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LE NOUVEL AN
GA
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Les
RDP
LA PAGE
SPÉCIALE VŒUX

La
GA
 




"BONNE ANNÉE"
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THIERRY ROLLAT

        Pour la seconde année, nous vous proposons Une Page Spéciale Voeux du Nouvel An.

   Les Regards du Pilat sont entrés dans leur 5 ème année en tant que Site Web. En 24 mois les connections viennent d'être multipliées par 10, atteignant plus de 6000 visites mensuelles !

   Nous vous remercions beaucoup, nous sommes flattés pour cet intérêt toujours croissant.

  C'est une équipe considérablement élargie, qui vous propose des reportages ou des dossiers plus copieux, systématiquement inédits. Le Pilat reste le cœur de contextes épars ici étudiés.

  Le Site est dédoublé avec une entité complémentaire, aussi indépendante : la Grande Affaire.

   Des spécialistes nous ont rejoints en collaborant aux diffusions. Christian Doumergue en reste un symbole marquant et Michel Barbot un fin représentant ; deux amis très appréciés.

     Chaque mois ce sont au moins 2 sujets qui vous sont livrés en exclusivité, fouillés par des rédacteurs scrupuleux et enthousiastes, dont le nombre (aujourd'hui 15) a triplé en 2007.

   Il s'agit de proposer des écrits sérieux, grâce à des sources fiables, des hypothèses résultant de recherches pointues (archives, témoignages, documents, livres, archéologie...etc).

   Ces investigations passent par les aides décisives de tiers, qui ne participent pas à la rédaction des textes. Sans eux, il n'y aurait pas les mêmes progressions et d'avancées déterminantes.

   Nous avons franchi des caps grâce à une "logistique" assez sympa, un état d'esprit.

      Tous les anciens articles demeurent en Rubriques Archives, côté Regards du Pilat et Grande Affaire. Libre à vous de les consulter autant que vous voudrez.

   Je remercie Patrick Berlier, autant que je le félicite, car il s'avère le poumon des animateurs. Il a considérablement contribué à cette franche adhésion que valident vos fréquentations.

   On s'efforce de fonctionner harmonieusement avec des rubriques spécifiques. Deux nouvelles apparaîtront en 2008, "Un Coin Sympa" et "Les Guerres du Pilat". Patrick en sera l'auteur.

   Il a aussi créé nos logos et bannières, apporté des compétences photographiques et une très belle photothèque. Son expérience et son vécu, lui valent le surnom du Druide du Pilat.

   En 2007, un entourage particulièrement solidaire, une équipe soudée, a permis de propulser plus avant notre site sur la toile, fidélisant nos visiteurs.

   La Vérité reste notre boussole. Cette oeuvre s'exerce au-delà de notre groupe, car d'autres chercheurs et équipes s'y emploient, avec brio, souvent dans le respect et la bonne entente.    

   C'est un rappel, mais c'est grâce aux compétences informatiques et aux qualités humaines de Patrick Mercier que vous pouvez nous lire depuis 2003. Nous le remercierons toujours.

   Notre cercle rapproché, en plus des personnes déjà citées, se compose bien sûr de mes deux compères du joyeux trio du "Vieux Secret", Patrice Mounier et Lionel Chevallier.

     J'évoque des acteurs de la scène, de ceux des coulisses, des jamais au devant de la lumière, mais tous partie prenante à nos initiatives. Merci à vous, tous des regards du Pilat.

     Pour nous il s'agit de mieux connaître, découvrir, corriger, et le cas échéant révéler lorsque cela s'avère possible car ce n'est pas toujours le cas et cela va sans dire.


    Éric Charpentier, Jean-Claude Ducouder, Rémy Robert, Adonis Lejumeau, eux vous les connaissez déjà grâce à leurs articles qui font ressortir brillamment leurs passions.

   Il m'est un devoir, de rendre hommage à d'autres qui n'écriront jamais, qui possèdent un savoir considérable, doublé d'une humilité qui l'est toute autant.

   Nous avons la chance de compter parmi nos amis, Guy Bonnard, Raymond Graü, Jean-Paul Brochet. Un respect marqué est dû à chacun d'entre eux.

   Deux associations nous sont plus proches, avec de leurs adhérents qui œuvrent auprès de nous : Visages de notre Pilat et les Guides du Pilat. Mais il y en a aussi bien d'autres.

   Je leur souhaite une belle année, dans leurs activités variées, précieuses lorsqu'il s'agit de faire partager ou mettre en valeur des richesses pilatoises.

    La Grande Affaire, permet de créer des liens avec des tiers répartis à une autre échelle géographique. Il est là un atout d'Internet, adapté à nos approches, à nos investigations.

    Le Pilat reste "cœur et intimité", mais il n'est pas le seul territoire de nos recherches.

   L'esprit reste exactement le même. Il s'appuie sur la confiance, la convivialité, l'échange, le débat, le respect, la progression au service de la Vérité.

   Les Regards du Pilat régulent en lien au Pilat : Histoire, Patrimoine, Énigmes, Mystères.

   La Grande Affaire traite elle, de données ciblées qui se rattachent à l'Histoire Secrète. Cette dernière se complète de l'Histoire oubliée, gommée ou inconnue.

     Partager des investigations, peut s'avérer déterminant, en s'appuyant sur une collaboration de confiance, dont les intérêts impliquent une vision à long terme.

    C'est d'abord favoriser la convivialité qui permet de se rapprocher, un plaisir à s'ouvrir à autrui que l'on apprécie au final, car alors la satisfaction porte le vrai nom de réussite.

   Les progressions deviennent un facteur d'encouragement, une motivation à aller de l'avant. Avec cet esprit d'équipe, on se retrouve au cœur de la philosophie des Regards du Pilat.

    Ne croyiez surtout pas que tout est rose. Des déceptions sont au rendez-vous. C'est comme ça, pourtant le soleil continue de briller pour tout le monde.

     Vous l'avez plébiscité il y a un an, si on en juge vos retours et le nombre de vos connections, alors nous vous proposons à nouveau un long passage consacré aux vœux d'invités.

   Avant de leur laisser la parole, Amis Internautes, mes meilleurs vœux à vous et vos familles ! Meilleurs vœux de bonheur, de joie, de partage et d'abord avant tout de santé.

   Encore des pensées reconnaissantes, en direction d'oiseaux plus "rares" qui planent dans nos environs, dont une toute particulière à l'un du Pilat, qui ne vole pas.

    Depuis toutes ces années nous avons apprécié et rencontré bien des tiers, des érudits, des plus novices, effectué des rencontres, parfois assez inattendues aussi.

  Je remercie une nouvelle fois tous nos invités, eux qui se sont prêtés à nos interviews, depuis les débuts de cette Aventure internautique.

   Merci à tous et pour tout.


Thiery Rollat
Concepteur en 2003 des
Regards du Pilat



PATRICK MERCIER

       Chers Internautes,

 

   Quand Thierry me demande ces quelques lignes annuelles "au motif" que sans moi les Regards du Pilat n’existeraient pas, j’ai du mal à l'entendre. Quand je regarde le travail accomplit ces dernières années, et en particulier celui de 2007, je me dis que le mérite lui en revient plus qu’à moi et que la plus belle des récompenses c’est votre assiduité, vos encouragements et pour certains, votre participation aux travaux de recherches.

    Pour 2008, je sais que Les Regards du Pilat verront encore de nouveaux bouleversements aussi je ne peux que vous encourager à rester fidèles. Comme le veut la coutume, je termine ces lignes en vous soutaitant de passer de bonnes fêtes de fin d’année, je vous présente à toutes et à tous, ainsi qu’à vos familles, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.


