2023
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Chers
amis internautes, fidèles et occasionnels, qui visitent Les Regards
du Pilat. Il y a
déjà 20 ans, Les Regards du Pilat préparaient
alors leur arrivée sur la Toile. C’est donc un anniversaire
symbolique qui se
profile en 2023.
Evidemment en 2003, on ne se projetait pas 20
ans plus tard. On ne prévoyait pas la longueur de cette
aventure ; elle ne
faisait que commencer. Que de
chemin parcouru depuis !
L’Histoire riche, le patrimoine attrayant, sans
oublier les profonds mystères du Massif du Pilat, ont permis
de multiplier les
sujets proposés. Votre
franche adhésion, validée par plus de
7000 connexions chaque mois, nous encourage énormément
à aller de l’avant.
Aujourd’hui Les Regards du Pilat c’est un
groupe informel, qui s’agrandit au fil des dossiers, au fil des
rencontres, au
fil des sorties.
Dès 2005, j’ai été rejoint à l’animation du
site et avec de nombreuses contributions, par le Druide du Pilat, notre
Ami
Patrick Berlier. Sans le
travail conséquent de Patrick, le site
n’aurait pas eu cette belle destinée, il faut le dire bien fort.
J’adresse bien sûr aussi un grand merci à tous
ceux et toutes celles qui ont d’une manière ou d’une autre
participé aux
diffusions. En 2007
le site a été dédoublé avec
l’arrivée
de La Grande Affaire, là où l’ésotérisme
prend souvent le pas sur l’Histoire
menteuse. J’ai une
pensée nostalgique pour notre Ami
Patrick Mercier, lui qui informatiquement a mis sur rails Les Regards
du Pilat
en 2003. Patrick
nous lit toujours et j’en suis très
heureux. Notre
Ami Georges Surle assure aujourd’hui
efficacement le bon fonctionnement informatique du site. J'ai
également aujourd'hui une pensée très chaleureuse
pour cet homme de coeur. Je songe
aussi à trois Amis disparus qui ont, chacun
à leur manière, compté : Raymond Grau, Jean-Claude
Ducouder et Roger Corréard. Le
moteur suffisamment bien huilé des Regards
du Pilat a toujours été calé sur le collectif,
l’entraide, la solidarité et
avant tout, l’amitié. A
l’occasion des vœux de nouvelle année, je
vous adresse d’abord à vous et à vos familles, des vœux
de bonne
santé. Que 2023
réponde à vos attentes les plus
chères, qu’en réalité les petites et plus grandes
victoires contribuent à faire
votre bonheur. Cette
année, plusieurs amis se joignent à moi pour
célébrer l’anniversaire avec leurs vœux respectifs ;
je les
remercie
vivement. Quelle richesse ! Vous
découvrirez aussi pas moins de quatre nouveaux contes de
Noël : celui de Patrick Berlier, celui d'Eric Charpentier, celui de Marcel Boyer et celui de Michel
Barbot ; un très grand
merci à eux. Une
année variée de sujets toujours renouvelés
vous attend sur nos colonnes, tous les mois des
nouveautés ; d’avance
bonnes lectures.
Bonne Année et Vive 2023 ! Thierry Rollat
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Chers amis
internautes, En cette année 2023
votre site préféré Les Regards du Pilat fêtera ses 20 ans d'existence.
20 ans en 23, mais oui la juxtaposition de ces deux nombres donne 2023, et
notre ami Michel Barbot vous explique dans ses vœux tout l'intérêt du nombre
23, je ne vais donc pas y revenir. On dit que sur son
lit de mort, le fameux Bérenger Saunière, le célébrissime curé de
Rennes-le-Château, aurait prononcé dans un ultime souffle ces mots
étranges : « Jean vingt-trois ». Nous n'avons aucune certitude
que cette information soit exacte, il y a eu tant et tant de fausses rumeurs,
soigneusement orchestrées, dans cette ténébreuse affaire de Rennes-le-Château,
qu'il vaut mieux se méfier. Mais je vous propose, pour le cas où cette histoire
serait vraie malgré tout, de chercher un peu ce que cela pourrait signifier. Quand on lit ou
entend « Jean vingt-trois » on pense immédiatement au pape Jean
XXIII. Mais en 1917, bien entendu Saunière ne pouvait pas faire référence à ce
souverain pontife, qui sera élu plus de
cinquante ans plus tard. Même si Jean XXIII est l'auteur de prophéties bien
étranges. « Jean
vingt-trois », cela ressemble aussi à une référence biblique :
l'Évangile selon saint Jean, chapitre 23. Mais il n'y a que 21 chapitres dans
cet Évangile. Faut-il alors comprendre « Jean 20-3 », c'est-à-dire
chapitre 20, verset 3 ? Ce chapitre raconte de quelle façon les disciples
de Jésus retrouvent son tombeau vide. Le verset 3 est ainsi libellé :
« Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils venaient au
tombeau ». Les spécialistes de la bible nous expliquent que lorsque saint
Jean dit « l'autre disciple », c'est une manière élégante de se
désigner lui-même, puisqu'il faut rappeler que saint Jean est le seul
évangéliste qui ait vécu les événements qu'il raconte. Bien, mais en quoi cela
nous avance-t-il ? À rien, il faut bien le reconnaître... Alors se pourrait-il
que « Jean vingt-trois » se réfère à l'autre livre écrit par saint
Jean, l'Apocalypse ? Il n'y a pas non plus de chapitre 23 dans ce livre,
seulement 22, et à la fin du dernier chapitre il est écrit cet
avertissement : « Je l'atteste, moi, à quiconque entend les paroles
de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les
plaies qui sont décrites dans ce livre. » Autrement dit, si quelqu'un
ajoute un 23e chapitre en disant « Jean vingt-trois », il sera
accablé des sept plaies de l'Apocalypse. Pas très réjouissant ! Avec l'autre
possibilité, chapitre 20, verset 3, nous lisons : « Et il le jeta
dans l'Abîme, qu'il ferma et scella sur lui, pour qu'il n'égare plus les
nations, jusqu'à ce que fussent achevés les mille ans ; après cela, il
doit être délié pour un peu de temps. » C'est de Satan dont parle
l'auteur, que l'ange a réussi à vaincre. La victoire du bien
sur le mal, oui c'est ce que je retiendrai de ce « Jean vingt,
trois », et je veux croire que ce sera le présage inéluctable pour cette
année 2023. Plus de guerres, plus de pandémie, plus de conflits sociaux, c'est
tout le bonheur que je vous souhaite. À tous une bonne et
heureuse année ! Patrick Berlier
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Chers amis des Regards du Pilat, L’année 2022 s’achève et nous entrerons, à la saint Sylvestre
prochaine, dans la suivante : 2023. Sylvestre est le souvenir de cet homme sage des bois, celui
qui, en des temps très anciens, avait les connaissances et qui les dispensait à
la jeunesse ; celui qui, selon Jules César, discutait « beaucoup également des astres
et de leur mouvement, de la grandeur de l’univers et de la terre, de la
physique, de la force et de la puissance des dieux immortels… ». Sylvestre est donc le souvenir de ce druide, cet homme initié
aux mystères de l’Univers, de ses Cycles et des Nombres qui les gouvernent. Sylvestre
est celui qui assurait le « Passage » d’un cycle à un autre,
d’une année à une autre. En ces temps très anciens, avant même que César
n’instaure le calendrier Julien, la nouvelle année débutait le 1er
novembre, jour de la fête de Samain, fête de la classe sacerdotale.
