![]() |
Le
Poisson Nourriture de Vérité
|
Février
2009
|
![]() |
![]() Par Michel Barbot
|
![]() |
Le poisson,
symbole celtique par excellence, désigne
généralement le saumon, manifestation de la Connaissance.
Sa vision du Passé et de l’Avenir en fait un symbole de vie.
Nourriture offerte, il apparaît comme
un emblème christique. En Bretagne, il est placé à
la pointe du clocher de certaines églises. La nef/église,
carène renversée, dirigée par le poisson, poursuit
sa navigation
dans la mer céleste. Dans la tradition celtique, le saumon
remonte
la source. Il connaît le chemin qui mène à
l’Illumination. Prenons son sillage…
|
La Grotte des Fées du Mont Ministre ![]() L’inscription de la Grotte des Fées – relevé de Henri Panier (Revue Dan L’tan n° 5) Patrick
Berlier dans
le tome II de son livre « La Société
Angélique » (ARQA édition), citant son ami
Gérald Grau, écrit : « Le A est deux fois plus
petit que les autres lettres, c’est donc un mi A. » Notant
ensuite que le Gamma grec (3ème lettre) est un L
renversé, Patrick applique à l’inscription les
règles du grimoire. Soit la seule utilisation des consonnes,
obéissant ici à la rime en L du langage anglé cher
à Grasset d’Orcet :
Universelle peut se lire uni vers elle. » |
Le
tableau de
la chapelle de la Madeleine
![]() Reconstitution
du tableau original faite par Patrick Berlier
Ce fut
Jean-Baptiste Bonnel, dit Jean Bonnel, peintre local qui peignit cette
œuvre. Né en 1861 au hameau de Vaubertrand où il
décéda le 1er mars 1927, le peintre plâtrier Jean
Bonnel portait plusieurs casquettes dont celle de
garde-champêtre. L’enquête effectuée par Thierry
Rollat démontre qu’il ne réalisa plus de tableau
après 1914. L’œuvre de la Madeleine, peut-être commande
d’une famille locale, pourrait, suivant l’hypothèse
crédible avancée par Thierry, avoir été
réalisée au 19ème siècle.
![]() Pic des Trois
Dents – photo de Christian Lelièvre
|
Thierry,
rendant hommage à Jean Bonnel écrit : « La peinture
de la chapelle inspirait une volonté de retranscrire des
détails avec finesse, le respect scrupuleux d’attributs
sacrés. ». C’est effectivement l’idée que l’on
ressent en admirant la richesse symbolique et sacrée de la
toile. Thierry reconnaît avec une forte probabilité
: « l’intervention d’un religieux », peut-être un
prêtre de Pélussin.
![]() L’éléphant
du tableau de la chapelle Sainte-Madeleine
À gauche : photo du tableau original. À droite : les traits de l’éléphant, tel que l’on peut l’imaginer. |
Les
mystères de l’éléphant
![]() L’éléphant
du « Songe de Poliphile »
|
En Provence, le village de Lioux (près de
Gordes –
Vaucluse) est établi au pied d’une falaise impressionnante, dite
«
falaise de la Madeleine ». La tradition y voit l’un des refuges
de
la sainte en Provence. Le village de Lioux n’est pas sans rappeler la
cité
de Louz, même si ce nom vient en fait du grec leukos, blanc, en
référence
à la falaise en calcaire blanc. La similitude ne s’arrête
pas
là, puisque cette localité a pour blason un
éléphant
d’azur, c’est-à-dire bleu. J’aurai l’occasion de revenir sur ce
village
et sa falaise lorsque notre second site « les nouveaux regards
»
abordera les mystères de la Provence.
![]() Patrick
Berlier
|
Pascal Varejka
nous apprend que l’éléphant figurait jadis dans les
synagogues Ashkénazes d’Europe, ainsi que dans des manuscrits,
comme le Mahzor de Worms, un livre de prières datant de 1272, ou
le fameux Pentateuque du duc de Sussex, manuscrit du début du
14ème siècle conservé à la British Library,
à Londres. La page de titre de ce Pentateuque comporte un
éléphant à corps de bovin, placé au centre
de l’Étoile de David et portant sur son dos une immense couronne
aussi large que lui symbolisant apparemment la couronne que l’on place
sur la Thora. L’éléphant de l’ancienne synagogue de Horb,
en Allemagne, aujourd’hui conservé au musée de
Jérusalem, possède également un corps de bovin et
porte sur le dos une tour, symbole de la Thora.
|
De Pila
à Daga
La caverne
Double ou caverne du Pli… est aussi suivant le Zohar, compte tenu du
Hé final de Makpéla, dite caverne du «
redoublement du Hé », expression allusive aux deux
Hé composant le Tétragramme Yod–Hé–Vav–Hé,
thème que j’évoquais déjà dans mon article
« L’Inscription de Trèves : Secret Royal » mis en
ligne en juin 2006 sur RDP.
|
![]() Dag
a Pil a, en hébreu
La
Daga de l’Éléphant est 5.
|
![]() Le «
moine bleu » du tableau de la chapelle Sainte-Madeleine.
À gauche : rotation du tableau et détail du moine bleu. À droite : les traits du moine bleu, tel que l’on peut l’imaginer. ![]() Tête
simiesque apparaissant dans le bras de Marie-Madeleine,
sur une ancienne photo du tableau d’origine Par sa capuche le moine bleu du tableau peut rappeler un Chartreux. La boule (la Boule-Angerie) à la rotondité imparfaite qu’il tient dans ses bras, pourrait évoquer le globe/monde du blason cartusien. Il conviendrait pareillement d’évoquer le Chartreux ou chat bleu introduit en France à la suite des Croisades. La légende veut que les moines Chartreux l’aient élevé dans leurs Chartreuses. Bien que l’on ne connaisse pas son origine, il serait pour certains, le croisement du chat Manul et du chat d’Égypte. Buffon, au 17ème siècle, dans son « histoire naturelle », le mentionne sous le nom de « Chat de France ». |
![]() Le Rozet,
hameau natal
de saint Marcellin Champagnat,
et la chapelle construite pour sa béatification « Et ce
sera aux récoltes,
donnez le cinquième à Pharaon, Les quatre mains seront pour vous, pour la semence du champ, pour votre manger, pour qui est dans vos maisons, et pour le manger de votre marmaille. » Livre de la Genèse 47 – 24. Traduction André Chouraqui. « Il quintera la terre de Mistraïms
pendant les sept ans de satiété. » |
Le texte
biblique pour la part de Pharaon, dit simplement « le
cinquième », alors que pour le peuple, le texte dit :
« les quatre mains ». Sachant d’une part que le nombre cinq
évoque ici en premier lieu, le partage de l’Égypte, nous
voyons se matérialiser la géographie sacrée bien
connue notamment des Celtes (l’île des Quatre Maîtres –
Irlande et Thulé) ou des Hébreux (Qiryat-Arba : la Ville
des Quatre). Bien que dites des Quatre Maîtres, ces cités
ou îles, sont en fait partagées en cinq parties. En
Irlande, les quatre royaumes des Quatre Maîtres, entourent le
royaume du Haut-Roi, tandis qu’à Qiryat-Arba, les Quatre
Maîtres de la cité sont les quatre fils du Géant
Arba, un Réphaïm.
À
suivre…
Michel Barbot
|
nous
retrouverons plus tard notre ami Michel
avec la suite, un Dossier prometteur ou 'prophétique' ? |
Le
Poisson Nourriture du Monde Futur
|
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |