateurs avant de converger vers les
enfants New-yorkais. « À
Paris – deux heures de
décalage en hiver avec Jérusalem – soit 10 heures
locales, un Père Noël a été
pareillement assassiné. « Donc,
pour résumer, pas
moins de 36 Pères Noël ou Santa Claus – liste dans laquelle
apparaît notre Rav
bien qu’il ne soit pas à proprement parler un Santa Claus ou un
Père Noël – ont
été trucidés à 12 heures, heure de
Jérusalem. Il nous faut à présent agir et
agir vite ! Puis,
s’adressant personnellement
à Jacques Rosen, le premier ministre l’informa de la mission qui
lui
incombait : « Il faut que vous partiez dans l’heure
à Safed, la ville
des Kabbalistes. Vous y rencontrerez le Rabbin Dor Hashin. Il vous
apportera
les premiers éléments de réponse qui vous
permettront de poursuivre l’enquête
dont vous êtes à présent
chargé. » Yossi
Cohen, le Directeur du Mossad, plutôt silencieux depuis le
début de
cette rencontre secrète, se permit cette pertinente
remarque :
« Étrange affaire assurément ! Mon
sentiment est que cette affaire si
elle comporte indéniablement des aspects judaïques,
comporte pareillement des
aspects plus chrétiens ou occidentaux… Suivant les
premières indications, seul
le meurtre de Jérusalem concerne de près le Rabbinat et
plus précisément une
fête juive, tout comme les autres meurtres concernent le
Christianisme et plus
précisément une fête chrétienne. » « Vos
remarques, Monsieur le
Directeur, sont effectivement justes, reprit le premier ministre,
et il
n’en demeure pas moins qu’à chaque meurtre est associé un
sevivon à la
symbolique toute juive… » Se tournant ensuite vers Jacques Rosen,
le chef du
gouvernement israélien conclut cette rencontre en disant :
« Il est
temps à présent que vous partiez. Un
hélicoptère vous attend. Bonne chance à
vous. De votre réussite dépend la survie d’Israël
mais aussi, n’en doutez pas,
la survie du monde ! » Jacques Rosen, bien qu’il ne
releva pas,
pensait que pour sauver le monde il ne fallait pas qu’il soit seul… Safed,
la patrie des
Kabbalistes, cité montagneuse de Haute-Galilée, se
dresse sur un volcan
éteint dont le tellurisme aurait pu motiver, pour certains
chercheurs, la
présence des Sages, étudiant la Kabbale. La cité de Safed (photo
Wikipédia) La
rencontre entre Jacques Rosen
et le Rabbin Dor Hashin eut lieu sur le Mont Meron au bas de la rue
HaHari tout
près du joyau local, la mythique synagogue HaAri dont le nom
pérennise la
présence à Safed au XVIe siècle du Rabbin Yitzhak
Louria,
brillant Kabbaliste
connu comme le Saint Ari, acronyme pouvant se lire le Saint Lion. La Synagogue HaAri à
l’extérieur Le
Saint Ari rencontrait sur
cette montagne son Maggid, son « entité
céleste personnelle »,
soit de tradition, le prophète Élie qui l’initia aux
Mystères divins. Jacques
Rosen connaissait le Rabbin Dor Hashin, déjà
rencontré au cours de mystérieuses
enquêtes. Chacune de ces rencontres, et plus encore cette
dernière, lui lassait
une impression étrange. Face au Maître, Jacques Rosen le
Parisien de naissance,
semblait comprendre ce que le Saint Ari devait ressentir face au
prophète Élie… La synagogue Ha Ari L’accueil
fut chaleureux mais
grave. Le Rabbin Dor Hashin reçut le Chef du Département
Z dans un bureau dont
le contenu High Tech dernier cri aurait pu surprendre une autre
personne que
Jacques Rosen. Le Rabbin de Safed informa son visiteur sur les derniers
éléments
relatifs à cette étrange affaire : « Ainsi
que vous le savez,
tous ces meurtres sont associés au sevivon. La toupie dans sa
symbolique juive
apparaît comme une représentation de notre terre
effectuant sa révolution
autour du Soleil. On y retrouve aussi la relativité du temps
énoncée par
Einstein… Le Seviron « Observez
bien cette
reconstitution du mouvement du Sevivon. Les quatre lettres que
voici : un
Noun, un Guimel, un Hé et un Shin, sont les initiales de
Ness « miracle », de Gado
« grand », de Haya « était »,
et de Sham « là-bas ». Elles
affirment : « un grand
miracle avait eu lieu là-bas ». Là-bas,
c’est-à-dire à Jérusalem. Le Shin,
initiale de Sham figure sur les toupies tournant en diaspora. Aussi
apparaissent-elles auprès du corps des victimes
assassinées hors Jérusalem et
donc hors d’Israël. Auprès de la victime de
Jérusalem apparaît un sevivon
comportant un Pé en lieu et place du Shin. La lettre Pé
apparaît comme
l’initiale de Po : « en ce lieu »,
« ici ». Les
assassins connaissaient cette particularité du sevivon. « Le
jeu du sevivon serait la version juive d’un jeu de toupie
allemand du
Moyen-Âge. Sur ces toupies médiévales
étaient indiqués par une lettre les gains
des joueurs : N pour Nicht, rien (le joueur ne gagne rien), G
pour Ganz, tout (le joueur rafle la mise), H pour Halb, moitié
(le joueur
rafle la moitié de la mise) et Sch pour Schtil, tranquille,
(le joueur
doit passer son tour). « Le
Bnei Yisaschar enseigne
que les lettres inscrites sur le Dreidel, nom que le Juifs
ashkénazes donnent
au sevivon, font référence à
l'intégralité de l'histoire juive. Elles
représentent les caractéristiques spécifiques des
quatre exils successifs du
peuple juif : la Babylonie, la Perse, la Grèce et Rome. Ce
dernier exil
est caractérisé par la lettre Hé occultée
sur le sevivon placé près des
victimes. Ce Hé représente dans cette lecture historique
de la toupie, le mot
HaKol, qui veut dire TOUT. C’est la représentation de Rome. Car
elle englobe
l’ensemble des forces des précédents exils en
portant atteinte aussi bien
à l’âme, au corps et à l’esprit. Voilà
pourquoi la durée de cet exil est si
longue, car elle comporte toutes les atteintes possibles faites au
peuple juif
dans les exils précédents. Quand le sevivon chute, une
culture affirme son
influence sur le peuple juif. L’Empire de Rome ou Édom le
Quatrième Empire, le
plus long, se prolonge aujourd’hui encore. « Toutes
les victimes
innocentes de ce funeste 24 décembre 2016 – le Rabbi de
Jérusalem excepté –
sont des Goys. Le meurtre du Rabbin, un Juif de Jérusalem,
dépasse assurément
l’aspect juif, bien que non négligeable, de cette terrible
affaire. « Les
Juifs ne fêtent pas
Noël mais celui que nous nommons en Israël Santa Klos ne nous
est pas inconnu
pour autant ainsi que le démontrent les nombreux articles du Net
rédigés en
langue hébraïque. En Israël, seuls les Arabes
chrétiens fêtent Noël et gardent
une place pour Baba Noel et pour Santa Klawz. « Les
témoins des meurtres
évoquent un être fantomatique ayant l’apparence d’un
guerrier Viking armé d’un
marteau, ancienne arme de combat. Les cinéphiles et les lecteurs
de BD
américaines édités par MARVEL, connaissent bien le
super héros Thor et son
marteau. Le rapide survol de quelques articles du Net consacrés
au sujet, m’ont
appris que Santa Klos avait supplanté au Moyen-Âge le dieu
des Vikings Thor et
son père Odin. Au pays de Tsarfat, la France que vous connaissez
bien, des
sites placés sous le patronage de Santa Klos ou Saint Nicolas,
avaient été dans
le Haut Moyen-Âge, consacrés au dieu Thor par les Vikings.