Patrick Mercier
Il a créé votre site des Regards du Pilat

Pour des raisons très différentes, ces acteurs pilatois cumulent efficacité et compétences !
Clin d'oeil aux
Grands Oiseaux...
et à la langue...verte
Patrice Mounier

Le troisième homme

du vrai Trio de base
Jacques Laversanne

 Un grand Spécialiste
de l'époque romaine
Jean-Paul Brochet

Un homme de terrain,
de belles découvertes
Guy Bonnard

Un grand Spécialiste,
Un Ami de Sainte-Croix
Michel L'Hortolat
Le Président de
Visages de notre Pilat
Raymond Grau

Un homme très doué,
  un artiste, archéologue
Guillaume de Roussillon
Béatrix de la Tour du Pin
Ce serait son vrai visage ?

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PATRICK BERLIER

 Les derniers jours d’une année qui finit, les premiers d’une nouvelle qui commence,

Sont autant de raisons de jeter des Regards croisés vers le passé et l’avenir.

Du haut du Crêt de la Perdrix, bravant le vent et les frimas, j’embrasse ce paysage,

Je ne fais plus qu’un avec ce Pilat que j’aime tant, amour que j’essaie de partager avec vous,

Au seuil de La nouvelle année je vous souhaite un grand bonheur. Recevez tous mes vœux.

D’une santé aussi Grande que le monde qui nous porte, puisse-t-elle assurer votre prospérité,

Et puissions-nous nous retrouver dans 366 jours, mais j’en fais mon Affaire !


Patrick Berlier
Le Druide du Massif du Pilat

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ROUSSILLON,
BERCEAU DU NOUVEL AN

Récit historique
de Patrick Berlier


      Alors que nous fêtons en ce moment même la nouvelle année, et cela dans le monde entier, bien peu sans doute savent que cette habitude date seulement de 1564, et que la décision fut prise par le roi de France Charles IX lors de son séjour au château de Roussillon, à deux pas du Pilat, de l’autre côté du Rhône. Laissez-moi vous conter, à ma façon, l’histoire de « l’Édit de Roussillon ». Ce récit, bien sûr, est authentique. J’ai seulement imaginé les dialogues, et les pensées que je prête à la reine, en me servant par exemple du foisonnant roman historique « Myrelingues la Brumeuse », de Claude Le Marguet, et en respectant autant que possible pour cela le vocabulaire et l’orthographe du XVIème siècle.

            Catherine de Médicis resserre les pans de son austère vêtement noir. Une bise venue de Bresse balaye le pont de la Guillotière sur lequel s’est engagé l’interminable cortège. Le carrosse royal est un vrai piège à courants d’air. D’une oreille distraite elle écoute les cris des gens d’armes qui, à l’avant, écartent les manants, ou les claquements de fouet du cocher. Pas question de s’attarder. Il faut quitter Lyon au plus vite, en priant Dieu pour que la peste ne franchisse pas le Rhône. La circulation sur le pont, dès que le cortège l’aura franchi, fera l’objet d’un très sévère contrôle sanitaire. À gauche de Catherine de Médicis, contre la vitre, se tient le chancelier Michel de l’Hospital. La reine mère l’a choisi tout particulièrement pour occuper cette place. C’est un Auvergnat d’origine, un homme large et imposant. Il la protège un peu du froid, et surtout son corps ferait un bon rempart si quelque Huguenot égaré décidait de tirer un coup d’escopette au passage du cortège. Malgré la paix d’Amboise signée un an plus tôt, la trêve est fragile. À sa droite, le ministre Sébastien de l’Aubespine joue le même rôle. Et sur la banquette en face, le jeune roi Charles IX est pareillement encadré entre deux nobles et dévoués serviteurs de l’État, choisis pour leur carrure. Michel de l’Hospital a posé sur ses genoux un pupitre portatif. Malgré les cahots, il écrit sur son registre, où il note les évènements quotidiens : « en ce jour du moys de mars de l’an de grâce mil cinq cens soixante trois, le dix-septième de nostre voyage, après avoir sejourné à Lion sur le Rosne nous sortons de céans hardyment et prenons la direction de Vienne ». Le frêle Charles IX, tout juste âgé de 14 ans, observe son chancelier, et déchiffre, à l’envers, les lignes que celui-ci tente de calligraphier sur le papier. Catherine de Médicis, elle, est songeuse. Elle se souvient du jour lointain où elle avait franchi dans l’autre sens le pont de la Guillotière pour entrer dans Lyon et y rejoindre la cour de François Ier, son beau-père.

 
Portrait de Catherine de Médicis

   C’était presque trente ans en arrière, en 1535, la veille de Pâques, le dernier jour de l’année par conséquent, l’an commençant à Pâques en Lyonnais. Elle avait à peine 16 ans et avait épousé deux ans plus tôt le Duc d’Orléans Henri de Valois, le second fils de François Ier, tout aussi jeune qu’elle. Le roi résidait alors dans « la ville que deux fleuves arrosent » — comme disait Michel de Nostre-Dame, le ténébreux mage et médecin encore nommé Nostradamus — et envisageait de faire Lyon la capitale européenne de ses états. Elle s’en souvient avec force, de ce jour lointain, car elle avait rencontré sur ce pont ledit Nostradamus, dont elle devait faire ensuite le médecin de son fils. En la voyant, celui-ci s’était exprimé par énigmes, comme à son habitude :  

— Cette année qui demain commence, vous fera la plus grande en France.

 Catherine avait souri, et avait répliqué d’une voix délicieusement teintée d’un léger accent italien :

 — Je n’en veux rien croire, Messire, car il faudrait que pour cela le roi mourût, et son fils le Dauphin François pareillement, ce dont jamais je ne me consolerais.

Mais elle avait ajouté, plus bas :

— Venez me voir en mon logis d’Ainay, venez, mon ami.

La plus grande en France… Elle l’est désormais, elle gouverne le pays depuis la mort de son fils aîné François II, pauvre enfant arriéré et chétif qui n’a régné qu’un an au décès de son père en 1559, se voyant écarté du pouvoir par les Guise, et est mort à 16 ans, en 1560. En cette année 1563, elle va laisser les rênes, si Dieu le veut, à son second fils Charles IX. Un enfant délicat lui aussi, à la santé chancelante, immature, plus intéressé par la poésie et les jeux que par la politique. Dieu ne l’a pas gâtée, avec ses deux premiers garçons. La malédiction attachée aux Valois semble encore se vérifier. Catherine maudit ce Jacques de Molay, le dernier Templier, qui de son bûcher a lancé l’anathème contre la famille royale. Heureusement il y a son troisième fils, Henri, son préféré, d’un an le cadet de Charles IX, qui en ce moment même doit échanger des propos aigres-doux avec sa sœur Marguerite, dans un autre carrosse. « Henri, oui, est solide de corps et d’esprit, et malgré les tendances contre nature qu’il commence à afficher, il ferait un bon roi pour la France… Henri le troisième… Puisse Dieu y pourvoir », se surprend-elle à penser.

 
Portrait de Nostradamus

             Puisse Dieu y pourvoir… Elle avait eu cette même pensée au début de l’année 1536 en écoutant Nostradamus venu la voir, selon sa demande, pour lui prédire, à sa façon, le décès brutal du Dauphin. Une mort bien providentielle qui ferait de son époux l’héritier de la couronne de France, sous le nom d’Henri II, et d’elle une reine. Oui, puisse Dieu y pourvoir… Catherine avait souhaité ce funeste sort, et l’avait redouté en même temps. Les mauvaises langues ne manqueraient pas de la désigner, elle, l’austère étrangère, comme la coupable d’un décès qui forcément paraîtrait suspect par sa soudaineté.

— Lampe à tête d’oison tient le ferrarrais fol, il verse la poudre de rocambole...

     Catherine avait compris ces vaticinations de Nostradamus, ce langage oiselé ne lui était pas étranger. Lampe oison : l’empoisonne ! Rocambole : roc en bol, le malheur dans la bouchée ! Mais qui verserait cette poudre fatale ? Ce coupable annoncé, Nostradamus l’avait reconnu, en le croisant lui aussi sur le pont. Un certain Sébastiano Montecucolli, originaire de Ferrare, à qui il avait prédit :

— Terrible, je vois ton destin, car te ferira le Dauphin. Un cheval par membre, un matin de novembre…

     L’autre avait ri en se méprenant : comment un dauphin aurait-il pu le frapper, en plein Lyon ? Mais en novembre de cette année 1536, Montecucolli reconnu coupable de l’assassinat du Dauphin avait subi un châtiment exemplaire… Un écartèlement, très savamment dosé, avec des chevaux bien dressés, qui avait duré plusieurs heures. Le tout sur la place publique : un spectacle particulièrement horrible, dont les lyonnais avaient gardé un terrifiant souvenir.

Catherine observe son si fragile fils. Il faudra bien qu’il règne, quand même un peu, qu’il se frotte aux dures réalités du métier de roi. Mais le jour venu… Puisse Dieu y pourvoir… Le soleil maintenant filtre à travers les rideaux du carrosse, on est déjà loin de Lyon et de ses brouillards pestilentiels. Un cavalier parti en reconnaissance revient vers le long cortège, il freine son destrier au niveau du carrosse royal et se penche pour annoncer au roi, par la vitre baissée :

— Sire, nous approchons de Vienne, nous y serons dans le mitan du jour et prendrons là nostre provende.

    Le roi remercie d’un geste. Il pense à l’organisation de ce long voyage entrepris quelques semaines plus tôt, destiné à lui montrer son royaume et à lui faire rencontrer ses plus nobles sujets. L’étape lyonnaise a été écourtée, une épidémie de peste s’étant déclarée quelques jours seulement après leur arrivée. Il a fallu trouver en hâte une solution de repli. Pas une mince affaire : le cortège, composé de la famille royale au grand complet, des ministres, des hommes d’État, des courtisans, des valets et des dames de compagnie, des pages, des hommes d’armes, compte près de dix mille personnes. Lyon pouvait accueillir une telle foule, mais où donc les intendants vont-ils maintenant pouvoir organiser, au pied levé, la prochaine étape du long voyage ?

 
Portrait de Charles IX

À Vienne, le cortège se disloque et la foule se disperse. Les hommes montent vers le fort de la Bâtie, Catherine de Médicis, avec toute sa suite, se dirige vers l’abbaye Saint-André-le-Bas. La ville est en effervescence, d’autant que le roi n’a pas prévu de résider longtemps dans ses murs. On envoie des plénipotentiaires plus au sud, ils sont chargés de trouver un lieu capable d’accueillir l’immense cortège. Pas trop loin cependant, la reine mère veut rester centrée sur l’esprit du voyage, qui est de faire connaître au roi son pays et ses sujets. Il ne faut pas non plus précipiter les choses et brûler les étapes. Le soir même les légats sont de retour. Ils sont souriants et vont rendre compte à Charles IX et à Catherine de Médicis.

 — Sire, à quelques lieues d’icy la forte place de Roussillon est preste à accueillir vostre Majesté. Le temps y est bel, la température chaulde, et aucune indication de peste, Dieu soit loué, n’y a été décelée.

— Roussillon, dites-vous Messire, quel est doncques ce lieu ?

— Belle petite ville et chasteau. C’est un grand bastiment que son éminence le cardinal de Tournon vient de faire construire, en l’accolant au chastel vieux qu’il a surhaussé et amesnagé de mesme façon. À la mode italienne, ajoute le légat à l’intention de la reine mère.

        L’austère Catherine de Médicis daigne sourire. Si le climat est aussi doux que ce qu’on lui a décrit, si le château ressemble à une élégante villa toscane, alors Roussillon sera une étape agréable où le jeune roi pourra se refaire une santé. Elle fait prendre toutes dispositions pour quitter Vienne au plus tôt. Le lendemain, le carrosse reprend le voyage, suivi par l’immense cortège. Catherine se reprend à rêver et à évoquer des souvenirs.

             L’an 1536, toujours… Cette année-là son époux avait fait la connaissance de Diane de Poitiers. En grand amateur de chasse, il avait su poursuivre la belle de ses assiduités et n’avait pas tardé à la mettre dans son lit. Diane qui ne pouvait espérer devenir la reine avait manœuvré pour écarter l’épouse légitime et prendre sa place, sinon à la cour, du moins dans le cœur du roi. Si bien qu’après dix ans de mariage, Henri II n’avait toujours pas d’héritier. Partagé entre ses chasses et sa maîtresse, il n’avait plus de désir pour sa femme. François Ier ne décolérait pas. La race des Valois, si maudite soit-elle, ne devait pas s’éteindre ! Si bien qu’un soir, il avait requis l’aide de son fidèle architecte Philibert Delorme, lequel jouissait d’une réputation certaine auprès des dames. Il avait fait boire son fils et, toujours flanqué de son bouillant architecte, ils avaient discrètement pris le chemin de la chambre de Catherine. C’est ainsi que, grâce à Dieu, la descendance royale des Valois fut assurée. Quelques mois plus tard, François était né. Un prénom bien choisi, avaient assuré ceux qui étaient dans le secret. Un secret bien gardé pourtant, que seul Messire Alcofribas Nasier, alias François Rabelais, se permettrait de divulguer, sous une forme soigneusement cryptée, dans ses ouvrages. Et il faut croire que ce premier héritier donna plus souvent à Henri II l’envie de rejoindre son épouse dans son lit, puisque pas moins de douze autres enfants naquirent du couple royal. Ce qui n’empêcha pas le roi d’avoir aussi trois enfants bâtards de trois courtisanes différentes.

 
Tableau de famille : Henri II, Catherine de Médicis et leurs enfants

            Catherine songe à ses neuf enfants encore vivants qui l’accompagnent, répartis dans les carrosses avec leurs nourrices, leurs précepteurs, leurs valets, leurs médecins. À côté d’elle Michel de l’Hospital a repris son pupitre et son registre. Il trempe sa plume dans l’encre et jette sur le papier : « ce jour du moys de mars de l’an de grâce mil cinq cens soixante quatre, le dix-huitième de nostre voyage, nous quittons Vienne pour Roussillon ». Charles IX, qui déchiffre ces mots par habitude, réagit brusquement.

— Messire de l’Hospital, il nous semble que vous faites erreur, nous sommes en l’an mil cinq cens soixante trois…

— Que vostre majesté me pardonne, mais c’est elle qui est dans l’erreur. À Vienne et dans tout le Dauphiné l’an commance le 25 décembre, au jour de la naissance de nostre Sauveur. En conséquence, nous sommes icy déjà en l’an mil cinq cens soixante quatre.

— Pourtant hier à Lion sur le Rosne nous estions en mil cinq cens soixante trois. Expliquez-nous, Messire.

— C’est que, Sire, dans tout le Lionnais l’an mil cinq cens soixante quatre ne commancera que le dimanche de Pasques, au jour de la mort de nostre Sauveur.

— Vous voulez dire, Messire, que l’année ne commance pas toujours le mesme jour dans tout nostre royaume ? Qu’à Vienne le moys de décembre prend naissance en une année et terme en sa suivante ?

— Assurément, Sire…

— Et qu’à Lion sur le Rosne les années ne sont jamais égales de l’une à l’autre, en nombre de jours, Pasques estant une feste mobile ?

— Assurément, Sire…

— Cela est absurde ! s’emporte le roi. Qu’attend-on pour changer ces practiques d’un autre temps ?

— Vostre majesté est la seule à pouvoir arrester cette décision, d’une grande sagesse, manifestement.

— Nous en prenons note, Messire de l’Hospital, et nous vous chargeons, ainsi que Messire de l’Aubespine, de préparer un édict que nous signerons, en mesme temps qu’icelui pour lequel le Parlement de Paris a exprimé des remonstrances, dont nous ferons compte.

 
Aspect du château de Roussillon à l’époque. Au premier plan le premier corps du château neuf, au second plan,
perpendiculaire, le château vieux, à l’arrière-plan le second corps du château neuf contenant la grande galerie.

