2023








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   Chers amis internautes, fidèles et occasionnels, qui visitent Les Regards du Pilat.

   Il y a déjà 20 ans, Les Regards du Pilat préparaient alors leur arrivée sur la Toile. C’est donc un anniversaire symbolique qui se profile en 2023.

   Evidemment en 2003, on ne se projetait pas 20 ans plus tard. On ne prévoyait pas la longueur de cette aventure ; elle ne faisait que commencer.

   Que de chemin parcouru depuis !

   L’Histoire riche, le patrimoine attrayant, sans oublier les profonds mystères du Massif du Pilat, ont permis de multiplier les sujets proposés.

   Votre franche adhésion, validée par plus de 7000 connexions chaque mois, nous encourage énormément à aller de l’avant.

   Aujourd’hui Les Regards du Pilat c’est un groupe informel, qui s’agrandit au fil des dossiers, au fil des rencontres, au fil des sorties.

   Dès 2005, j’ai été rejoint à l’animation du site et avec de nombreuses contributions, par le Druide du Pilat, notre Ami Patrick Berlier.

   Sans le travail conséquent de Patrick, le site n’aurait pas eu cette belle destinée, il faut le dire bien fort.

   J’adresse bien sûr aussi un grand merci à tous ceux et toutes celles qui ont d’une manière ou d’une autre participé aux diffusions.

   En 2007 le site a été dédoublé avec l’arrivée de La Grande Affaire, là où l’ésotérisme prend souvent le pas sur l’Histoire menteuse.

   J’ai une pensée nostalgique pour notre Ami Patrick Mercier, lui qui informatiquement a mis sur rails Les Regards du Pilat en 2003.

   Patrick nous lit toujours et j’en suis très heureux.

   Notre Ami Georges Surle assure aujourd’hui efficacement le bon fonctionnement informatique du site. J'ai également aujourd'hui une pensée très chaleureuse pour cet homme de coeur.

   Je songe aussi à trois Amis disparus qui ont, chacun à leur manière, compté : Raymond Grau, Jean-Claude Ducouder et Roger Corréard.

   Le moteur suffisamment bien huilé des Regards du Pilat a toujours été calé sur le collectif, l’entraide, la solidarité et avant tout, l’amitié.

   A l’occasion des vœux de nouvelle année, je vous adresse d’abord à vous et à vos familles, des vœux de bonne santé.

   Que 2023 réponde à vos attentes les plus chères, qu’en réalité les petites et plus grandes victoires contribuent à faire votre bonheur.

   Cette année, plusieurs amis se joignent à moi pour célébrer l’anniversaire avec leurs vœux respectifs ; je les remercie vivement.  Quelle richesse !

   Vous découvrirez aussi pas moins de quatre nouveaux contes de Noël : celui de Patrick Berlier, celui d'Eric Charpentier, celui de Marcel Boyer et celui de Michel Barbot ; un très grand merci à eux.

   Une année variée de sujets toujours renouvelés vous attend sur nos colonnes, tous les mois des nouveautés ; d’avance bonnes lectures.

   Bonne Année et Vive 2023 !


Thierry Rollat







Chers amis internautes,

En cette année 2023 votre site préféré Les Regards du Pilat fêtera ses 20 ans d'existence. 20 ans en 23, mais oui la juxtaposition de ces deux nombres donne 2023, et notre ami Michel Barbot vous explique dans ses vœux tout l'intérêt du nombre 23, je ne vais donc pas y revenir.

On dit que sur son lit de mort, le fameux Bérenger Saunière, le célébrissime curé de Rennes-le-Château, aurait prononcé dans un ultime souffle ces mots étranges : « Jean vingt-trois ». Nous n'avons aucune certitude que cette information soit exacte, il y a eu tant et tant de fausses rumeurs, soigneusement orchestrées, dans cette ténébreuse affaire de Rennes-le-Château, qu'il vaut mieux se méfier. Mais je vous propose, pour le cas où cette histoire serait vraie malgré tout, de chercher un peu ce que cela pourrait signifier.