Le dieu Thor « Un
guerrier Viking tuant
Santa Klos, le ferait, semble-t-il, pour venger le dieu
supplanté par le saint
des chrétiens. Cette vengeance pourrait apparaître comme
une croisade, la
croisade des sectateurs du vieil Odin et de son fils Thor, visant
à détruire le
culte des Chrétiens. Un guerrier Viking tuant à
Jérusalem Ab’Hanouka haTsadiq,
me donne à penser que plus noir encore sont les desseins des
guerriers Vikings.
Vous le savez peut-être, quelques Sages, d’entre les Sages
d’Israël aiment à
penser que Ab’Hanouka le Juste, serait l’un des Lamed Vav, l’un des 36
Justes
sans lequel le monde ne pourrait subsister. Si l’un d’entre venait
à être tué,
le monde pourrait disparaître… Le nombre des assassinats est de
36 ! Ce
n’est pas un hasard, c’est un noir message ! Des hommes sur cette
Terre
veulent imposer le Règne du Chaos. Les 36 hommes
sacrifiés n’étaient assurément
pas les 36 Justes qui assurent le maintien de la Vie sur la Terre mais
le
message est là ! « Si
l’hypothèse que
j’avance était vérité, eh bien, dites-vous que
nous vivons en ce jour des
heures terribles annonciatrices d’un chaos universel. Puisse l’ange
Mikhael
nous venir en aide. En effet, celui que les Chrétiens nomment
l’Archange Michel
est appelé aux heures sombres à descendre sur la Terre
pour repousser le Chaos. Les
paroles prononcées par le
Rabbin Kabbaliste Dor Hashin résonnaient étrangement dans
la tête de Jacques
Rosen. Le Chef du Département Z du Mossad, natif de Paris, avait
gardé en
Tsarfat des contacts des plus mystérieux. L’un de ces contacts
était un membre
du très secret Ordre de Saint Michel, un ordre dont le nombre de
membres fut
dès son origine fixé à 36, soit le nombre des
Lamed Vav. Jacques Rosen
rappelait au Rabbin que la fête de ‘Hanouka en cette année
2016 coïncidait avec le Noël des
Chrétiens. Les 36
Chandelles de ‘Hanouka brillaient étrangement dans sa tête
en ce funeste 24
décembre. Ces 36 Chandelles lui rappelaient une France qu’il
chérissait, bien
que né peu après, la France de Jean Nohain, la France des
36 Chandelles. Il le
savait et le Rabbin le suivait totalement dans cette décision,
il devait se
rendre immédiatement en France. À 18h précises, il
s’envola depuis l’aéroport
David Ben Gourion à Tel-Aviv pour
Paris
dans l’avion spécial du premier ministre. Le sort du monde en
dépendait. Au
même moment… bien
que… dans un Au-delà, où le temps
était inconnu, l’Archange Michel
avait réuni trois étranges personnages. Les deux premiers
se connaissaient
depuis déjà… quelque temps ! Il s’agissait de Saint
Nicolas et du Père
Noël ! Deux amis ? Pas précisément.
Surtout depuis que le bon
Saint Nicolas s’était trouvé contraint d’accepter de
céder une partie du
territoire terrestre à un nouveau venu : le Père
Noël ! D’où
venait-il, qui était-il ce Père Noël, totalement
inconnu dans le Bottin des
Saints ! Quelque part, n’était-ce pas faire injure à
l’expérimenté
Saint-Nicolas ? C’est pour le moins ce qu’avait pensé le
protecteur des
enfants. Le
Père Noël, égard aux trois
premières lettres de son nom, se présentait comme un
nouveau Père Noé… un
sauveur de l’humanité, quoi ! Mais qui était-il
vraiment ? Il
demeurait disait-on quelque part dans le Grand Nord. Assurément
pour Saint
Nicolas, le Père Noël n’était qu’un Viking
attardé surgissant tel les Hommes du
Nord au Moyen-Âge sur l’Europe civilisée. Le Père
Noël ne s’en laissait pas
compter, rendant coup pour coup ! Il affirmait avec
véhémence que Saint
Nicolas n’était guère mieux que ses
prédécesseurs les vieux Thor et Odin !
Bonjour l’ambiance ! L’Archange
Michel avait su calmer
les ego surdimensionnés de ces deux personnages hauts en
couleurs ! Se
trouver face au Chef de la Milice Céleste était une
véritable épreuve, surtout
la première fois. Tel était le sentiment du
troisième invité à la table de
l’être de lumière. Il s’agissait du Rav Ab’Hanouka
haTsadiq. Le Tsadiq il y a
peu, se trouvait encore près du Mur de Jérusalem et
voilà qu’à présent il
siégeait quelque part à la table du Premier des
Archontes, dans l’une des
nombreuses maisons du Dieu Éternel. Jérusalem participe
déjà au monde divin,
ainsi qu’aiment à l’affirmer les Rabbins, mais il ne se
souvenait pas avoir
éprouvé dans la capitale israélienne, ce qu’il
éprouvait à présent. La
voix lumineuse de l’Archange
Michel se fit entendre : « Je
vous ai réuni autour de
cette table car la Terre vit des heures sombres. Le Rav Ab’Hanouka
haTsadiq que
voici, a été tué par un guerrier de Thor et
d’Odin, les anciens dieux des
Vikings. Ces sombres guerriers ont également tué des
Saints Nicolas et des
Pères Noël, vos dignes représentants terrestres.
Présentés ainsi, les faits
semblent tragi-comiques… je vois à vos visages, mes chers Saint
Nicolas et Père
Noël, que vous n’acceptez guère l’expression tragi-comiques
et vous
avez, ô combien, raison ! Il est certain que de noires
divinités préparent
leur retour sur la Terre. Ce Retour serait la fin pour
l’humanité. Sachez que
ce Retour a déjà commencé. J’en veux pour preuve
la présence à notre table de
Rav Ab’Hanouka haTsadiq car, je puis te le dire Rabi – au
risque de te
surprendre – tu es l’un des 36 Lamed Vav et, tu connais la tradition,
si un
seul des Lamed Vav venait à mourir tragiquement avant même
son remplacement, la
Terre se trouverait en grand danger. Le monde ne pourra être
sauvé que si tu
reprends ta place sur la Terre. Tu revivras à la Terre dans ton
propre corps
qui a été déposé, dans le plus grand
secret, sur ordre du premier ministre de
l’état d’Israël, dans une chapelle ardente
hermétique à toutes les
malveillances. Ton retour à la vie se fera dans ton corps
totalement remis de
ses mortelles blessures provoquées par le marteau du guerrier
des ténèbres.
Saint Nicolas et le Père Noël pourraient te raconter leur expérience commune à la
dignité de deux
fois nés. Non, il n’est pas donné à chaque
homme de devenir un deux fois
né. Il ne convient pas de confondre cette dignité
avec le thème reconnu par
les Kabbalistes, de la réincarnation accréditée
dans le Livre de Job. « Ton
retour sur Terre et
surtout ta mission aux côtés
de Saint
Nicolas et du Père Noël sera coordonnée avec celle
de l’agent Israélien du
Mossad Jaques Rosen le Chef du Département Z. Je sais Rabi que
cet homme ne
t’est pas inconnu… Ta re-naissance ainsi que ta mission – votre mission
– est
actuellement préparée conjointement par les Kabbalistes
de Safed réunis autour
du Rabbin Dor Hashin et par l’équipe secrète du premier
ministre Benyamin
Netanyahou. « Votre
mission sera n’en
doutez pas longue et difficile. Vos ne serez pas seuls. D’autres hommes
de
bonne volonté, vous assisteront dans une mission qui leur est
propre. Il va de
soi, que vous devrez, tous les trois, changer votre look pour un look,
disons…
plus classique. Pour commencer vous raserez votre barbe… C’est un
ordre !
Quant au costume rouge ou vert de Saint Nicolas et du Père
Noël, il n’en est
pas question ! C’est bien clair ? Vous quitterez ensemble
Jérusalem
pour Paris à bord d’un avion privé dans lequel vous
retrouverez Jacques Rosen.
À Paris vous serez accueillis par les Chevaliers de l’Ordre de
Saint-Michel
officiellement fondé à Amboise le 1er
août 1469 par
le roi de France Louis XI mais antérieur de plusieurs
siècles. Votre
mission sera d’encadrer ces hommes jusqu’aux Portes Noires qui
permettent aux
guerriers Vikings d’accéder depuis le monde des
ténèbres à notre Terre. Les
Chevaliers, assistés des 17 Moines et de leur
Père-Abbé, devront impérativement
– il en va de la survie de la Terre – détruire ces portes. Ce
n’est qu’à ce
prix que le monde sera sauvé. Je n’ai que deux mot à
ajouter : Bon
courage ! Paris
24 décembre 2016 – 20 h
15 min, heure de Paris (22 h 15 min, heure de Jérusalem),
après un vol
rapide de 4 h 15 min, l’avion spécial du premier ministre
d’Israël atterrit à
Roissy Charles de Gaulle… tout un symbole ! Les passagers
très spéciaux de
ce vol spécial ont eu le temps de faire connaissance. Jacques
Rosen s’est
entretenu principalement durant le voyage avec
trois inconnus dont les années devaient
assurément dépasser les 70
sans qu’il puisse véritablement préciser leur âge. Les noms de ces trois personnages ne lui
parlent guère, et pourtant il était certain qu’il
connaissait ou avait dû
connaître l’un d’eux mais il n’arrivait pas à situer, bien
que son accent
trahissait un juif natif d’Israël contrairement aux deux autres
qui semblaient
avoir pour l’un, une origine occidentale, et pour l’autre, une origine
plus
orientale de type grec. Il était clair que ces trois hommes
venaient de passer
dans le salon d’un coiffeur et chez un tailleur juif de
Jérusalem. En observant
ces hommes rasés de près, les cheveux coupés
courts et parfumés, Jacques Rosen
s’interrogeait sur leur véritable identité. Non que leur
costume ne leur sied
pas, mais… Un
car sécurisé les attendait à
l’aéroport. Les passagers très spéciaux de l’avion
furent convoyés vers un
hôtel particulier de Paris où ils furent reçus par
le « Roi » ou
« Grand Maître » de l’Ordre de
Saint-Michel. Jacques Rosen avait eu
l’occasion de rencontrer, au cours de périlleuses missions, l’un
des 36
Chevaliers de l’Ordre mais jamais le « Roi ». Ce
souverain-chef dont
le nom resta secret, souhaita la bienvenue à ses hôtes. « Mes
amis, ce 24 décembre
2016 inaugure une nuit des plus noires. Il nous faut affronter l’ennemi
pour
que cette nuit s’efface comme si elle n’avait jamais existé. Et
pourtant elle
aura belle et bien existé ! Il est des nuits dont on
aimerait dire, rappelant
les paroles de Job : ‘’Quant à cette nuit-là,
qu’elle soit la plus
noire, qu’on ne la compte plus dans le calendrier, et qu’elle n’entre
plus dans
le calcul des mois !’’ Des forces ténébreuses se
sont attaquées ce jour à
des VALEURS ! Des hommes sont morts aujourd’hui ! Pourquoi
sont-ils
morts ? Ainsi que vous le savez peut-être, lorsque l’Ordre
de Saint-Michel
a été officiellement créé, il se composait
de 36 Chevaliers placés sous la
haute maîtrise du Roi de France. Le nombre de 36 Chevaliers
témoignait de
l’existence sur la Terre des 36 Justes, les Lamed Vav, sans lesquels le
monde
ne peut subsister. Les Kabbalistes du Mont Meron nous ont fait savoir,
par la
bouche du Rabbin Dor Hashin que le Rav Elim Dov, plus connu sous le nom
de
Ab’Hanouka haTsadiq, était l’un des 36 Lamed Vav. « La
tradition l’affirme et
nous savons quelle est véridique, si un seul d’entre eux manque
à l’appel, le
monde est en grave danger. Bien que vous le sachiez, il est bon de
rappeler que
ces ennemis invisibles – mais bien réels, les dieux Vikings,
Odin et Thor ainsi
que leurs suppôts sur la Terre, membres de l’Ordre d’Odin –
œuvrent pour que la
Terre rentre dans la Nuit Noire, en s’attaquant à des symboles
de Lumière. Des
symboles qui ont renvoyé Odin et les siens vers les
ténèbres éternelles. Cette
symbolique associée au Père Noël et à Saint
Nicolas, à supplantée celle des
dieux Thor et Odin dont néanmoins elle s’inspire, pour se
greffer sur un nouvel
arbre, l’arbre du Christianisme. Le réveil à la Terre des
vieilles divinités
nordiques – nous en comprenons aisément les raisons – s’affirme
en ce 24
décembre. « Le
romancier et poète
américain Robert Ervin Howard, dans sa nouvelle The cairn on
the headland
(adaptée en français aux éditions NéO sous
le titre Le tertre de l’homme
gris) s’est arrêté sur la mort du dieu Odin dans
l’Europe médiévale lors de
la bataille irlandaise de Clontarf en 1014. Voici quelques extraits de
ce texte
à clefs, extraits qu’il vous faut absolument
connaître : « ‘’Ici
sur cette plaine,
l’Âge des Ténèbres a pris fin et la lumière
d’une nouvelle ère s’est levée sur
un monde de haine et d’anarchie. Ici, […] en l’année 1014, Brian
Boru et ses
Dalcassiens armés de haches ont brisé pour toujours la
puissance païenne des
Scandinaves… ces pillards cruels qui ont empêché tout
progrès de la
civilisation durant des siècles. « ‘’Ce
fut plus qu’une lutte
contre Gaëls et Danois pour la couronne d’Irlande. Ce fut une
guerre entre le
Christ blanc et Odin, entre Chrétiens et Païens. Ce fut la
dernière bataille
menée par les païens… par ce peuple aux antiques et
sinistres coutumes. Durant
trois cents ans, le monde fut écrasé sous le talon
Viking, et c’est ici, à
Clontarf, que ce fléau fut balayé pour toujours. Bataille
de Clontarf de
Hugh Frazer (1826) « Robert
Howard insiste sur
le fait que l’importance de cette bataille, où le roi Brian Boru
perdit
néanmoins la vie, fut sous-estimée par les auteurs et
historiens latins ou
latinisés. Ainsi qu’il l’écrivit : ‘’Ici eut lieu la
chute des Dieux,
Ragnarok ! Ici, en vérité, Odin tomba, car sa
religion reçut un coup
fatal. Il était le dernier des dieux païens à
résister encore au christianisme
et, un temps, tout donna lieu de croire que ses enfants allaient
l’emporter et
plonger à nouveau le monde dans les ténèbres de la
sauvagerie. « Robert
Howard sait que le
Mal anéantit à Clontarf le Vendredi Saint 1014, 23e
jour du mois
d’avril, est appelé à revenir sur Terre. Le dieu guerrier
Odin combat aux côtés
de ses guerriers Vikings mais Clontarf fut son tombeau. Le
romancier
Américain d’origine irlandaise imagine un retour
d’Odin, ‘’l’Homme Gris’’
à Clontarf même où il perdit la vie après
avoir été transpercé par ‘’une lance…
une lance sur laquelle était gravée une croix… aucune
autre arme aurait pu me
blesser.’’ Avant de mourir à la
Terre,
sur le champ de bataille de Clontarf, le dieu borgne prononça
suivant Howard de
mystérieuses paroles : ‘’La fin et les
ténèbres approchent d’Asgaard et
cet endroit a vu la chute de Ragnarok. […] Christ Blanc, tu n’es pas
encore
vainqueur […].’’ « Pour
l’auteur
Irlando-Américain, le retour sur Terre d’Odin n’aura pas cette
dimension
apocalyptique qui fut celle du champ de bataille de Clontarf en 1014.
Ce retour
apparaît ou apparaîtra autrement plus intimiste. À
peine sorti du Tertre où il
fut emprisonné, le dieu borgne fut définitivement
renvoyé ‘’dans un grand
déploiement d’ailes comme celles d’un vautour, il s’envola vers
les étoiles
diminuant, diminuant au loin parmi les feux flamboyants et les
lumières des
cieux hantés, fuyant et s’en retournant vers les limbes noires
qui l’avaient
engendré, Dieu seul sait combien d’innombrables et terrifiants
éons plus
tôt !’’ « Robert
Howard nous révèle
la nature de l’arme utilisée par l’homme qui détruisit le
vieil Odin. Cet homme
qu’Howard nomme James O’Brien est Américain, mais natif de
Clontarf. Une femme
de son clan, Meve MacDonnal (1565-1640) ‘’portée en terre, il y
a 300
ans !’’ lui remet un ‘’objet sacré’’, la Croix d’Or de
saint Brandon.