            Roussillon ! La petite ville, entourée de ses remparts, occupe une place fort riante sur la rive gauche du Rhône, au sommet d’une colline d’où l’on domine la vallée. En face, de l’autre côté du fleuve, Saint-Pierre-de-Bœuf étire les maisons de ses mariniers. Les anciennes possessions des Roussillon, ces puissants seigneurs qui avaient établi des péages routiers et fluviaux, vont avoir l’honneur de se partager l’accueil du cortège royal. Ceux qui ne pourront loger à Roussillon iront vers Anjou, dont le fier donjon se dresse vers le ciel. Le carrosse royal s’arrête dans la cour du château, dont les gens d’armes s’ajoutent à ceux du roi pour former une haie d’honneur. Catherine de Médicis jette un coup d’œil circulaire. Elle se croit revenue au pays de son enfance. Quelle élégance, ce château sans fortifications. Elle admire les bossages gravés de délicates vermiculures des arcades, la variation des frontons triangulaires, le passage de l’ordre dorique pour le rez-de-chaussée à l’ordre ionique pour les étages, l’alternance de grandes et petites fenêtres. Extérieurement, rien ne trahit l’ancienneté de la vieille maison forte centrale, tant elle a été remodelée. Elle forme maintenant une aile perpendiculaire réunissant les deux corps du château neuf. Les façades sont percées de grandes baies sans meneaux, liées à la manière des loggias italiennes, éclairant les vastes pièces aux étages. Un unique escalier monumental dessert les différentes parties du château, un pont couvert permettant de passer du château vieux à la grande galerie.

 
La grande salle d’apparat du château

L’intérieur ne la déçoit pas non plus, avec ses chaudes boiseries et ses plafonds en fougère, la fameuse grande galerie du bâtiment du fond, longue de près de 50 mètres, et surtout ses décors de grotesques, typiquement italiens, véhiculant de subtils messages oiselés, qu’en connaisseuse elle sait déchiffrer. Elle choisira pour chambre une pièce attenante à la grande salle d’apparat, dans le premier corps du château neuf, précisément ornée d’une frise de grotesques sur lesquels elle aura tout loisir de se pencher. La vie à Roussillon s’organise rapidement. La région est magnifique. La cour passe, de fête en fête, un séjour enchanteur, ensoleillé par le généreux vin des coteaux du Rhône, l’âme véritable des festins somptueux qui se succèdent. Tous les nobles du voisinage tiennent à venir rendre hommage au roi. Catherine de Médicis veille à tout. Elle a à son service tout un bataillon de belles jeunes filles de haut lignage, aux quartiers de noblesse non usurpés, lettrées et cultivées, capables de soutenir n’importe quelle conversation, dont le rôle est de se laisser séduire par les seigneurs du pays. Expertes dans l’art d’aimer et dans celui de tirer les vers du nez, psychanalystes avant l’heure, ces jeunes femmes n’ont pas leurs pareilles pour confesser leurs amants et en obtenir des confidences sur l’oreiller. Ainsi la reine mère est au courant de tout, du moindre bruit de couloir, du moindre secret de famille, et si d’aventure une conspiration se nouait contre elle ou le roi elle en serait la première informée.

 
Le roi Charles IX signe l’édit (scène reconstituée dans le château)

9 août 1564. Dans la grande salle d’apparat du château de Roussillon, le roi Charles IX se tient assis sur une haute cathèdre, derrière la table qui lui sert de bureau. La reine mère et le chancelier Michel de l’Hospital se tiennent en retrait. Un page apporte le nécessaire pour écrire. Le jeune roi relit le long document que ses ministres et conseillers ont préparé : « Charles, par la grâce de Dieu roi de France… ». Puis vient l’alinéa 39 : 

« Voulons et ordonnons qu’en tous actes, registres, instruments, contracts, ordonnances, édicts, tant patentes que missives, et toutes escriptures privées, l’année commance doresénavant et soit comptée du premier jour de ce moys de janvier ». 

Enfin le roi appose sa signature sous le paragraphe final :

        « Donné à Roussillon le neufiesme jour d’aoust, l’an de grâce mil cinq cens soixante quatre. Ainsi signé par le roy en son conseil, Sébastien de l’Aubespine. Et scellé à double queue à cire jaune ».

 
L’Édit de Roussillon (détail du paragraphe 39)

L’acte qui va entrer dans l’histoire sous le nom d’Édit de Roussillon est signé. Une armée de secrétaires va le recopier, pour l’expédier aux quatre coins du royaume. Ainsi, en France, l’année 1565 commencera partout le premier janvier. Malheur à ceux qui continueront à la fêter en d’autres dates, comme au premier avril, la honte du ridicule s’abattra sur eux. 60 ans plus tard, en 1622, le pape Grégoire XV généralisera cette mesure à l’ensemble du monde catholique.

Un beau matin, Catherine de Médicis entend un grand cri dans la chambre voisine de la sienne. L’une de ces demoiselles, de haute noblesse mais de petite vertu, vient d’y être retrouvée morte. Un médecin est mandé, mais les signes ne trompent pas. C’est la peste ! L’horrible maladie a rattrapé la cour et vient de frapper. Heureusement, ce n’est qu’un cas isolé. Mais le fléau reviendra en 1586, décimant la population et rayant certains villages de la carte. Pour l’heure, la cour doit partir dans la précipitation. Aller plus au sud, trouver une ville encore épargnée. Avignon sera l’étape suivante. Catherine quitte à regret le château de Roussillon, ce berceau du nouvel an. Le roi se penche à la portière du carrosse et jette un dernier regard. L’histoire est en route.

 Si mon récit vous a donné envie de revivre ces évènements, chers amis internautes, ne manquez pas d’aller visiter Roussillon et son château, qui est ouvert au public et propose des animations patrimoine. Vous pourrez admirer en particulier, dans la grande salle, la reconstitution de cet instant historique que fut la signature de l’Édit de Roussillon. Tous renseignements auprès de l’Office du Tourisme, lui-même installé dans le château ainsi que la mairie.

 
Tél. 04 74 86 72 07 – site Internet www.ot-pays-roussillonnais.fr.

Patrick Berlier
  Vives félicitations au Druide du Pilat pour son œuvre, ce magnifique et captivant récit historique, très instructif, et de pleine saison !

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MICHEL BARBOT   

          Amis internautes, bonjour,
    
     
L’année 2007 restera pour moi importante dans le domaine de l’écriture. Thierry Rollat qui me fit déjà, l’insigne honneur de publier en juin 2006 mon article consacré à « L’inscription de Trèves ‘’Secret Royal’’ », renouvela ce plaisir en février 2007 en mettant en ligne mon article  « Théodore Ogier et l’abbé Chavannes ».

      Le simple lecteur que j’étais, devenait ainsi, non sans fierté, membre à part entière des Regards du Pilat. Je ne puis que remercier Thierry mais aussi Patrick Berlier qui m’initia aux mystères du Pilat.

      S’il est un autre remerciement qui s’impose, il se dirige vers Bernard Maligne, Vice-Président d’Atlantis, association connue et reconnue. Cet ami des Regards du Pilat, m’ouvrit les portes de la revue fondée en 1926 par Paul Le Cour ; revue dans laquelle il me fut possible dans une version remaniée de mon premier article, d’évoquer le « Vieux Secret ».

      La suite vous la connaissez, il y eut l’interview, puis deux articles dans le nouveau site : « La Grande Affaire ». On se rend compte, souvent après coup, de l’importance des initiales. Nous avons ici L. G. A., trois lettres majeures pour les Frères Maçons ainsi que pour les membres de la Société Angélique, aujourd’hui disparue… Que ces trois lettres associées à R. D. P., soient gage d’une aventure pleine de promesses !

      L’année 2007 s’efface à présent devant l’année 2008, l’année… 8 ! Pour l’occasion je me coiffe bien respectueusement de la lemniscate du Bateleur et de la Force dont la forme en huit couché évoque le signe algébrique de l’infini et vous souhaite une bonne et heureuse année. 