C’était aussi le jour où la lumière allait s’effacer pour laisser place
à l’obscurité… L’année 2022 s’achève donc et nous entrerons prochainement
dans la suivante : 2023. Un nouveau cycle commence, nous dirait Sylvestre ! Du 6, nous passerons au 7. Du féminin, nous passerons au masculin. Ou l’inverse ! Ainsi
se poursuit le cycle perpétuel de l’Homme : celui de vivre son microcosme
dans un éternel androgynat. Car si le 1 et le 2 sont bien l’expression du Verbe
Androgyne à une échelle cosmique, le 6 et le 7 en sont la manifestation
terrestre, telle une offrande à l’espèce humaine. Mais ne nous leurrons pas, car 7 est un Nombre
essentiellement « sensoriel » et transcendantal qui se diffuse dans
toutes les Dimensions et naturellement celles où l’Homme n’a pas accès… Ainsi, la perception que nous pouvons avoir du Nombre 7 reste
celle qu’il nous est autorisé de voir dans notre Espace ; elle est
finalement à l’image de l’iceberg qui n’offre à notre vue que la petite partie
perceptible d’une immensité invisible. Mes vœux les plus chers pour cette nouvelle année, sera donc
de souhaiter à chacun qu’il sache apprécier cette divine offrande, cette petite
partie visible du 7... Eric Charpentier
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C’est en formulant
ces vœux, ceux du site et de ses vingt ans d’existence, que l’énoncé de son
nom-titre, les « Regards du Pilat », m’a interpellé. Pas tant le
mot de Pilat mais celui de regard. Regard !
L’écho d’une évidence, celle de vous en
proposer un autre, de regard. Celui de cette figure venue du fond des âges, de
cette mère à l’enfant. Deux regards en
fait ! Cette sculpture fut découverte à Véranne dans notre Pilat en 1925. Dans une crypte, selon les dires même de son découvreur. Un chercheur passionné, un amateur éclairé de son temps, féru d’Histoire locale : Mr Gabriel Fay de la Roche, pour ceux qui connaissent. Cette pierre fut trouvée au hameau du Drevet de ce même village, qu’il nomma lui-même : « Vierge du Drevet ». Après un périple plus qu’hasardeux, cette vierge du Drevet donc, fut re-découverte en cette année 2022. Un signe !
De
nouveau parmi nous, de retour dans sa montagne natale, elle va pouvoir
nous gratifier de nouveau de son regard aussi puissant que bienveillant,
aujourd’hui comme naguère. A
l’image de cette image ! A tous je vous souhaite cette vision éclairée sur
notre Pilat et sa connaissance, les mêmes grands yeux ouverts sur son Histoire
si mystérieuse. Que
cette année 2023 vous aide en ce sens, que ce site du « Regards du
Pilat » y contribue ! ..tel est mon vœux ! Bonne
année à tous !
Jacques Patard
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2023 arrive, 2022
s’en va… Les années se suivent et se ressemblent ou pas. Elles ont cependant
toutes un point commun, elles passent trop vite… 20 ans déjà que Les
regards du Pilat vous présentent des sujets captivants et variés, interviews,
balades, recherches, découvertes… 20 ans que l’ami Thierry se débat pour faire
vivre ce site, point de rencontre d’amateurs d’histoire et de vieilles pierres,
mais pas que. Merci à lui pour son dévouement, merci aux principaux acteurs des
Regards du Pilat et aussi à tous ceux qui par leurs interventions, longues ou
courtes, participent à sa vie. Alors que souhaiter
à l’aube de cette nouvelle année ? Sans doute, qu’il y ait longtemps des
passionnés, des chercheurs, et peu importe si parfois on ne cherche pas là où il
faut. Chacun est assez grand pour garder ce qui l’intéresse… L’essentiel est
d’essayer. Rester à ne rien faire est comme ne pas vivre. La recherche,
l’expérimentation, dans tous les domaines, font avancer, depuis que le monde
est monde, l’humanité. Bonne année, bonnes
recherches donc, et bonne lecture, à chacun d’entre vous, que pendant longtemps
persiste en vous cette envie de savoir ce qui a animé nos ainés, qu’il y ait
longtemps sur votre site, des anecdotes, des témoignages, des récits, en somme
tout ce qui a participé à faire nos vies et nos pays. Lionel Chevallier
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Il y a 33 ans, Tim Berners-Lee, chercheur au CERN, inventait le
World Wide Web. Cette invention a permis de combiner les technologies des
ordinateurs personnels, des réseaux informatiques et de l'hypertexte pour créer
un système d'information mondial, puissant et facile à utiliser. Il y a 20 ans, profitant de cet essor d’échanges d’informations,
deux passionnés du territoire du Pilat donnaient naissance à
« http://regardsdupilat.free.fr/ ». Merci pour cette belle initiative
qui a permis à de nombreuses personnes de partager leur passion, leur curiosité
et leur connaissance de ce territoire. Bon anniversaire aux
« http://regardsdupilat.free.fr/ » ! Gageons que cette nouvelle année permette encore et toujours à tous
ceux qui se sont déjà exprimés, et à de nouvelles personnalités, de nous faire
partager les richesses et la beauté de ce magnifique territoire. Espérons que ces histoires et témoignages continuent de s’écrire en
« html » (langage de base utilisé par les navigateurs et sites web)
mais aussi sur « papier » (Protocole Approuvé Par Impression d’Encre
Reconnaissable), un support peut-être plus difficile à diffuser mais que l’on
sait durable. Meilleurs Voeux Philippe Monteil |
Chers
Amis Internautes,
Les
Regards du Pilat ont été perturbés depuis près de
trois ans par la crise
sanitaire, les sorties pédestres également
comme les autres activités, lesquelles ont
été ralenties. L’année
touche à sa fin, et l’horizon semble enfin
s’éclaircir. Avant
toute chose, j’espère que vous et vos proches vous vous portez
au mieux. Je vous remercie
sincèrement pour le soutien que vous apportez par votre
fidélité dans cette
période d’incertitude, maintenant c’est le temps pour les
Regards du Pilat de
nous préparer la saison à venir et si possible, avec des
événements conviviaux. Pour
ma part je remercie et
félicite tous les auteurs bénévoles, car je
suis sans cesse impressionné par le
travail de qualité qui est fourni et offert grâce au
concept de partage des connaissances, de la culture qui
nécessite la transparence, l’engagement de tous pour nous
informer et nous faire
apprécier les richesses du Parc Naturel
régional du Pilat. Tous les chercheurs trouvent toujours une
façon de le faire, et de le faire
bien ! Je pense que
vous les Internautes
vous avez
bien conscience du travail et du temps que ces bénévoles
consacrent aux Regards
du Pilat en souhaitant que leur travail
de cette année vous ait apporté une nouvelle connaissance
qui peut se transformer
en une passion. Dans
la vie, il est important de faire une pause et de
regarder en arrière pour constater ce qui a été
fait car c'est le seul moyen de créer le futur. Rappelons-nous
des belles sorties dans ce Pilat
magnifique organisées par Thierry, commentées par le
passionnant Patrick
Berlier, ou les explications de Philippe Monteil dans le domaine de la
Spéléologie qui est l'étude
scientifique des grottes ou
d’Antoine Herrgott qui nous évoque le passé du Pilat,