‘’C’était un crucifix en or, curieusement travaillé,
incrusté de gemmes
minuscules. Meve lui apprend qu’il s’agit effectivement de ‘’La croix
de saint
Brandon, façonnée par les mains mêmes de ce saint
homme. […] je suis venue
d’une lointaine contrée pour te la remettre, car de monstrueux
événements se
préparent, et cette croix est l’épée et le
bouclier protégeant du peuple de la
nuit. Un mal très ancien s’agite dans sa prison, que des mains
aveugles et
folles risquent d’ouvrir ; mais plus fort que tout cela est la
croix de
saint Brandon en laquelle se sont concentrées force et
énergie à travers les
longs, très longs siècles qui se sont
écoulés depuis que cet esprit du mal
oublié vint sur terre.’’ « L’auteur
Irlando-Américain
rappelle que cette croix recherchée si longtemps par des
antiquaires, ‘’une
relique perdue depuis longtemps, décrites par des moines dans
des manuscrits
obscurs’’, est racontée d’une manière
définitive par ‘’Le prêtre
érudit, Michael O’Rourke, dans un traité écrit en
l’an 1690. Ce prêtre a décrit
la relique avec précision, raconté son histoire d’une
manière définitive,
affirmant que l’on avait perdu sa trace alors qu’elle était en
la possession de
l’évêque Liam O’Brien, lequel, à sa mort survenue
en 1595, l’avait confiée à la
garde d’une parente ; mais qui était cette femme, cela on
ne l’avait jamais
su, et O’Rourke affirme qu’elle avait gardée secrète la
possession de la croix
et que celle-ci avait été déposée avec elle
dans sa tombe. « Bien
entendu, Robert
Howard ne connaissait pas la date du retour d’Odin. Il indique au
lecteur, que
trois cents années se sont écoulées depuis la mort
en 1640 de Meve MacDonnal,
la dernière détentrice du la Croix d’Or de saint Brandon,
et son retour du
séjour des morts avec ladite croix. Cette période
symbolique fait échos aux 300
ans des légendes bretonnes, galloises, écossaises ou
irlandaises marquant le
retour du héros après un long voyage dans le temps. Le
choix apparaît ainsi
essentiellement symbolique mais nous pouvons affirmer en cette nuit de
la Noël
que le temps est bien supérieur à ce nombre. Il
apparaît d’ailleurs, qu’Howard
n’était déjà plus de ce monde depuis quatre
années en 1940. Il devient même
logique de penser que le romancier au terme de ces 300 ans
écoulés, a réunis
avec intention, deux événements séparés
dans le temps : celui de la
réapparition de la croix et celui de son utilisation.
Howard présente le découvreur de la croix, comme
un O’Brien, soit un
descendant du Haut Roi
Brian Boru qui en 1014, avec ses Dalcassiens armés de haches ont
brisé pour
toujours la puissance païenne des Scandinaves… Howard a
brouillé les cartes, et
ce, avec intention, il ne s’agit pas d’un descendant De Brian Boru mais
d’un
ascendant. Cet ascendant n’est autre que le mystérieux Druide
Mael Korr ou
Melchior, l’un des trois rois mages, celui-même qui offrit
à l’Enfant Jésus l’Or
de la Celtide. Ce Druide, la tradition l’affirme et elle est
véridique, était
originaire d’Erenn, la Verte Irlande. Après sa rencontre avec le
Messie, Mael
Korr est devenu un être intemporel. Au risque de vous surprendre,
le vieux
Druide est devenu sur l’ordre de notre saint patron – Michel – le
Père Noël.
Son plus grand fait d’arme, en qualité de Père
Noël – bien qu’il n’en
avait pas encore le titre – fut incontestablement la remise des
cadeaux, les
offrandes, faites à l’Enfant Jésus. La
nuit était déjà bien avancée
lorsque les invités du « Roi » ou
« Grand Maître » de
l’Ordre de Saint-Michel invita ses
hôtes
à gagner leur chambre, non sans leur avoir souhaité un
Bon Noël, à défaut
d’être joyeux vu les événements, bien que ce
Noël n’avait assurément pas la
même couleur pour tous les invités. Après
quelques heures de repos et
un repas partagé dans la dignité, sans faire fête
vu les événements tragiques,
les hôtes de l’Ordre de Saint-Michel se retrouvèrent dans
la grande pièce
occupée la nuit passée. Le « Roi »
leur annonça pour 15 heures
précises, une visioconférence
ultra-sécurisée avec le bureau du Rabbin Dor
Hashin de Safed. Jacques Rosen, le Chef du Département Z au
Mossad résuma
durant les quelques minutes qui les séparaient de la
vidéoconférence, sa
rencontre avec le Rabbin la veille à Safed. Puis, peu avant 15
heures, le grand
écran s’anima. Le Rabbin Kabbaliste prenait place devant son
bureau. Assurément
le Rav n’était pas seul dans le grand bureau de Safed où
s’agitaient d’autres
rabbins ainsi que des spécialistes dans la mise en place de
vidéoconférence. Le
Rabbin salua le « Roi » puis l’ensemble des
participants avant de
faire un exposé très précis sur les nouvelles
informations relatives aux
mystérieux meurtres. Il est certain que ces informations
émanant de Safed le
lieu privilégié d’où la ‘’Science ultime’’ peut rayonner,
étaient
d’une autre nature que celles, également d’importances,
échangées au même
moment sur le même sujet, entre les agents de la DGSI (Direction
Générale de la
Sécurité Intérieure) et les services de
renseignements de diverses nations
réunis à Paris. Le
Rabbin Dor Hashin ouvrit ainsi
la conférence : « Messieurs, ce que je vais vous
dire dépasse
l’humain. En 1535 le Rabbin Salomon Ben Moïse quitte Salonique
pour Safed, cité
sainte où résident des rabbins. Il s’entoure d’un
cénacle de Kabbalistes et la
cité devient rapidement la capitale spirituelle du Judaïsme
et plus
spécifiquement de la Kabbale. Les Kabbalistes de renom ayant
habité à Safed,
ont toujours maintenu et privilégié des contacts
particuliers avec l’Au-delà.
Ces rencontres secrètes bien que connues, revêtent
pour le commun des mortels, un aspect
purement légendaire que
nous ne cherchons pas à infirmer… Ces contacts que les
non-initiés
qualifieraient assurément de douce folie, pour ne pas dire plus,
n’en sont pas
moins réels et toujours existants. Le Maggid ou mentor que le
Kabbaliste
rencontre périodiquement dans quelque grotte ou lieu secret de
Safed, peut être
un ange ou un grand prophète ayant vécu aux temps
bibliques sur la Terre. Notre
actuel contact avec l’Au-delà est un ange que nous
connaissons sous le
nom de Rats : le Coureur ou le Courrier, dans le sens de Messager.
Ce Messager
céleste nous a révélé une terrible
information… Dans une Maison de
cet Au-delà, un Maggid a trahi ! Un rabbin de notre
cénacle a
déserté Safed pour la lointaine Islande, une île
connue pour l’absence de
synagogue. La Communauté juive islandaise se compose de 50
à 100 personnes,
soit ainsi que le reconnaissent les rares personnes s’étant
intéressés au
sujet : ‘’une goutte d’eau dans cet océan de
luthériens’’. Dès le XIe
siècle, les Islandais ont appelé les Juifs, Gyðingar
, le Peuple de Dieu.