Michel Barbot
La finesse et les réflexions pointues du remarquable chercheur

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Conte de l’Épiphanie
dans les Monts du Pilat ou les
prémices
d’une
année 2008 qui chante
par Michel Barbot

Thierry Rollat, plus que perplexe, relut pour la seconde fois l’E-mail qu’il venait de recevoir :

 Bonjour Thierry,

Tu ne nous connais pas mais pourtant les Regards du Pilat, sans le savoir nous observent. 

Nous te convions à participer en compagnie de Patrick Berlier, au soir de ce Noël 2007, à la Messe du Saint-Graal qui se déroulera sur le Crêt de la Perdrix. Cet office révèlera  au monde les mystères de  la  ROYAUTÉ.  

Signé : Le Chambellan du R.D.P.

 Thierry s’interrogea : « Ça m’a tout l’air d’un canular !  Et puis se rendre sur le Crêt de la Perdrix, point culminant du Pilat, un soir de réveillon sans la femme et les enfants… et de plus dans le froid ! »

Très vite informé de ce message, Patrick apparut plus que sceptique. La Messe du Saint-Graal si elle fut un jour psalmodiée, devait être aujourd’hui reléguée dans les  oubliettes du temps ! Certains mots de l’E-mail intriguaient l’érudit du Pilat, et que penser du pseudo ? Le Chambellan du R.D.P., assurément lecteur de son œuvre et admirateur de R.D.P. (les Regards du Pilat ?) souhaitait apparemment attirer l’attention sur lui ou peut-être sur ce « nous » évoqué dans le message.

Thierry et Patrick décidèrent au final de se rendre à l’invitation. Que risquaient-t-ils ? Au pire, de gâcher la première partie du réveillon.

Lorsqu’ils arrivèrent au pied du crêt, une certaine agitation prenait forme. Les deux amis n’en croyaient pas leurs yeux… D’étranges personnages aux costumes rutilants s’assemblaient sur les flancs de la Perdrix. Aux côtés des Orientaux sortis tout droit d’un récit des Milles et Une Nuits, des Africains vêtus d’une tunique jaune et coiffés d’une tête de léopard, côtoyaient des Druides portant la saie blanche. Cette foule bigarrée trop nombreuse pour monter sur le sommet, se préparait religieusement pour une cérémonie d’un âge oublié. Les flambeaux illuminaient ce site enchanteur de la haute vallée du Gier observé par une lune bleutée.

 Des voix soudain s’élevèrent : « L’heure est venue : La Rosace a fait son apparition ! » Une étrange lumière de forme circulaire se matérialisait au-dessus du Crêt de la Perdrix. Sur le sommet, se dressaient trois trônes sur lesquels siégeaient trois personnages hiératiques. Un quatrième trône des plus majestueux, placé près de la table d’orientation, était occupé par un royal personnage que les invités, venus de lointaines contrées, dévisagent avec respect.

Un homme, se présentant comme le Chambellan, salua les hauts dignitaires siégeant sur les trônes puis prononça des formules de bienvenue à la foule rassemblée. Il annonça qu’en cette nuit de Noël commémorant la naissance de l’Enfant Roi, les Trois Prêtres Rouges de l’Ordre de Melchisédech allaient célébrer la Messe du Saint-Graal. Un tel évènement s’était déroulé pour la dernière fois en juin 1917 à Llantrisant au Pays de Galles, ainsi que l’avait rapporté le romancier et journaliste Arthur Machen dans sa nouvelle « The Great Return » : « Le Grand Retour ».

Une cloche d’argent venue de Sion et qualifiée de fragment de paradis inaugura la Messe du Saint-Graal. Le son émis par la cloche était comme le chœur éternel des anges. Arthur Machen raconte que les Trois pêcheurs, de la Ffeiriadwyr Melcisidec, en gallois, le Sacerdoce de Melchisédech, célébrèrent en grec la Messe du Saint-Graal.

En cette nuit de Noël 2007, le rituel se renouvellait. Les trois prêtres vêtus de rouge sang, accomplirent le sacrifice. « L’un deux se tenait en avant, le regard fixé vers l’ouest, sonnant la cloche. (…) Les deux autres se regardèrent. Le second tint levé l’autel perdu, appelé autrefois ‘’Saphirus’’, et qui était changeant comme la mer et le ciel, semblable à un mélange d’or et d’argent. Et le troisième éleva très haut au-dessus de l’autel un calice rougeoyant, qui flambait et contenait le sang du sacrifice. »

Quatre-vingt dix années séparaient la cérémonie de Llantrisant de celle du Crêt de la Perdrix. Thierry et Patrick apprirent par la suite que ces quatre-vingt-dix années répondaient à la lettre hébraïque Tsadé : le Juste (nombre 90), et ainsi au Prêtre-Roi Melchisédech dont le nom signifie « Mon Roi est Juste ».

L’année 1917 fut une année des plus importante, les Frères de l’Orient assistant à cette Messe le savaient. N’était-ce pas à Fatima au Portugal, en un lieu qui jadis avait été leur, que la Dame de tous les peuples était apparue ? Mais le 3ème Secret n’était à ce jour toujours pas divulgué, bien que le Vatican eût en partie levé le voile.

Minuit sonna, la Messe du Saint-Graal était terminée… L’Enfant Roi était né ! Le Chambellan salua une seconde fois les trois personnages hiératiques assis sur les trois trônes. Il s’agissait des Troys Rois Temporels de la tradition : Gaspard, Balthazar et Melchior, venus adorer l’enfant Jésus couché dans la Crèche de Bethléem il y a de cela plus de deux mille ans.

Le premier, Gaspard, était un Fils de l’Afrique, l’antique cité d’Opar avait résonné au son de ses pas. Le second, Balthazar avait la peau brûlée par les sables du Roub Al-Khali où gisait la cité d’Oubar, connue aussi sous le nom d’Yrem aux Piliers. Le troisième est Melchior le Druide, Prince de la Celtide, détenteur des antiques secrets de Numinor.

Les Trois Roys Temporels assistés de leurs sujets les plus dévoués sont venus en cette nuit de Noël rentre hommage au R.D.P. : le Roi Du Pilat ou Roi Denis du Pilat. Ce roi appartient à une dynastie ancienne : les Rois Secrets de la France, Fils de Hu Kadarn le Gaulois. Jadis, sur le Crêt de la Perdrix se déroulait « le grand secret des six crêts » : le sacre des rois ! Le chambellan rappela – citant M. Noël Gardon, secrétaire général de la Diana – que « perdrix » était la déformation d’un nom primitif : peyre de rix, c’est-à-dire en patois local « pierre du roi » !

Patrick Berlier connaissait bien ces mystères pilatois qu’il évoquait dans « LE ROYAL SECRET DES SIX CRÊTS »  (1)

 En cette nuit de Noël 2007, le Roi Du Pilat fut intronisé… Roi et Prêtre, selon l’Ordre de Melchisédech !

A l’issue de ce sacre, le Roi Denis, souhaita, avec une légère avance, à tous les participants mais aussi à tous les Fils de la Terre, une bonne et heureuse année 2008, année qui marquera, il faut le croire, une nouvelle ère de prospérité, de joie et d’amour

« Puisse le Temps des Grands Chants renaître et la Pierre de Marlin qui chante, nous transporter de bonheur ! »

         Thierry et Patrick, tout émerveillés, quittèrent à regret le Crêt de la Perdrix rouge mais savaient à présent que le travail qu’ils poursuivaient depuis plusieurs années, se trouvait cette nuit, récompensé.

        (1) Tome I de « La Société Angélique » aux éditions ARQUA.


Michel Barbot
Grand bravo, doublé d'un merci autant mérité, à ce Sage,
pour sa finesse et sa pertinence, pour ce Conte de Nouvel An.