Éric Charpentier qui nous met sur les
traces du pied de nos ancêtres les Gaulois ou le Méridien
de la terre avec les découvertes
Templières, les restes du Moulin à Vent
accompagnés d’un tracé magnifique
réalisé par Jacques Patard, les articles de
Michel Barbot, Marcel Boyer, Thierry Rollat…. Avec plein de moments
forts et
passionnants ou parfois drôles ou décalés et je
pourrai encore
continuer cette liste. Chers
Amis Internautes, les
Regards du Pilat par Tradition vous présentent leurs bons vœux
pour la nouvelle année, ils restent un
incontournable à la communication du
mois de
janvier ! Et là je m’aperçois encore
une fois que le temps a défilé, nous sommes
déjà à la fin de l’année
2022, alors quittons l’Année 2022 pour rentrer dans l’ère
de 2023 qui se
présente sous un nombre premier si
on compresse l’année 2023 = 2+0+2+3+ = 7. Le
7 est supposé
porter bonheur il a
la maîtrise de l’esprit sur la matière il
représente la perfection spirituelle,
il influence la réflexion, la sagesse et la connaissance. Ca
y est, nous fermons enfin le chapitre de cette drôle
d’année 2022. Partout autour de vous, vous devez
commencer à voir
fuser les vœux et les bonnes résolutions
qui vont avec. Alors
c’est le moment de vous souhaiter à
tous une excellente année 2023. J’espère qu’elle sera
riche en projets et en
rencontres. Je
vous présente mes bons vœux de bonheur,
Vœux de santé, Vœux de sagesse, Vœux de joie, Vœux de tendresse,
Vœux de
plénitude, Vœux d’amitié, et une Bonne et Heureuse
année
2023 à tous. Voilà
une nouvelle fois, merci pour
votre soutien, j’ai hâte de vous retrouver sur la toile, A
très vite. Renard Gambline
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De
la foison des recherches historiques dans le Pilat, vient le temps de la
récolte au travers des analyses biologiques adéquates. D’une façon très encourageante, ma
direction de vue se propulse sur la voie agricole d’un produit laitier sortant
des normes conventionnelles d’aujourd’hui, finalité d’une innovation
prometteuse. Voilà le vœu de nouvelle année 2023, à
inscrire sur nos tableaux noirs. Ces travaux s’annoncent bien sûr dans un
contexte géopolitique instable mais au combien prometteur devant les valeurs
positives engendrées et une obligation féroce de remise en cause permanente de
soi et de notre mode de vie outrancière. Une nouvelle évolution, nous transporte, que
l’on veuille ou non, dans la direction d’un grand futur à envier, par un
constat incontournable de consommer juste et non dans le gaspillage sans fin ;
noyé dans le gâchis des nombreuses innovations bradées. L’innovation s’avère le guide
incommensurable des améliorations du bien-être quotidien.
Bonne et fructueuse année 2023 Antoine Herrgott
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Joyeux anniversaire … Ceux qui ont connu les
tout premiers balbutiements de « Regards » ont bien de la
chance, ils voient peu à peu s’accomplir grand nombre de leurs vœux les plus
ardents. Pour autant, tous les autres, parmi lesquels il m’a été donné de
prendre rang, à tout petits pas, n’ont guère moins de chance. Des lustres avant
que nos monts Cémènes ne deviennent le Pilat ou « l’Olympe des
Gaulois », leur somptueux décor s’offrait déjà à l’affection des humains
et à la contemplation. Plus que jamais, en tout point quelconque de la planète,
puissions-nous, à l’instar du poète Chateaubriand, avoir pleine conscience que
l’importance est dans notre regard, non dans la chose regardée ! La Peyra Pingua de Chaucître, cliché PBT.