Le Gyðinga Saga ou Saga des Juifs écrite au XIIIe
siècle est une
traduction du Premier Livre des Maccabées et des fragments des
écrits de
Flavius Josèphe. Notre cénacle avoue ne pas comprendre
les raisons premières
ayant poussé l’un des nôtres à quitter Safed pour
l’Islande, une terre où nous
ne sommes pas particulièrement attendus. Ce rabbin, traite
à Safed, mais aussi
à notre patrie, se trouve aujourd’hui d’après nos
informations à Stapi tout
près du Yocul de Sneffels, le célèbre volcan
popularisé par Jules Verne, un
romancier bien informé sur certains thèmes
kabbalistiques, mais qui a plutôt, et
nous le déplorons, rabaissé dans ses romans les Juifs
bien que Maîtres de cette
Kabbale qu’il approfondissait pourtant avec intérêt ! « Donc,
ce rabbin…
inconcevable, et pourtant… ce traître à Safed, conduit par
son Maggid, a
intégré un ordre fondé sur l’ancienne religion des
Vikings, l’Ordre d’Odin.
Ainsi comprenons-nous mieux pourquoi un marteau de Thor gravé de
runes
nordiques a été retrouvé auprès des
Pères Noël et des Santa-Claus
ainsi qu’auprès du vénéré et
vénérable Rav Elim Dov, plus connu sous le
nom de Ab’Hanouka haTsadiq. D’après les renseignements fournis
par des proches
du premier ministre Benyamin Netanyahou – mais j’imagine que les
diverses
nations concernées peuvent à cette heure confirmer – ces
runes archaïques
indiqueraient : « Odin et Thor reviennent sur la
Terre ». Ce
lourd présage semble augurer pour notre monde un retour au
Chaos. Dieu nous en
préserve, il nous faut combattre main dans la main,
au-delà même des clivages
religieux et politiques, la Nuit qui s’annonce. « Le
premier ministre
d’Israël a présenté avec raison, le meurtre de
Jérusalem commis à 12 heures,
comme un phare dont le noir rayonnement couvrirait en simultané
la totalité du
monde, ce que confirme le nombre 36 des hommes assassinés.
Jérusalem, par sa
symbolique, a été considérée tant par les
Juifs que par les Chrétiens, comme le
Centre du Monde, mais le lieu même où fut
édifié la sainte cité le fut de toute
éternité. Car en effet, ainsi que l’a
démontré d’admirable façon, un chercheur
Chrétien, le Belge Fernand Combrette (1880-1970),
Jérusalem fut le centre de la
Pangée, le supercontinent primitif. Jérusalem au centre de la
Pangée http://crombette.altervista.org/fr_index.htm
« La
découverte de ce
chercheur fait suite à l’ouverture fortuite de sa Bible (la
Vulgate) au verset
12 du 73e Psaume (74e dans les Bibles courantes)
ainsi
traduit : ‘’Cependant, Dieu, notre Roi, dès avant les
siècles, a opéré
le salut au milieu de la terre’’. Ce verset et les
suivants,
à pour particularité d’évoquer la destruction du
Temple de Jérusalem par les
Babyloniens en utilisant des symboles appartenant à une
époque antérieure à
l’humanité, époque où régnaient
Léviathan et autres Dragons. Cet ‘’au milieu’’,
ce ‘’qereb’’ de la terre signifie ‘’ milieu’’, mais désigne
aussi ‘’le siège
des pensées et des émotions’’ ainsi que les
‘’entrailles’’, d’où la traduction
André Chouraqui : ‘’… aux saluts des entrailles de la
terre !’’. Ces
saluts, ces salvations, se trouveraient, suivant la tradition, à
Jérusalem et
plus précisément dans ‘’les entrailles’’ de ce centre
premier. Nous
pensons que ce verset se double avec le verset 12 du Psaume 49 ainsi
traduit
par Chouraqui : ‘’Leurs tombeaux, leurs maisons de
pérennité,
leurs demeures d’âge en âge crient leurs noms sur la
glèbe.’’ Ainsi que le note
Chouraqui : ‘’Nous lisons qibrâm (leurs tombeaux), au lieu
de qirbâm (leur
intérieur).’’. Ce traducteur ajoute au sujet des mots
‘’crient leurs
noms’’ : ‘’Dans les inscriptions qui décorent leurs
tombes.’’ Ces
tombeaux ou sépultures (lieux de pensée) datant de
la primordiale
Pangée, sont des lieux qui dépassent l’humain… Les
hommes présents dans ce vieil
Hôtel parisien furent soudain saisis par le poids des
événements. Il fallait à
tout pris combattre cette Nuit qui tombait sur la Terre mais ce combat
apparaissait comme surhumain. ‘’Aide-toi le ciel t’aidera’’, affirmait
le sage
dicton. Combien ce dicton pouvait avoir tout son sens en ce 25
décembre
2016 !!! Révélations
maritimes lors du
vol pour l’Islande Le
Mal qui recouvrit la Terre ce
24 décembre 2016 augurait un avenir des plus noirs pour notre
monde. Les vagues
successives à l’échelle de la planète,
déclenchées par le meurtre d’un Juste et
ceux des Pères Noël et des Saint Nicolas, eurent des
répercutions dans la
totalité du multivers. Un affrontement armé était
inévitable. L’ultime
combat ne pouvait se dérouler QUE le Vendredi Saint de
l’année 2017, soit
le quatorzième jour d’avril. Ce jour capital pour les forces
coalisées du Bien,
l’est tout autant pour les suppôts d’Odin et de Thor, pour qui ce
jour apparaît
comme le jour de la vengeance qui effacera à tout jamais le Vendredi
Maudit
de Clontarf de l’An de disgrâces
1014. Il
faut frapper l’ennemi odinique
dans son nid, soit précisément dans la Péninsule
du Yocul de Sneffels dans
l’Ouest de l’Islande – l’ultima Thulé des Anciens.
L’armée d’Odin et de Thor
avait pris position dans le Parc National Sneffelsyocul vaste de ses
170 km2…
étrange campement tout à la fois futuriste et
médiéval. Les
forces coalisées du Bien ont
dans un premier temps – un temps déjà bien tardif –
fermé toutes les Portes
localisées en des points émergés et
immergés du primitif continent hyperboréen.
Ces Portails aussi vieux que la Terre permettaient aux démons
assujettis aux
noires divinités du Pôle Septentrional, de
pénétrer en nombre sur notre Terre. Né
en France, Jacques Rosen, dès
sa prime enfance se passionna pour le Grand Nord et ses
mystères. La première
partie du 7e verset du 26e chapitre du Livre de
Job
l’avait toujours fascinée. Il aimait s’attarder sur le texte
original mais
aussi sur les traductions françaises de la Bible du Semeur, de
Chouraqui ou
bien encore de la TOB, respectivement traduites : « Il étend sur
le vide la région de l’Arctique… » « Il étend le
Septentrion sur le thohu… » « C’est lui qui
étend l’Arctique sur le vide… » Ce
verset évoque en des termes
kabbalistiques, un temps lointain où l’Arctique
s’étendait – et s’étend
peut-être encore – sur le Thohu, un temps où la Terre
primordiale se partageait
entre le(s) Thohu et le(s) Bohu ainsi que le révèle le
Zohar… Dans la Bible
annotée de Neuchâtel, il est consigné pour ce
verset : « La partie
septentrionale de la terre est chargée des plus grandes
montagnes, pensait-on ;
c'est là par conséquent que l'équilibre est le
plus merveilleux. ». À la
vérité, il s’agit-là des montagnes primitives, des
montagnes bien peu élevées,
mais primordiales aujourd’hui submergées… Job le dira ailleurs
dans le
livre : La Lumière vient du Nord... Dans
ce vide primordial (le
Thohu des origines), les deux principales portes
émergées sont localisées
dans l’île de Jan-Mayen et en un lieu secret du fjord de Scoresby
Sund dans
l’Est du Groenland. Ces deux portes furent placées au VIe
siècle
sous la protection de saint Brandan et de ses moines Irlandais. Le
saint moine
avait édifié dans la future île de Jan-Mayen, au
pied du volcan le plus
septentrional du globe, le Beerenberg ou Montagne des Ours, haut de ses
2277m,
l’Abbaye du Pôle apparemment consacrée à saint
Thomas si l’on en croit le
navigateur Vénitien Nicolo Zeno qui la visita en 1396 ainsi que
rapporté dans
un manuscrit publié en 1558 : la Relation des Zeno.