Quand on lit ou entend « Jean vingt-trois » on pense immédiatement au pape Jean XXIII. Mais en 1917, bien entendu Saunière ne pouvait pas faire référence à ce souverain pontife, qui  sera élu plus de cinquante ans plus tard. Même si Jean XXIII est l'auteur de prophéties bien étranges.

« Jean vingt-trois », cela ressemble aussi à une référence biblique : l'Évangile selon saint Jean, chapitre 23. Mais il n'y a que 21 chapitres dans cet Évangile. Faut-il alors comprendre « Jean 20-3 », c'est-à-dire chapitre 20, verset 3 ? Ce chapitre raconte de quelle façon les disciples de Jésus retrouvent son tombeau vide. Le verset 3 est ainsi libellé : « Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils venaient au tombeau ». Les spécialistes de la bible nous expliquent que lorsque saint Jean dit « l'autre disciple », c'est une manière élégante de se désigner lui-même, puisqu'il faut rappeler que saint Jean est le seul évangéliste qui ait vécu les événements qu'il raconte. Bien, mais en quoi cela nous avance-t-il ? À rien, il faut bien le reconnaître...

Alors se pourrait-il que « Jean vingt-trois » se réfère à l'autre livre écrit par saint Jean, l'Apocalypse ? Il n'y a pas non plus de chapitre 23 dans ce livre, seulement 22, et à la fin du dernier chapitre il est écrit cet avertissement : « Je l'atteste, moi, à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute, Dieu lui ajoutera les plaies qui sont décrites dans ce livre. » Autrement dit, si quelqu'un ajoute un 23e chapitre en disant « Jean vingt-trois », il sera accablé des sept plaies de l'Apocalypse. Pas très réjouissant !

Avec l'autre possibilité, chapitre 20, verset 3, nous lisons : « Et il le jeta dans l'Abîme, qu'il ferma et scella sur lui, pour qu'il n'égare plus les nations, jusqu'à ce que fussent achevés les mille ans ; après cela, il doit être délié pour un peu de temps. » C'est de Satan dont parle l'auteur, que l'ange a réussi à vaincre.

La victoire du bien sur le mal, oui c'est ce que je retiendrai de ce « Jean vingt, trois », et je veux croire que ce sera le présage inéluctable pour cette année 2023. Plus de guerres, plus de pandémie, plus de conflits sociaux, c'est tout le bonheur que je vous souhaite.

À tous une bonne et heureuse année !


Patrick Berlier

<Conte de Noël ICI>







Chers amis des Regards du Pilat,

L’année 2022 s’achève et nous entrerons, à la saint Sylvestre prochaine, dans la suivante : 2023.

Sylvestre est le souvenir de cet homme sage des bois, celui qui, en des temps très anciens, avait les connaissances et qui les dispensait à la jeunesse ; celui qui, selon Jules César,  discutait « beaucoup également des astres et de leur mouvement, de la grandeur de l’univers et de la terre, de la physique, de la force et de la puissance des dieux immortels… ».

Sylvestre est donc le souvenir de ce druide, cet homme initié aux mystères de l’Univers, de ses Cycles et des Nombres qui les gouvernent. Sylvestre est celui qui assurait le « Passage » d’un cycle à un autre, d’une année à une autre. En ces temps très anciens, avant même que César n’instaure le calendrier Julien, la nouvelle année débutait le 1er novembre, jour de la fête de Samain, fête de la classe sacerdotale. C’était aussi le jour où la lumière allait s’effacer pour laisser place à l’obscurité

L’année 2022 s’achève donc et nous entrerons prochainement dans la suivante : 2023.

Un nouveau cycle commence, nous dirait Sylvestre !

Du 6, nous passerons au 7.

Du féminin, nous passerons au masculin. Ou l’inverse ! Ainsi se poursuit le cycle perpétuel de l’Homme : celui de vivre son microcosme dans un éternel androgynat.