Pierre-Bernard
Teyssier
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En cette période
de vœux difficile d’oublier que notre planète va mal, que notre humanité est
malmenée par le réchauffement climatique, que dans trop de régions du monde
sévit la guerre, que des populations souffrent de la faim, et que tant d’autres
vivent dans la pauvreté. Et peut-on oublier ce que nous faisons subir à notre
extraordinaire biodiversité ! Je formule les
meilleurs vœux pour ce beau site de Regards du Pilat, pour Thierry, Patrick, l’équipe qui l’anime, et pour
tous les amis lecteurs et contributeurs de ces remarquables regards ;
ensemble nous formons une belle communauté d’esprit autour de notre intérêt
pour le Pilat. Ce Pilat
justement, c’est lors d’une balade, ou peut-être d’une rêverie, sur les
hauteurs de Saint-Sabin, que j’ai entendu le vent murmurer la curieuse histoire
qui suit… Marcel Boyer
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Les
télescopages de l’existence vous conduisent (si j’ose m’exprimer ainsi)
quelquefois (redoutable honneur) à vous extirper d’une émolliente torpeur ;
il eût été inconvenant de résister à l’invite de Thierry mon commensal
suggérant, exquise aubaine à l’occasion des vingt ans d’existence des « Regards
du Pilat » de me joindre par la plume à cet incontournable rituel des vœux
de l’an neuf. Se plier de bonne grâce à l’exercice, n’en
demeure pas moins une figure de voltige ; saisi d’un étrange vertige tant
l’acrophobie me torture assidûment, pour se plonger dans le tourbillon d’une
chute ascensionnelle en évitant l’écueil de la banalité, le tubétaire hiératique
de vœux ne pouvant pour la circonstance se résumer à une insipide et lapidaire
formule éculée : Bonne Année, bonne santé. Elle trahirait étrange paradoxe
l’attente vivide de mon requérant. Mais alors, périlleuse entreprise, que
souhaiter sans dévier de l’orthopraxie induite par la tâche et le lest d’un
fardeau sur les frêles épaules d’un vingtenaire qu’il n’ait déjà tant ses
bienveillants géniteurs doctes érudits, esprits curieux s’ingénient avec
ardeur, conviction, enthousiasme, grâce, légèreté, opiniâtreté à dresser les
contours d’une aventure sans cesse renouvelée, teintée de sérendipité pour
percer les insondables replis de l’âme mystérieuse du Pilat, lequel jaloux de
ses secrets ne se livre qu’avec parcimonie … Diable, le secours des bonnes fées habiles
conseillères discrètes génitrices penchées sur son berceau ferait presque
passer l’Arlésienne pour une sombre « m’as-tu-vu et la mère Noëlle une succube
disruptive issue d’une camarilla féministe, serait-il salutaire ? Que
nenni requête vaine, superfétatoire : les célestes diablotines vaquent à
leurs occupations éthérées, farfadets, gnomes, kobolds, trolls et affidés. Point d’issue, ou plutôt si, une seule, il faut
se lancer, jeter les mots sans les éparpiller, agréger les idées et formuler à
ce tendre vingtenaire au seuil de « l’An que ven » la poursuite et le
partage d’aventures nouvelles, contées avec talent, légendes brumeuses, mythes,
réalités historiques déflorées, nourri aux aurores laiteuses, aux lunes
gibbeuses découpant les monts hernieux, farauds, balayé par le vent catabatique. Y ajouter un nuage d’ardeur, un soupçon de
bonne humeur, une larme de bonheur sans oublier une dose d’audace. La louche de
bonne santé ne sera pas de trop pour couronner de succès l’entreprise du
millésime 2023. Alexandre Rainoldi
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Chers Amis Internautes, Voici que déjà, l’année
2022 fait place à l’année 2023. Le nombre 23 revêt dans la symbolique
chrétienne une véritable proximité avec le nombre 17. Le nombre 23 explose dans
la lumière au travers de sa valeur secrète : le nombre 276. En effet, si
l’on additionne 1+2+3+4…+23, on obtient le nombre triangulaire 276. Ce nombre devenu
symbolique pour certains exégètes du Nouveau Testament, correspond au nombre de
personnes présentes dans le bateau conduisant l’apôtre Paul à Rome. Ces
personnes furent sauvées (Actes de Apôtres 27-37) après avoir mangé le pain que
l’apôtre rompit après avoir rendu grâces à Dieu. Le dernier repas pris dans
l’épave fut considéré comme un récit d’eucharistie.