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CHRISTIAN DOUMERGUE

     Merci à toute l’équipe des « Regards du Pilat » de m’inviter à cette formulation des vœux de la nouvelle année. Cette formulation, dans le cadre de ce site, donne lieu à quelque chose de particulier... J’imagine que tous ceux qui viennent régulièrement consulter ces pages, que tous ceux qui d’elles sont passés au site « La Grande Affaire », ont en commun le goût du questionnement, et, au-delà, de la recherche d’une vérité qu’on ne leur a pas dite.

    Alors, je souhaite à tous ― dans cette démarche comme dans leur vie ― d’être dans le vrai. Car c’est à cela que doivent aboutir le questionnement et la recherche, et non à une accumulation de savoirs stériles en eux-mêmes, aussi intéressants soient-ils. Se trouver en présence d’éléments qui remettent en question les dogmes officiels ― religieux, scientifiques et politiques, ces derniers conditionnant les autres ― ne doit pas uniquement conduire à sortir de la fable forgée par ceux qui tiennent les rênes du pouvoir. A écrire une nouvelle Histoire.

    Cette confrontation avec le non dit doit, avant tout, et par la démystification qu’elle opère, permettre à chacun de sortir du conditionnement existentiel par l’entremise duquel il est asservi aux pouvoirs en place. Sortir de l’illusion, voilà ce que, en somme, je souhaite à chacun. Sortir et faire sortir, peut-être plus encore. Et être émerveillé par ce qui se cache derrière le miroir  


Christian Doumergue
Un homme particulièrement studieux, reconnu par ses pairs,
comme l'un des plus grands spécialistes sur la Sainte Marie-Madeleine.
Plus de dix ouvrages références à son actif, des émissions de télévision, tournage ...

 


   Il appuie toujours ses hypothèses sur des sources. Retrouvez, < ICI >, son site, voué à des travaux profonds.

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ÉRIC CHARPENTIER

    Amis lecteurs, l’année 2007 s’achève comme l’an passé sur de belles perspectives : toujours plus nombreux à nous suivre, nous nous efforcerons à répondre à vos attentes par de nouveaux articles, de nouveaux dossiers, de nouveaux intervenants, de nouveaux rendez-vous et sorties sur le terrain … 

    A vous amis lecteurs, qui donc chaque mois enrichissez les Regards du Pilat en nous faisant confiance, à vous encore qui chaque mois suivez assidûment nos colonnes toujours à la recherche de quelques vérités oubliées ou de nouveaux regards, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2008 et avec elle la promesse d’une année fructueuse.


Éric Charpentier
Un chercheur d'une rigueur historique exemplaire

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JEAN-CLAUDE DUCOUDER

         2007 égrène ses dernières heures…

       … et au terme de cette année, le site des Regards du Pilat vient d’atteindre les 6000 connexions par mois !

      Ce chiffre suggère sans l’ombre d’un doute le succès – bien mérité - de notre site favori. Bien mérité parce que rien n’étant gratuit en ce bas monde, ce succès est dû au travail, quelques fois acharné, des membres de cette dynamique équipe.

   Grâce à cette somme de travail personnel et collectif à la fois, jamais notre merveilleuse histoire locale n’a été autant mise en valeur.

    Certains travaux ont permis d’aller aux frontières de la « vérité » et ont permis de dégager petit à petit cette dernière des brumes de l’histoire.

   Notre public, ne s’y est pas trompé, lui qui adhère avec beaucoup d’enthousiasme à notre recherche et trouve dans nos lignes ce qu’il est venu y chercher.

   Personnellement, - et vous le savez -, je ne suis plus l’homme des grandes recherches, des grandes explorations aux archives, des grandes hypothèses. L’âge venant (non seulement il vient, mais il est là !) je préfère, accompagné de mon chien et l’appareil photo en bandoulière, retrouver tous les signes d’un passé qui vient mourir à mes pieds et d’en sauver la mémoire.

    Mais cela ne m’empêche pas de me délecter à la lecture des articles de mes amis, Thierry, Patrick, Eric et tous les autres à qui je souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et une rayonnante année 2008.

    Bien évidemment, tous mes vœux vont également à nos lecteurs, mais je laisse à Thierry le soin de s’adresser à eux. 

    Pour être complet puisque nous en sommes au chapitre des vœux, je n’aurais garde d’oublier notre ami Raymond Graü, détenteur de tant de savoir.


Jean-Claude Ducouder
Un chercheur au solide et sérieux bon sens


Retrouvez notre ami Jean-Claude, un homme chaleureux et entier, < ICI >, sur son site personnel, voué aussi au passé.

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LIONEL CHEVALLIER

        2007 s'en va, l'année 2008 arrive. Espérons qu'elle apporte à tous son lot de bonheur. Lorsque vient une nouvelle année, il est de coutume de souhaiter que celle-ci soit bonne. Souvent d'ailleurs, on se dit pourvu qu'elle soit meilleure que celle qui vient de s'écouler. Trop de gens, expriment leurs vœux sans souhaiter vraiment ce qu'ils disent, mais peu importe les mots pour faire joli et les bises de circonstances. Pour que 2008 soit une bonne année, il appartient en partie à chacun de tout faire pour que celle-ci soit bonne...


Lionel Chevallier
Il est une très belle mémoire (trivienne) de référence

*<ICI>*

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RÉMY ROBERT

     Du haut d’une tour, dominant une capitale, je me demande ce qu’est pour moi l’Histoire ?

     Certainement  un fil dans une immense toile où je me perds.

      Mon histoire est un peu plus claire. Elle a commencé au pied d’un robuste géant vert aux 3 dents : Notre beau Pilat. Son histoire est discrète à l’image de ses habitants.

    Pourtant l’histoire est bien là en évidence, elle nous accompagne dans chaque rue, chaque village, chaque hameau. Il suffit parfois de s’arrêter, de se pencher pour la découvrir. Elle appartient à la grande Histoire. Des hommes (nos ancêtres d’un droit du sol ou du sang) ont au fil du temps gravé, construit, planté, pensé, écrit, parlé, ce qui fait aujourd’hui cette belle région.

    Cette histoire, j’aime l’écouter au fil des chemins, des sources, des pierres sous un ou mille rayons soleil au rythme du vent et du chant des oiseaux. C’est une trop belle histoire pour ne pas la partager.

    Maîtresse du temps elle nous précède et nous devance : voici déjà venir une nouvelle année. Puisse cet inconnu futur nous faire encore et encore découvrir ces mystères du passé.

     Bonne année 2008 sur les chemins des Regards du Pilat.

 
Rémy Robert
Un chercheur attentif,
curieux et très pertinent

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ADONIS LEJUMEAU

     Mon étrange rencontre avec Thierry date du mois de novembre 2004, de passage à la fête de la Pomme à Pélussin, je lui avais en effet acheté son Vieux Secret.
     En novembre 2006, c’est lui à son tour qui m’achetait mon Incroyable découverte du Graal en Forez, à la même fête de la Pomme.

    Depuis il me fait l’honneur de m’intégrer progressivement dans sa joyeuse bande de passionnés des grandes affaires mystérieuses, du Pilat ou d’ailleurs. Cette auberge espagnole mêle des sensibilités diverses, des cultures composites et de haut vol, des personnalités très contrastées. Sous la férule du druide du Pilat, le grand Patrick Berlier, les différents « cherchants » font flèche de tous bois dans des partis pris éditoriaux ou littéraires revendiqués par les Christian, Thierry, Michel, Lionel, Jean-Claude, Patrice, Eric, Adonis et tous les autres que je ne connais pas encore et je m’en excuse auprès d’eux.

    Il existe bien quelques lignes de partage et des zones de friction (faite les parler de la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, par exemple, vous verrez, c’est pas triste !), mais comme dans toute famille nombreuse c’est la convivialité qui domine et la saine émulation de partager la même affection pour ce massif du Pilat, si noble et intriguant, dont les mystères semblent s’épaissir à vue d’œil quand on lève le voile sur l’un d’entre eux, tant les ramifications en semblent nombreuses et complexes.