Car si le 1 et le 2 sont bien l’expression du Verbe Androgyne à une échelle cosmique, le 6 et le 7 en sont la manifestation terrestre, telle une offrande à l’espèce humaine.

Mais ne nous leurrons pas, car 7 est un Nombre essentiellement « sensoriel » et transcendantal qui se diffuse dans toutes les Dimensions et naturellement celles où l’Homme n’a pas accès…

Ainsi, la perception que nous pouvons avoir du Nombre 7 reste celle qu’il nous est autorisé de voir dans notre Espace ; elle est finalement à l’image de l’iceberg qui n’offre à notre vue que la petite partie perceptible d’une immensité invisible.

Mes vœux les plus chers pour cette nouvelle année, sera donc de souhaiter à chacun qu’il sache apprécier cette divine offrande, cette petite partie visible du 7...


<Conte de Noël ICI>

Eric Charpentier







     C’est en formulant ces vœux, ceux du site et de ses vingt ans d’existence, que l’énoncé de son nom-titre, les « Regards du Pilat », m’a interpellé. Pas tant le mot de Pilat mais celui de regard.

   Regard !





   L’écho d’une évidence, celle de vous en proposer un autre, de regard. Celui de cette figure venue du fond des âges, de cette mère à l’enfant.  Deux regards en fait !

   Cette sculpture fut découverte à Véranne dans notre Pilat en 1925. Dans une crypte, selon les dires même de son découvreur. Un chercheur passionné, un amateur éclairé de son temps, féru d’Histoire locale : Mr Gabriel Fay de la Roche, pour ceux qui connaissent. Cette pierre fut trouvée au hameau du Drevet de ce même village, qu’il nomma lui-même : « Vierge du Drevet ». Après un périple plus qu’hasardeux, cette vierge du Drevet donc, fut re-découverte en cette année 2022. Un signe !




    De nouveau parmi nous, de retour dans sa montagne natale, elle va pouvoir nous gratifier de nouveau de son regard aussi puissant que bienveillant, aujourd’hui comme naguère.

    A l’image de cette image ! A tous je vous souhaite cette vision éclairée sur notre Pilat et sa connaissance, les mêmes grands yeux ouverts sur son Histoire si mystérieuse.

    Que cette année 2023 vous aide en ce sens, que ce site du « Regards du Pilat » y contribue ! ..tel est mon vœux !

    Bonne année à tous !

Jacques Patard







   2023 arrive, 2022 s’en va… Les années se suivent et se ressemblent ou pas. Elles ont cependant toutes un point commun, elles passent trop vite…

   20 ans déjà que Les regards du Pilat vous présentent des sujets captivants et variés, interviews, balades, recherches, découvertes… 20 ans que l’ami Thierry se débat pour faire vivre ce site, point de rencontre d’amateurs d’histoire et de vieilles pierres, mais pas que. Merci à lui pour son dévouement, merci aux principaux acteurs des Regards du Pilat et aussi à tous ceux qui par leurs interventions, longues ou courtes, participent à sa vie.

   Alors que souhaiter à l’aube de cette nouvelle année ? Sans doute, qu’il y ait longtemps des passionnés, des chercheurs, et peu importe si parfois on ne cherche pas là où il faut. Chacun est assez grand pour garder ce qui l’intéresse… L’essentiel est d’essayer. Rester à ne rien faire est comme ne pas vivre. La recherche, l’expérimentation, dans tous les domaines, font avancer, depuis que le monde est monde, l’humanité.

   Bonne année, bonnes recherches donc, et bonne lecture, à chacun d’entre vous, que pendant longtemps persiste en vous cette envie de savoir ce qui a animé nos ainés, qu’il y ait longtemps sur votre site, des anecdotes, des témoignages, des récits, en somme tout ce qui a participé à faire nos vies et nos pays.