Le nombre même des participants au repas, est reconnu comme l’hexagonale de 12…
276 devient symboliquement
identique au nombre 153 (les 153 poissons de la pêche miraculeuse) symbolisant
l’Église, valeur secrète du nombre 17. Dans la Kabbale hébraïque le nombre 23
apparaît comme la guématrie du mot ZIV : « éclat »,
« rayonnement », mot apparenté au mot ZIZ, assurément connu par les
lecteurs de la première heure des Regards du Pilat. Ce rayonnement nous mène au
mot Ôr, « peau » dont la guématrie est 276. Lorsque apparaît ce mot,
l’heure est venue, suivant les Kabbalistes, de choisir entre la peau,
« Ôr » et la lumière, « Ôr ». Ce choix se fait
au-delà même de la guématrie, juste sur le jeu de mots lumineux. Nous aimerions que
l’année 23 de ce XXIe siècle soit lumineuse, d’autant plus
qu’elle apparaît comme le 20e anniversaire des Regards du Pilat,
ainsi que nous pouvons le découvrir chaque fois que nous accédons au sommaire
du site fondé par Thierry Rollat en 2003. Il est certain que
cette année 2023 sera un tournant pour les Regards du Pilat, un tournant qui ne
doit-être que lumineux. Nous souhaitons associer une fois n’est pas coutume,
cet anniversaire – 20 ans ça se fête – aux vœux 2023. Bonne anniversaire aux
REGARDS DU PILAT et surtout bonne et heureuse année 2023 à vous, lecteurs qui
nous suivez depuis tant d’année et ce, toujours plus nombreux. Car, nous en
sommes conscients, sans vos régulières visites sur le site, les REGARDS ne
peuvent voir la lumière. Alors merci à vous tous
et bonne année 2023. Michel Barbot
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Depuis 20 ans, Thierry Rollat anime le site « Les
Regards du Pilat » qui en 2023 va donc fêter un bel anniversaire. À cette occasion, Thierry a sollicité plusieurs contributeurs
pour formuler aux lecteurs du site les vœux du Nouvel An. Il m’a fait l’honneur
de m’inclure dans cette démarche. Mais comment souhaiter une « belle année
2023 » dans un contexte qui, depuis plusieurs années, semble s’obscurcir
sans cesse davantage ? Peut-on encore croire en une « bonne
année », alors qu’une sorte de résignation, de désespérance acceptée,
semblent s’inscrire durablement dans bien des cœurs ? Je ne parle pas ici
de nos vies individuelles, qui suivent leurs destinées propres et ont
heureusement, encore, leurs ilots de bonheur, mais du contexte général, de
l’horizon collectif, de plus en plus fermé. De plus en plus noir. Désespéré. Et
qui, peu à peu, nous enferme ainsi dans un monde sans espoir ni attente. Outre
mon activité d’écrivain, je suis également enseignant. Dernièrement,
j’interrogeais des collégiens sur la façon dont ils voyaient l’avenir. Sur la
quinzaine d’élèves interrogés dans le cadre de ce travail, aucun n’était en
mesure de dire quoique ce soit. J’avais beau les presser de questions,
impossible de leur arracher le moindre mot. Et puis, une élève a fini par
dire : « Mais Monsieur… Tous les jours on nous dit qu’on va vers une
catastrophe écologique… On nous parle de la guerre et de ce qu’il risque
d’arriver. De la crise économique aussi. Du coup, dans l’avenir, ben… on ne
voit rien… » Il y avait là l’expression d’une désespérance dont beaucoup
d’entre nous n’ont pas nécessairement conscience mais qui est là, à l’œuvre,
sournoisement. Lorsque je vois le monde aujourd’hui, lorsque j’observe la dégénérescence
accélérée de notre société, son ensauvagement, je suis en deuil d’un monde qui
n’existe plus. Il m’est arrivé, plus d’une fois, enfermé dans ma bibliothèque,
regardant les livres sur ses rayonnages, de me dire : voici les derniers
vestiges d’un monde qui n’existe plus. D’un monde dans lequel la culture, la
littérature, la poésie, l’art, l’interrogation, la sensibilité, l’esthétique,
avaient une place majeure. Où toutes ces lumières éclairaient le cœur des
hommes et les élevaient. Que reste-il de