       Aussi chers amis internautes, je vous souhaite pour l’immédiat de passer d’excellentes fêtes de fin d’année en espérant que vous puissiez profiter pleinement de la trêve (Trèves ?) des confiseurs et de la douceur de cette période propice à la rêverie et aux vœux de toutes sortes.
 
      Il en est un que vous devez réaliser absolument en 2008 : celui de continuer à vous connecter sur les Regards du Pilat, car vous avez la garantie d’y trouver de quoi poursuivre sereinement votre quête intérieure, à travers les nombreux dossiers qui apparaissent chaque mois ou les ouvrages passionnants qui vous sont présentés dans la librairie. Ce foisonnement mis à votre disposition doit, et j’en suis convaincu, foi d’Adonis, vous permettre de tutoyer les dieux et d’approcher enfin ce Graal encore caché à vos yeux pour l’instant, faute de la lumière nécessaire.

   A bientôt sur la toile pour en reparler et pour l’heure : bonne année, fiat lux, carpe diem !



Adonis Lejumeau
adonis.lejumeau@orange.fr

Un auteur et chercheur humaniste, très cultivé

*<ICI>*

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PIERRE BESSENAY

    Quand les paillettes de neige étincellent au soleil, quand le givre forme au sol, autour de la moindre tige, des fleurs éclatantes et fragiles, quand les grands sapins portent leur manteau blanc, notre Pilat ressemble à un décor de conte de fée. Et toutes les saisons le transforment et l'habillent de toutes les couleurs. Nous sommes fiers de cette source de bonheur aux portes de la ville. Nous vous souhaitons à tous une bonne année 2008 de marches et de rêveries.


Pierre Bessenay,
Au nom des Guides Animateurs du Pilat

Le Président des Guides du Pilat


YVETTE RAVAZ

     Sous le gui, l’an neuf dans le Pilat rhodanien, je vous souhaite à tous une belle et heureuse année 2008, continuez de nous abreuver de votre savoir, d’attirer notre regard sur la croix plantée à la croisée des sentiers, sur les pierres gravées de cupules et si mystérieuses, de décrypter pour nous les frontons. J’étais comme beaucoup sensible à la beauté de la nature, j’aimais ses couleurs, le vert tendre des feuilles des arbres au printemps, le parfum de ses fleurs, de ses forêts, sa générosité ; maintenant grâce à vous je sais que ces montagnes, ces vallées sont riches de leurs histoires romantiques. Encore merci et bonne année.


Yvette Ravaz
Une Dame de la Nature et des yeux merveilleux. Vous les avez déjà vus, non ?





Sont-ils ceux d'Yvette ? Sont-ils seulement ceux d'Yvette ?
A quand la réponse des Regards du Pilat ? Bientôt, alors ...


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DANIEL DUGÈS

        Comment savoir qui nous sommes, si nous ne connaissons pas notre passé ? Un amnésique ne sait pas ce qu’il va faire demain, il ne peut se trouver d’avenir, car il ne sait pas qui il est !

     A ceux de mes élèves qui ne connaissent de la peinture que deux noms, Picasso et Léonard de Vinci, je me sens obligé de dire que deux noms c’est très bien, mais que savoir ce qu’ils cachent, c’est mieux. Qui était Picasso ? Le stade du “marchand de voitures” dépassé, ils se rendent compte qu’il y a du plaisir à découvrir la vie, l’humour et l’œuvre d’un tel personnage. Car c’est la connaissance, qui nous apporte du plaisir. Et c’est par rapport à cette connaissance que nous nous définissons.

      
En venant sur “la Grande Affaire”  le visiteur, vient chercher à comprendre un passé qui lui dira qui il est lui même. Je souhaite donc à tous les internautes qui visitent ce site que l’année 2008 leur apporte “la connaissance”. Certes pas toute d’un coup ! Ce plaisir là se déguste comme un bon vin, il faut du temps pour l’apprécier. Que l’année 2008 soit donc pour tous, un grand cru !
      


Daniel Dugès
Un très grand chercheur et
un auteur dont on reparlera en 2008

*<ICI>*

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MIREILLE CRONIE

          2008,

        Depuis bientôt un an, je suis fidèlement le site des Regards du Pilat, où sympathiquement, je fus invitée par Thierry à parcourir ce beau pays, inoubliable, rempli de curiosités, et que nous découvrons au fil des mois, guidés par une équipe unie, dont la gentillesse, la franchise et l’amitié, m’ont touchée. Une équipe ardente, qui abonde d’idées brillantes.

       En cette année 2008, qui nous ouvre les bras, chers Internautes, je vous souhaite beaucoup de plaisir, en continuant chaque mois qui passe, à prendre connaissance des nouveaux articles de ces chercheurs hors du commun.

      L’enthousiasme qui les anime, et celui de tous ceux qui sont venus les rejoindre, font de ce site l’un des plus actifs. Chers Internautes, je vous invite à user et même abuser du site des Regards du Pilat sans modération.

      Gageons que l’année qui vient, enrichira encore plus l’histoire du Pilat, la connaissance de son passé historique. L’Aventure continue - toujours plus belle - plus enrichissante. 

       Bonne Année – Meilleurs Vœux à tous, chers Internautes – Bonnes lectures et découvertes sur Les Regards du Pilat.


Mireille Cronie
Tombée il n'y a pas longtemps dans
la recherche, où elle s'y implique avec entrain

Retrouvez Mireille, douée parallèlement pour le chant, < ICI > sur son blog musical perso.
    
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PHILIPPE MONTEIL

    Ayant depuis toujours cherché à comprendre et à apprendre, c'est avec un immense plaisir que, comme vous internautes, j'ai découvert le site des Regards du Pilat.

     Invité par Thierry à écrire ces quelques lignes, j'en profite pour remercier tous les auteurs et tous les acteurs qui mettent en valeur le riche patrimoine de notre Pilat à travers les sites internet et toutes les publications.

    Dans nos sociétés où le temps se perd dans l'instantanéité, il est primordial aujourd'hui de retrouver notre mémoire. La recherche du passé, à travers les écrits, les légendes, les sites historiques et insolites... participe à cette construction de la mémoire et enrichit les connaissances de tous.

    Grâce aux travaux de tous ces passionnés de notre patrimoine, les visites et randonnées dans les paysages de notre territoire n'en seront que plus valorisées.

   Alors, souhaitons que cette nouvelle année 2008 apporte encore à travers de nombreuses rencontres, découvertes et publications, son lot de trésors.



Philippe Monteil

    Enseignant, il a effectué, parallèlement à quelques découvertes mathématiques, de nombreuses explorations spéléologiques comme cadre de la Fédération Française de Spéléologie. Impliqué depuis de nombreuses années, en tant que Président du Césame (Centre de Spéléologie et Archéologie de Mézelet), dans les recherches archéologiques et historiques de la région de Vallon Pont d'Arc (Ardèche), il a participé à de nombreuses publications dont un livre grand public sur l'histoire de la Terre et de l'humanité : « Le Temps d'une Histoire ». Il est aussi un grand spécialiste de la merveilleuse grotte Chauvet.

Membre actif de Visages de Notre Pilat, il est encore, un des acteurs du sauvetage des Journées du Livre de Roisey.


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BERNARD MALIGNE

       Chers Amis d'Atlantis,

      Il est toujours agréable, à l'aube d'une nouvelle année, de se retrouver pour le traditionnel échange des vœux. L’époque des fêtes de Noël, plus que toute autre, est propice aux réorientations, aux renouvellements, aux approfondissements, aux nouveaux départs, aux réformes dans notre propre vie, tout comme elle se prête aux retrouvailles, aux pardons, aux excuses... C’est pourquoi, Atlantis est particulièrement sensible aux souhaits de tous nos Amis et Internautes.

      C’est le moment de l’année où la Terre est au plus près du Soleil… et où le cycle temporel recommence.