John
Flanders (alias Jean Ray) le
grand romancier Belge est l’auteur du mystérieux roman
« LA BRUME
VERTE ». L’auteur s’attarde sur la navigation du Hollandais
Jan Jacobs May
qui découvrit en 1614 l’île qui portera son nom. John
Flanders indique que May
dicta son livre à un ami qui le rédigea en latin.
« […] l’ouvrage était
d’une importance capitale. Jean May était un excellent
navigateur, fort
intrépide, mais peu communicatif. Il semble n’avoir eu confiance
qu’en son ami,
l’écrivain. Lorsque le livre fut condamné par les
autorités, Jean May devint
plus taciturne que jamais et garda le secret de ce que la mer lui avait
révélé. »
Pour J. Flanders, May aurait navigué jusqu’au Groenland et
attacha beaucoup
d’importance à la Navigation de saint Brendan. Il aurait
confirmé l’affirmation
de saint Brendan suivant laquelle l’île de Jan Mayen était
une porte de
l’Enfer. « Hé bien, le navigateur Jean May, cet homme
pondéré et de bon
sens, qu’on ne pouvait soupçonner de la moindre superstition,
cet homme
clairvoyant, aux nerfs d’acier, affirmait que Brendan avait raison.
C’est la
raison pour laquelle son livre fut jeté sur le bûcher de
la main du bourreau.
Car May vivait à l’époque ou les Gueux attaquaient avec
acharnement la vrai Foi
et prétendaient que le voyage de saint Brendan n’était
qu’un conte fantaisiste.
Jean May affirmait donc dans ce livre que ‘’Saint Brendan a vraiment
découvert
le refuge des damnés de la terre et qu’il y a combattu avec les
armes saintes.
Il y rencontra effectivement des êtres humains à la merci
de Satan et les
délivra de son joug corrupteur.’’ John
Flanders ajoute :
« Si certains historiens assurent que saint Brendan revint
en Irlande et y
mourut le 16 mai 568*, ils n’en peuvent fournir la preuve. Par contre,
on admet
qu’il fit construire une flottille de petites barques rudimentaires et
qu’avec
une bande de ‘’Nordiques’’, il quitta l’île qu’il avait
‘’purifié des démons
pour cingler vers la côte du Groenland et y poursuivre les
suppôts de Satan qui
s’y étaient réfugiés’’ » Saint Brendan
et ses moines auraient enfermé dans
certains rochers les démons. Tel aurait été le
‘’secret de Blosseville’’… *Il
convient plus logiquement de
lire 578. Aux
premiers jours du printemps
1833 à Dunkerque, le lieutenant de vaisseau Julien de
Blosseville à bord d'un
brick à 8 canons « La Lilloise »,
s'embarqua pour protéger et
assister les pêcheurs français au large des côtes
d’Islande et du Groenland. Il
releva la côte du Groenland du 68°34' au 68°55' de
latitude nord. Bloqué par
les glaces, il dut relâcher au nord-est de l’Islande à
Vopnafjörd. Dans une
dernière lettre datée du 5 août 1833, il indique
son intention de retourner
« avec prudence » parfaire ses
découvertes. On n'a plus jamais,
depuis son départ, entendu parler de lui. En 1836, il fut
rayé des rôles de la
Marine française. « En
l’an de grâce 1776,
naquit à Lyon, Pierre-Simon Ballanche, qui devint un
écrivain d’un certain
renom. C’était un homme bon, paisible et généreux,
mais renfermé, rêveur. Il a
d’ailleurs décrit ses propres états d’âme, car il
était sujet à des crises
nerveuses, au somnambulisme et même parfois d’étranges et
inexplicables visions hallucinatoires.
Lorsque La
Lilloise disparut, il vit, dans un état de semi-veille,
le navire au
repos dans ‘’une grotte spacieuse baignée d’une clarté
verte, avec son équipage
entouré de dix-sept moines, ceux de saint Brendan, qu’il
n’apprendrait que plus
tard, après des recherches à la Bibliothèque
nationale de Paris. » John
Flanders auteur de ces
quelques lignes, indique dans une note : « Du cas
‘’Blosseville-Ballanche’’, il ne subsiste qu’un modeste fragment dans
une
édition revue de L’Homme sans nom, de cet
écrivain, parue en 1841. ‘’Le
cauchemar de Ballanche’’ ne fut en effet, jamais pris au
sérieux. Nous nous
sommes strictement conformés à quelques anciens textes
afin de ne pas engendrer
le caractère féérique de ce récit ou lui
donner trop de relief d’avant-plan. » Jacques
Rosen relança le sujet
sur la navigation nordique de Nicolo Zeno et principalement sur la Carte
Zeno dessinée par les frères Zeno. Cette carte bien
éloignée de la
véritable géographie locale, a discrédité
auprès des chercheurs la validité des
navigations nordiques des Zeno. Représentation de la Carte de
Zeno L’agent
du Mossad natif de Paris,
particulièrement intéressé par les Mystères
du Pôle, est d’avis, ainsi qu’il le
rapporta à ses nouveaux amis, que les frères Zeno ont
volontairement modifié,
allant même jusqu’à codifier la géographie
septentrionale. Il convenait à
l’époque de garder secrète la route menant en Grande
Irlande, l’actuelle
Canada. Le Chef du Département Z du Mossad, acceptait
l’hypothèse ô combien
discutée, suivant laquelle, le prince Zichmni, qui s’offrit les
services de
Nicolo Zeno pour l’ouverture d’une route maritime dans le Grand Nord,
serait Henry
Sinclair, comte d’Orkney, baron de Rosslyn et seigneur de Shetland.
Loin d’être
reconnue par tous les chercheurs, cette hypothèse fut
avancée en 1786 par John Reinhold
Forster (History of the Voyages
and Discoveries, North, London, pp.18.). Jacques
Rosen, guère convaincu
par l’improbable déformation du nom des Sinclair en Zichmni,
avancée par J.-R.
Foster, se concentra sur l’aspect hébraïque du nom de ce
prince. Le nom
Zichmni, sonnait étrangement hébreu. Il lui semblait tout
d’abord reconnaître
la racine bilitère Zi évoquant l’action du rayonnement,
d’une douce lumière,
puis ensuite le mot Chmni (Shmni), forme suffixée de Shmn ou
Shemen :
« gras », « fertile »,
« fort »,
« huile » mais aussi le nombre
« huit ». Pour J. Rosen, le
Zi Chmni ou Rayonnement produit par l’huile, associé au nombre
huit, ne pouvait
qu’évoquer la fête de ‘Hanouka durant laquelle on allume
les huit bougies du
chandelier de ‘Hanouka. Le Rav Élim Dov, surnommé
Ab’Hanouka haTsadiq, bien que
toujours pas reconnu par l’agent du Mossad, apprécia pleinement
la réflexion de
J. Rosen sur le nom énigmatique de Zichmni. Jacques
Rosen, relata que, fort
de cette lecture, et désireux de comprendre plus encore cet
étrange nom, il
utilisa la méthode biblique du codage Ath-bash. Ce codage cher
aux Kabbalistes
plutôt simple mais dont l’efficacité s’était
affirmée tout au long des siècles,
voir des millénaires, consiste à substituer
la première lettre de l’alphabet par la dernière, la
deuxième lettre par
l’avant-dernière, etc… Et voici le résultat : Zaïn Iod Shin Mem Noun
Iod (Zichmni) Aïn Mem Beth Iod *Teth Mem (Am Beith + lettre Mem) *Le
Teth apparaît ici
comme une permutation du Tav. Cette permutation valide, permet de
décoder le
nom Zichmni. AM
: Peuple -
Beth Iod Teth : Temple -
lettre Mem : les Eaux Soit :
Le Peuple du
Temple des Eaux. L’hébreu
AM « Peuple »,
« Nation », « Gens »
dérive du mot AMAM :
« obscurcir », « devenir
sombre », « être
obscur », « caché ». Ce mot a
également donné le mot IM (même
écriture que « AM ») : le
« crépuscule », la
« tombée de la nuit », le
« coucher de soleil ». « Nous
avons, poursuivit
J. Rosen, un peuple, ou plus précisément les Gens du
Temple, soit me
semble-t-il les Chevaliers de l’Ordre du Temple. L’ordre
possédait une
importante flotte maritime. Les Sinclair, plusieurs auteurs
l’affirment, furent
liés aux Templiers et principalement à la survivance du
Temple, une survivance
écossaise assurément mais aussi… américaine. Les
Templiers, à l’origine des gens
d’armes, seraient devenus après la dissolution de l’ordre,
des gens de
mers… La gens ou gente templière apparaît alors cachée.