cela aujourd’hui, dans une société débilisée et ensauvagée (ces deux éléments
allant de pair, le premier engendrant le second…) ? Juste une amère
nostalgie dans le cœur de ceux qui ont connu le monde d’avant… Alors, donc,
comment formuler des vœux dans ce contexte ? Hé bien, peut-être,
justement, en pensant aux « Regards du Pilat » et à l’œuvre de
Thierry Rollat. À l’esprit qui plane sur ce site internet, et sur la petite
communauté qu’il a fédérée. Mois après mois, Thierry et ses
collaborateurs, à travers les articles mis en ligne, invitent à
l’interrogation. Infatigablement, ils arpentent la région du Pilat à la
recherche de secrets et d’histoires oubliées – dont les résonnances dépassent,
pour certains sujets, le seul cadre local. Ce n’est pas là, juste, une
distraction. C’est bien plus que cela. Il y a dans cette œuvre collective et
désintéressée quelque chose « d’autre ». Point de recherche de
« buzz » ou d’un quelconque sensationnalisme ici. Mais la narration
quotidienne d’une quête jamais achevée, et la volonté, pour chacun, de mettre
en commun ce qu’il a trouvé. Il y a, chez Thierry Rollat, quelque chose de
l’idéal Templier. Cela émane de l’homme. Cela émane, aussi, des « Regards
du Pilat », véritable lieu d’échange et de partage fraternels. Cet été, en
compagnie de ma femme, j’ai passé plusieurs jours avec Thierry Rollat dans son
cher Pilat. Ce fut une parenthèse hors du monde moderne, durant laquelle
Thierry et ses amis, collaborateurs réguliers des « Regards du Pilat »,
nous ont, avec une rare générosité, partagé leurs différentes découvertes.
Mystères templiers, religieux, patrimoine mégalithique, préhistorique, ou plus récent…
Ce fut là un véritable voyage dans le Temps, à la recherche de ces racines
auxquelles le monde moderne n’accorde plus aucune importance, et sans qui,
pourtant, nous ne sommes rien. Mais n’est-ce pas le but du modernisme :
réduire l’homme à l’état d’une entité néantisée, vide et donc asservie, en le
coupant de ses racines terrestres, culturelles, et spirituelles ? Autant
de racines qu’avec passion et volonté, Thierry et ses amis déterrent, sortant
de l’oubli ceux qui nous ont précédé sur ces terres. Ressuscitant des vies, des
cultures, des croyances, des quotidiens invisibilisés – mais pourtant toujours
perceptibles à qui sait voir. Durant quelques jours, j’ai vu à l’œuvre une
qualité rare d’échange et de partage. J’ai vu, chez les uns et chez les autres,
cette flamme de la curiosité et de l’interrogation que les « maîtres du
monde » cherchent à éteindre. J’ai vu que l’espoir n’était pas mort. Qu’il
existait encore d’authentiques foyers de résistance. Les « Regards du
Pilat » nous parlent donc d’une espérance qui existe encore, d’une
authentique résistance au monde moderne et à ses ravages. Car je n’hésite pas à
le dire, même s’ils ne le revendiquent pas : les « Regards du Pilat »
expriment une vraie opposition à l’inculturation et au déracinement. Faisons
donc le vœu que de tels foyers de résistance inspirent le plus grand nombre.
Que l’interrogation sur le sens de nos existences, que la quête de nos racines,
que la protection de notre histoire et de nos cultures deviennent ou
redeviennent, pour beaucoup, des questions essentielles et centrales. Que
d’autres que nous prennent ou reprennent conscience de l’utilité et de la
nécessité de s’intéresser à ces sujets que le modernisme présente comme
« inutiles » et « dépassés ». Espérons, qu’ainsi, notre
civilisation retrouve un jour son « âme ». Cette âme que quelques-uns
aujourd’hui – parmi lesquels, donc, le petit cénacle informel des
« Regards du Pilat » – conservent comme une précieuse flamme. Puisse
à partir de tels foyers cette flamme se répandre à nouveau sur le monde. Christian Doumergue
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