Lionel Chevallier







Il y a 33 ans, Tim Berners-Lee, chercheur au CERN, inventait le World Wide Web. Cette invention a permis de combiner les technologies des ordinateurs personnels, des réseaux informatiques et de l'hypertexte pour créer un système d'information mondial, puissant et facile à utiliser.

Il y a 20 ans, profitant de cet essor d’échanges d’informations, deux passionnés du territoire du Pilat donnaient naissance à « http://regardsdupilat.free.fr/ ». Merci pour cette belle initiative qui a permis à de nombreuses personnes de partager leur passion, leur curiosité et leur connaissance de ce territoire.

Bon anniversaire aux « http://regardsdupilat.free.fr/ » !

Gageons que cette nouvelle année permette encore et toujours à tous ceux qui se sont déjà exprimés, et à de nouvelles personnalités, de nous faire partager les richesses et la beauté de ce magnifique territoire.

Espérons que ces histoires et témoignages continuent de s’écrire en « html » (langage de base utilisé par les navigateurs et sites web) mais aussi sur « papier » (Protocole Approuvé Par Impression d’Encre Reconnaissable), un support peut-être plus difficile à diffuser mais que l’on sait durable.

Meilleurs Voeux


Philippe Monteil








Chers Amis Internautes,


Les Regards du Pilat ont été perturbés depuis près de trois ans par la crise sanitaire, les sorties pédestres également comme les autres activités, lesquelles ont été ralenties.

L’année touche à sa fin, et l’horizon semble enfin s’éclaircir. Avant toute chose, j’espère que vous et vos proches vous vous portez au mieux.

Je vous remercie sincèrement pour le soutien que vous apportez par votre fidélité dans cette période d’incertitude, maintenant c’est le temps pour les Regards du Pilat de nous préparer la saison à venir et si possible, avec des événements conviviaux.

Pour ma part je remercie et félicite tous les auteurs bénévoles, car je suis sans cesse impressionné par le travail de qualité qui est fourni et offert grâce au concept de partage des connaissances, de la culture qui nécessite la transparence, l’engagement de tous pour nous informer et nous faire apprécier les richesses du Parc Naturel régional du Pilat. Tous les chercheurs trouvent toujours une façon de le faire, et de le faire bien !

Je pense que vous les Internautes vous avez bien conscience du travail et du temps que ces bénévoles consacrent aux Regards du Pilat en souhaitant que leur travail de cette année vous ait apporté une nouvelle connaissance qui peut se transformer en une passion.

Dans la vie, il est important de faire une pause et de regarder en arrière pour constater ce qui a été fait car c'est le seul moyen de créer le futur.

Rappelons-nous des belles sorties dans ce Pilat magnifique organisées par Thierry, commentées par le passionnant Patrick Berlier, ou les explications de Philippe Monteil dans le domaine de la Spéléologie qui est l'étude scientifique des grottes ou d’Antoine Herrgott qui nous évoque le passé du Pilat, Éric Charpentier qui nous met sur les traces du pied de nos ancêtres les Gaulois ou le Méridien de la terre avec les découvertes Templières, les restes du Moulin à Vent accompagnés d’un tracé magnifique réalisé par Jacques Patard, les articles de Michel Barbot, Marcel Boyer, Thierry Rollat…. Avec plein de moments forts et passionnants ou parfois drôles ou décalés et je pourrai encore continuer cette liste.

Chers Amis Internautes, les Regards du Pilat par Tradition vous présentent leurs bons vœux pour la nouvelle année, ils restent un incontournable à la communication du mois de janvier ! Et là je m’aperçois encore une fois que le temps a défilé, nous sommes déjà à la fin de l’année 2022, alors quittons l’Année 2022 pour rentrer dans l’ère de 2023 qui se présente sous un nombre premier si on compresse l’année 2023 = 2+0+2+3+ = 7.

Le 7 est supposé porter bonheur il a la maîtrise de l’esprit sur la matière il représente la perfection spirituelle, il influence la réflexion, la sagesse et la connaissance.

 Que peut nous réserver l’Année 2023, difficile à dire, alors laissons là aux influences du moment et la réflexion en physique est le brusque changement de direction ?