AM BETH (la
gent du Temple), c’est aussi IM BETH (le crépuscule du Temple).
Au crépuscule,
à l’Ouest… ce terme à été utilisé
pour désigner les pays d’Amérique du
Nord. » Jacques
Rosen en est intimement
convaincu, son arrivée imminente en Islande, le place sur cette
route maritime
de l’Im Beth ou Crépuscule du Temple et pour cet homme
résidant en Israël, le nouveau
jour commence au crépuscule… Le
Père Noël, alias Mael Korr,
apprécia les commentaires Jacques Rosen. Il lui fit part de ses
propres
connaissances sur le sujet. Si les mots IM BETH se lisent en
hébreu, ils vont
se lire également en vieil irlandais et telles furent – il en
était convaincu –
les intentions d’Henri Sinclair et de Nicolo Zeno. IM apparaît
d’une part comme
la première syllabe du mot IM(m)ram, la
« Navigation » des
Moines Celtes partis à la recherche du Paradis terrestre. Le
plus célèbre de
ces moines fut l’Irlandais saint Brendan. Grand voyageur des mers, il
découvrit
l’île IM ou IMa. Cette île fut localisée aux
Canaries où le navigateur celte s’était
précisément aventuré mais c’est aussi oublier que
le nom de cette île
paradisiaque où vivaient disait-on
des
anges venus du ciel, n’était autre que l’EMain des traditions
pré chrétiennes.
Emain Ablach, Emain des Pommiers, apparaît comme le lieu de
destination de
Bran, héros d’un récit irlandais qui inspira dit-on le
texte de la Navigation
de saint Brandan. Emain signifie « Jumeaux » et
ce nom est assurément
l’un des mystères de cette île des Vivants : Tir Nan
Beo. Magnifique
réunion des noms IM BETH, car elle permet en effet,
d’établir un pont entre
l’hébreu et le vieil irlandais. Beth donne accès à
Betha :
« Vie » en vieil irlandais. Il s’agit ici de la
Betha Brénainn ((Vie
de Brénanainn – forme primitive de Brendan)
rédigée aux XIe-XIIe
siècles Vita Brendani) et tirée du Livre de Lismore (XVe
siècle). Cette Vie de Brandan n’est
pas
de même filiation que la Vita Sancti Brendani
rédigée en latin. Lumière
verte sur
Sneffelsyocul ou l’ultime combat L’avion
parti de London Heathrow
2 h 30 min plus tôt entame son atterrissage sur l’aéroport
Keflavik
International. À peine débarqués, Jacques Rosen et
ses trois amis sont dirigés
vers un hélicoptère, un bon vieux Super Jolly Green
américain utilisé
par l’armée israélienne. Cet hélicoptère
aujourd’hui surclassé par des hélicos
nouvelle génération, n’en est pas moins unique, tout au
moins celui qui décolle
à présent de cet aéroport distant de Reykjavik de
50 km. Le survol de la Faxaflói, la
« baie Faxa » séparant
la cité de Keflavik du Parc du Yoculsneffels, quelques 100 km
à vol d’oiseau,
eut été en d’autres circonstances une merveille. Un froid
et timide soleil
printanier dardait ses rayons sur cette mer bleutée où
d’ordinaire, lorsque le
temps l’autorisait, des croisières permettaient aux tourismes
d’admirer les
baleines et autres dauphins dans ces environnements à couper le
souffle. Les
côtes de la Péninsule de Yoculsneffels se dessinaient
à vue d’œil. Un étrange
contraste apparaissait entre la Faxaflói et la Péninsule
où se dressait le
fameux volcan qui lui donna son nom. Le ciel de la grande baie
était aussi bleu
que celui de la Péninsule était… vert !
Non
il ne s’agissait pas d’une
aurore boréale mais plutôt d’une étrange brume
verte qui prenait possession des
lieux. D’où pouvait venir cette étrange et lumineuse
brume verte ? Mael
Korr, le Père Noël en avait quelque idée… Cette
brume lui apparaissait même
comme un heureux présage. Ab’Hanouka haTsadiq resta dans l’hélicoptère au
côté de Jacques Rosen. Ce
dernier démontra une fois encore ses qualités de
militaire héliporté de l’armée
d’Israël. Mais c’est principalement au sol que se jouait l’avenir
du monde.
Mael Korr ainsi que Saint Nicolas avaient été
déposés en un point spécifique de
la Péninsule, un lieu où Mael Korr était certain
de retrouver un vieil ami...
Ce vieil ami n’était autre qu’un deux fois né,
saint Brendan, le Moine
Irlandais. D’entre les rochers volcaniques surgit le plus grand d’entre
tous
les navigateurs celtes qui à bord de leur coracle recherchaient
le Paradis
perdu dans l’immensité du Grand Nord. Brendan avait
découvert ce Paradis
nordique, mais il avait découvert pareillement les Portes de
l’Enfer.
L’abbé Irlandais n’était pas seul, à ses
côtés se trouvaient les 17
Moines. La voix gutturale de Brendan lança quelques mots dans la
langue de
Shakespeare qu’il maîtrisait apparemment parfaitement :
« Bienvenue à
vous sur cette terre de feu ! » Salut
à toi Maël Korr. Il y avait
longtemps… » Brendan s’adressant
à Saint Nicolas lui dit : « Je suis de la
lignée de Maël Korr,
l’ancien Druide venu adorer l’Enfant Jésus, et qui… oui, est
aussi le ‘’Père
Noël’’. » « Salut
à toi ô mon fils. Il
y a effectivement bien longtemps… Je vois que tu as
récupéré la Croix d’Or de
tes mains façonnées, cette croix est l’épée
et le bouclier protégeant du
peuple de la nuit. Elle t’a permis
il y a bien des siècles, d’occire nombre de démons en les
renvoyant pour
l’éternité dans les limbes ténébreux
d’où ils n’auraient jamais dû
sortir. » Ces
rochers d’où venaient
d’émerger Brendan et ses moines paraissaient un havre de paix,
mais déjà
résonnaient les clameurs des centaines de guerriers
réunis dans ce Parc du
Yoculsneffels. L’heure du combat, de l’ultime combat était
venue. Saint Brendan
s’était fait précéder dans la bataille par les
« Têtes de pierre »,
des Polaires dont seuls leurs yeux verts, lorsqu’ils demeuraient
inactifs,
permettaient d’affirmer qu’ils étaient vivants. Jean May,
mentionna-t-il dans
son livre ainsi que le laisse entendre John Flanders, ces
mystérieuses
« Têtes de pierre » dépositaires de
la sainte tradition de saint
Brendan ? Originaires de la future île Jan-Mayen où
fut édifiée l’Abbaye
du Pôle, elles avaient suivi saint Brendan jusqu’au
Groenland. John
Flanders dans une note, écrit : « Les
légendes de saint Brendan sont
nombreuses. Nous avons emprunté celle des ‘’Hommes à la
tête de pierre, qui
suivirent le saint au Groenland délivré du joug du
démon, et furent appelés par
Dieu pour garder la porte de l’Enfer’’, à L’Hagiographie
irlandaise de
E.G. Fitzgerald. » Au
cœur de la bataille les
« Têtes de pierre » qui
« projetaient des ombres
immenses », étaient venus d’un lieu dominé par
de hautes montagnes, lieu
toujours secret dans le fjord groenlandais de Scobery Sun (le plus
vaste fjord
du monde – extrémité ouest à 120 km de la
côte au Cap Tobin). Les « Hommes
à la tête de pierre »
avaient isolé la Péninsule du Yoculsneffels dans un monde
de nuées vertes. Le fjord de Scoresby Sund La
présence de cette brume verte
maîtrisée par ces créatures oubliées de
l’antique Thulé hyperboréenne, causait aux
combattants une affreuse sensation d’étouffement. Les guerriers
de la coalition
du Mal non préparés à la morsure de cette brume
perdirent au fil des heures le
contrôle de leur corps jusqu’à se pétrifier telle
une pierre. Les « Têtes
de pierre » martelaient et martelaient encore l’ennemi
entourés par les
puissants Marteaux de Judas Macchabée, les Volontaires
de Yahvé
qui dénouaient leurs longs cheveux avant la bataille. Brendan
saisit la Croix d’Or à
deux mains, tel le roi Arthur brandissant Excalibur ! Se
pouvait-il
qu’elle soit si lourde ? Ses dimensions le contredisaient
aisément. Mais
lorsqu’elle prenait vie pour le combat, non seulement elle
apparaissait
plus lourde mais elle devenait autrement plus difficile à
maintenir. Aux côtés
de l’abbé Brendan, l’un des 17 Moines brandissait l’étendard
de la Croix,
ce même étendard qui les protégea en un temps
lointain faces aux diaboliques
forgerons de l’île Jan Mayen, épisode notamment
rapporté par Jean-Baptiste
Charcot dans « La Mer du Groenland ». Saint
Nicolas avant d’entrer dans
le combat, avait retiré de sa boîte à musique,
aussi longue et presque
aussi large qu’un cercueil, une crosse en or haute de près de
2m. Il en fixa
l’extrémité aux trois chaînes terminées de
trois pommes… les trois pommes d’or
de Saint Nicolas… Cette arme apparaissait comme une variation de la
médiévale
plommée, un fléau à long manche d’où
pendaient les chaînes terminées par trois
boules ou masses de fer. Ce
goupillon géant, connu dans le
milieu du XVe siècle avait une force d'impact
considérable. La plommée Le
maniement de la plommée était
dangereux pour son utilisateur mais Saint Nicolas, ainsi qu’il le
démontra
pendant le combat, s’affirmait comme un virtuose dans le domaine.