      C’est aussi pour cela que nous offrons des cadeaux… Quelquefois sans autre motif que pour faire plaisir…

     Ce rendez-vous est aussi pour Atlantis un moment privilégié qui donne l'occasion de porter un regard sur le monde de la tradition et connaissance qu’avaient nos Anciens. La célébration de Noël vient nous rappeler la tendresse pour l'humanité, et fait résonner une fois encore le message : «Paix et amour» !

     C'est de grand cœur qu’Atlantis remercie Les Regards du Pilat (Thierry Rollat et Michel Barbot) de l'intérêt avec lequel ils suivent régulièrement l'activité de l’Association.

    Cette activité, conférences, voyages, lecture de notre revue Atlantis crée en 1926 permet d’oublier le quotidien, mais toujours garder à l’esprit que le plus important demeure le futur. Une nouvelle année ce doit être avant tout une bouffée d’espoir la possibilité de changer ce qui n’allait pas. Notre société est aujourd’hui d’autant moins heureuse qu’elle est surtout désemparée. Les mots ont perdu leur sens, les engagements ont perdu leur signification, les repères s’estompent voire même parfois disparaissent. L’inquiétude nous gagne au quotidien et s’accroît au fur et à mesure des progrès technologiques qui étaient censés nous libérer. C’est l’heure où le respect de l’environnement est au cœur de toutes les préoccupations actuelles.

     Voila donc la nouvelle année, comme un chemin qui se dévoile pour que les visiteurs affluent sur nos sites, et que tous vos projets se réalisent !

     Atlantis profite pour vous signaler que nous avons sélectionné (www.atlantis-site.com) pour vous les meilleurs titres et les meilleurs auteurs, parmi les sujets que vous appréciez le plus… Le livre, s’il est soigneusement choisi, peut servir à tout cela ; réorientation, approfondissement et renouvellement (de pensées, de sentiments, d’horizons, de points de vue…) et bien sûr, c’est toujours un cadeau apprécié et qui dure.

 

    L’équipe d’Atlantis vous exprime pour la nouvelle année ses meilleurs vœux de santé, de joie et de bonheur…


Bernard Maligne
Un responsable influent de la brillante et renommée Société Atlantis

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ROGER CORRÉARD

Aux Chantres de la Dame de Pélussin
 
    Vu que le temps n'est pas linéaire ainsi que l'affirment les universitaires, mais circulaire car planétaire, ce qui se passera demain sera fonction de ce qui s'est passé hier. De ce fait il est relativement aisé, ainsi que faisait Michel de Nostre-Dame, de vaticiner sur ce qui, aléatoirement, il adviendra en des temps cycliques indéterminés.

   Ainsi, vu le formidable travail investigationniste effectué par l'admirable équipe de la Résurrection Mémorielle des Hautes Terres du Pilat, je peux prédire encore plus de révélations extraites des Temps-pliés et reliés entre eux par les actions fantasquement réalisées par le capitaine Haddock, le reporter Tintin associé à son toutou Milou, le génial et loufoque pendulateur Tournesol et les grotesques policiers Dupont et Dupond, très efficaces.

    Sur les actions en cours, Motus et Bouche Cousue, le Silence est d'Or et la Parole d'Argent.
    C'est dans la Tour de l'Horloge que l'Or Loge.

   Patience et obstination, le Trésor en Pièces d'Or de 5 Euros enfermé dans les futs en plastique, sous la garde de la Marquise de Gobe-Nouilles, attend dans le Vieux Souterrain, au fond d'un Escalier dissimulé dans la cheminée d'un Castel enfoui dans la Quatrième Dimension.

    Que la Dame des Etoiles guide vos pas, par la Dive Bouteille à moitié Vide et le Chant de la Perdrix.

   Au Hasard Balthazar.

   Regor. 


  Roger Corréard
L'Archiviste autoproclamé de Théopolis





DANIEL BERGERO

     Je vous souhaite une excellente année 2008 à la découverte du patrimoine historique et des magnifiques paysages du Parc du Pilat.


Daniel Bergero
Toute l'année sur les chemins de montagnes ou dans la nature

Retrouvez Daniel, <ICI> sur ses sites, car il en voit du pays, cet amoureux de voyages et de promenades variées.

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RAYMOND RANDO

      Que la nouvelle année apporte à tous les Amis de la nature une autre valeur de beauté et que le patrimoine de notre bonne vieille Terre renoue avec cette nature et avec nous même, que l'on puisse le découvrir dans ses moindres recoins, que l'on nous le fasse encore davantage aimer.


Raymond Rando


Vers les merveilleux sommets de cet ami de la Nature

Retrouvez Raymond, <ICI> sur son blog, où il nous mène au fil des mois, sur des sentiers, variés et merveilleux, du Pilat.

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ALAIN PRÉ

         Bon Pilat 2008

    Réservoir d'air pur pour les uns, terrain d'entraînement pour le VTT, espace de balades, domaine de recherches historiques pour d'autres, le Pilat et aussi pour beaucoup d'entre nous un lieu de vie. La présence à la fois de grandes étendues où la nature est préservée et de lieux de vie animés et dynamiques permet aux uns et aux autres d'apprécier le Pilat, chacun à sa façon.

    Ne changeons rien : préservons les lieux où la nature est dominante et encourageons les animateurs du Pilat d'aujourd'hui : les nombreux bénévoles des comités des fêtes, les théâtres, les salles de spectacles, les organisateurs de festivals, etc. Bravo aussi à ceux qui, par leurs travaux de recherche ou de création fabriquent les témoignages pour les générations futures : l'équipe des Regards du Pilat par exemple, les artistes, peintres, photographes, les auteurs (de nombreux romans ont pour décor notre Pilat), et, en règle générale, tous ceux qui, par leur activité, parlent ou font parler du Pilat. Ainsi, en 2008, chacun pourra trouver dans notre région, suivant ce qu'il recherche, un refuge nature, un patrimoine historique ou un cadre de vie dynamique et culturel.

    Bonne année 2008 à tous, habitants, vacanciers, ou amoureux du Pilat.


Alain Pré
Une force tranquille, concepteur professionnel de sites Web
et avant tout un véritable amoureux du Pilat sous tous les angles

Retrouvez Alain, sur <Pilat Oueb>, son site consacré exclusivement au Pilat, sous une remarquable approche généraliste.

                   


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   Nous remercions nos amis et invités, qui viennent de vous adresser leurs Voeux.

   Ils représentent des aspirations multiples, des horizons variés, riches et chaleureux.

   Notre groupe continuera d'étudier dans toutes les directions où il s'est déjà engagé.

   L'Histoire n'a jamais été l'algèbre et elle est, comme vous le savez, cachottière en plus.

     Il serait trop simple de connaître tous les emplacements où se cachent les vérités oubliées.

   On a besoin d'autrui, que l'on doit durablement respecter, parfois définitivement taire.

  Personne ne détient toute la vérité et ceux qui exercent un méprisable sectarisme, parce qu'uniquement figés devant des données contraires, parfois que complémentaires, se trompent.

        Que cette nouvelle année unisse davantage ceux qui mènent des recherches en des directions où le seul joyeux adversaire devrait rester le temps qui a passé et effacé des indices précieux.

     Est-ce un voeu vain, si difficile ? Laissez moi rester optimiste, confiant ou alors naïf ?

    Je maintiens ce souhait fort et certains prendront ou non la mesure d'erreurs répétées ?

    Notre ami, Bernard Maligne parle de "pardons" délivrés en ces traditionnelles époques de voeux. Ces initiatives demeurent louables et charitables.

    Pardonnons, oui pardonnons, mais aussi en de rares directions pour la dernière fois. Soyons positifs, solidaires, respectueux, tolérants, et paradoxallement, discrets ou plus diplomates.

      Ce sont là, bien des bases qui permettent de mieux se comprendre et de se rapprocher...

Bonne Année et surtout Bonne Santé


Restez confortablement installés dans
votre meilleur fauteuil, 2008 arrive ...


Thierry.Rollat@wanadoo.fr

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