Utilisée à
deux mains, la plommée de l’ancien évêque de Myre,
brisait ensemble, chairs et
os. De ces pommes incandescentes jaillissaient des rayons lumineux
réduisant à
l’état de cendre les démons nordiques. Dans l’ombre de
Saint Nicolas, comme
surgi de nulle part, apparut au côté du saint,
l’étrange Houseker, le Père
Fouettard, revêtu d’un très long manteau de poils
noirs, la tête couverte
d’un masque tout aussi noir et chaussé de sabots dont il
n’hésitait pas, si
l’occasion s’en présentait, d’appliquer avec adresse sur quelque
partie du
corps de l’ennemi, avant de la faire passer de vie à
trépas en le fouettant
avec force de sa chaîne ou son fouet meurtrier. Les
forces du Mal reculaient.
Voici que du haut du ciel apparut un être de lumière…
l’Archange Michel en
personne ! Le « Roi » de l’Ordre de
Saint-Michel n’avait-il pas
annoncé sa venue ? La lance pointée vers la terre,
il fondit sur un
imposant guerrier, le plus imposant de tous les guerriers
Nordiques : le
dieu Thor armé de son redoutable marteau. La lutte fut
titanesque, à la fois
ténébreuse et lumineuse, à la fois terrestre et
aérienne. Le marteau de Thor
menaçait à tout moment de briser la lance
michaélienne mais le bouclier
lumineux de l’archange repoussait encore et encore les
martèlements offensifs
du dieu viking. Dans un ultime assaut l’Archange Michel fit choir Thor
le
puissant, le terrassant mortellement. L'archange saint Michel Au
même moment à proximité, saint
Brendan se trouva face à face avec le dieu Odin entouré
de ses fidèles
Berserkir, les guerriers-fauves hauts de près de deux
mètres, revêtus d’une
peau d’ours ou de loup. Les 17 Moines de Brendan firent face à
la fureur
guerrière des ces terribles Berserkir alors que l’abbé
Irlandais s’interposait
entre le grand Odin et Saint Nicolas l’usurpateur. L’ancienne
évêque de Myre
avait en effet supplanté l’ancestrale divinité
auprès des Hommes du Nord qui
embrassèrent la foi chrétienne. Le combat épique
devint l’épicentre du Parc de
Yoculsneffels, l’épicentre même du monde, et plus encore
du multivers. Pour
Odin l’heure de la vengeance avait sonné. Pour saint Brendan il
s’agissait de
la 11e Heure, l’heure ultime qui parachèverait sa
quête visant au
Triomphe de la Vérité. Le
saint abbé n’avait pas droit à
l’erreur, la Croix d’Or jadis forgée de ses propres mains ne
pouvait être
utilisée qu’une fois. Odin était armé de la lance
Gungnir (en vieil islandais
« le chancelant »). Lancée telle un
javelot, elle ne pouvait être
arrêtée pendant son jet et ne ratait jamais sa cible avant
de revenir telle un boomerang dans la main
du
lanceur. Saint Brendan en cette heure ultime, ressemblait plus au
pirate Néo de
Matrix esquivant les balles qu’au Moine Celte qu’il était. En un
sens, la
mission du moine et celle du pirate n’avaient-elles pas une certaine
similitude… ? Saint Brendan dut faire preuve, maintes et maintes
fois de
virtuosité dans l’art de l’esquive pour ne pas croiser le jet
mortel de
Gungnir. Enfin, à l’heure dite, assurément la 11e
Heure… dans le
ciel une cloche sonna ! Des Islandais résidant dans la
Presqu’île de
Yoculsneffels affirmèrent plus tard que le tocsin
éthéré ouï sur le champ de
bataille était (Laxness s’il eut vécu aurait pu le
confirmer) celui de
la vieille cloche de Thingvellir, symbole national de
l’indépendance de
l’Islande saisie au début du XVIIIe siècle par
l’envoyé du roi de
Danemark, pour en faire des canons. La Croix d’Or de saint Brendan, tel
l’aiguille d’une horloge marquant les heures, se logea au plus profond
du cœur
du dieu Odin. À cette heure, à cette minute, à
cette seconde… la Vérité inonda
le monde, inonda le Multivers. Les hommes étaient sauvés.
L’an
prochain à Jérusalem Avant de
se quitter, les quatre amis : Saint Nicolas, Maël Korr (alias
le Père
Noël), le Rav Ab’Hanouka haTsadiq et Jacques Rosen se
promirent de se
retrouver à la Noël à Jérusalem. Le Rav
fidèle à son humour ne put s’empêcher
de dire : « L’année prochaine à
Jérusalem », la célèbre phrase
juive haute de signification. Le saint et le druide semblèrent
ne pas saisir le
sens présent de cette phrase. Jacques Rosen se fit un devoir
d’indiquer que
pour les Juifs, Rosh Hashana (tête de l'année), la
fête du nouvel an
pour l'année 5778 du calendrier juif, serait fêtée
les jeudi 21 (au soir) et
vendredi 22 septembre. Le Noël 2017 sera ainsi, dans une
perspective juive,
fêté l’année prochaine… C’est
ainsi que les quatre amis
se retrouvèrent « L’an prochain à
Jérusalem » le jour de Noël. Ce
jour la paix régnait près du Mur des Lamentations. Le Rav
ne joua pas au sevivon
avec les enfants de Jérusalem, en cette année 5778… ou
2017… ‘Hanouka ne
coïncidait pas avec la fête chrétienne mais les
quatre amis se retrouvèrent
avec un plaisir non dissimulé et fêtèrent à
l’unisson une fête pourtant
exclusivement chrétienne. Le Mur des Lamentations Jacques
Rosen en ce Noël 2017 ne
put s’empêcher de fredonner à mi-voix, ainsi qu’il le fit
une année plut tôt,
mais cette fois-ci avec une certaine gaîté dans la voix, les premières paroles de la chanson
d’Enrico
Macias : Noël à
Jérusalem
Près d'un mur que l'on croyait perdu Un homme à genoux est là, il pleure à côté de moi Et lève les yeux en remerciant le ciel |