Ca y est, nous fermons enfin le chapitre de cette drôle d’année 2022. Partout autour de vous, vous devez commencer à voir fuser les vœux et les bonnes résolutions qui vont avec.

Alors c’est le moment de vous souhaiter à tous une excellente année 2023. J’espère qu’elle sera riche en projets et en rencontres.

Je vous présente mes bons vœux de bonheur, Vœux de santé, Vœux de sagesse, Vœux de joie, Vœux de tendresse, Vœux de plénitude, Vœux d’amitié, et une Bonne et Heureuse année 2023 à tous. 

Voilà une nouvelle fois, merci pour votre soutien, j’ai hâte de vous retrouver sur la toile, A très vite.


Renard Gambline








    De la foison des recherches historiques dans le Pilat, vient le temps de la récolte au travers des analyses biologiques adéquates.

    D’une façon très encourageante, ma direction de vue se propulse sur la voie agricole d’un produit laitier sortant des normes conventionnelles d’aujourd’hui, finalité d’une innovation prometteuse.

    Voilà le vœu de nouvelle année 2023, à inscrire sur nos tableaux noirs.

     Ces travaux s’annoncent bien sûr dans un contexte géopolitique instable mais au combien prometteur devant les valeurs positives engendrées et une obligation féroce de remise en cause permanente de soi et de notre mode de vie outrancière.

    Une nouvelle évolution, nous transporte, que l’on veuille ou non, dans la direction d’un grand futur à envier, par un constat incontournable de consommer juste et non dans le gaspillage sans fin ; noyé dans le gâchis des nombreuses innovations bradées.

    L’innovation s’avère le guide incommensurable des améliorations du bien-être quotidien.

                                              Bonne et fructueuse année 2023



Antoine Herrgott







      Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Le Pilat, depuis les temps les plus reculés, nous inspirait par ses mystères. Nous n’étions alors que quelques-uns, venus d’horizons variés, marchant dans les pas de nos ainés en groupe de joyeux compères. Nous étions riches de nos différences et de nos intérêts communs remettant bien des choses en question. Aspirés par la force de l’histoire de ces terres millénaires et par les sillons des hommes qui avaient su les apprivoiser. Vingt ans de savoirs partagés, de connaissances de découvertes. Les regards du Pilat ont fédéré quelques chercheurs qui trouvaient, chacun dans leur coin, à tâtons, les ressources de l’histoire locale. Une bande de copains, crapahuteurs des collines par des temps mémorables, se questionnant, partageant leurs découvertes.

De belles rencontres sources de richesses. Imprégnés de nos ancêtres de nos histoires de nos parcours ou inspirés par cet environnement, par la terre, quelque part on avait tout ça en nous.

Nous partîmes donc cinq ou six ; mais par un prompt renfort, nous nous vîmes des dizaines et malgré le voyage nous ne sommes pas encore arrivés à destination. Le flambeau ne doit pas s’éteindre dans un monde où l’on se préoccupe davantage du présent que du passé puissent les regards du Pilat perdurer encore et encore ou être un nouveau chapitre de l’histoire. Car le Pilat est enivrant, mystérieux et séducteur et trouvera toujours chercheur.

Aujourd’hui, après deux décennies, sommes-nous devenus de vieux sages riches de mise en commun, d’hypothèses sur notre passé ? C’est un passé qui nous donne encore rendez-vous dans l’avenir.

Merci aux regards du Pilat. Sans cette structuration, nous n’aurions pas pu transmettre cette histoire où chacun a pu mettre ses petites pierres devenant un peu trop lourdes à porter seul. Ces pierres ont été la matière pour cet édifice devenu notre palais idéal. Aujourd’hui, les regards du Pilat qui se voulaient témoigner de l’histoire font partie de l’histoire. Il y a l’oublié le beau, le retrouvé, le mystère et sa traduction ; il a le savoir et les savoirs.

Vivent les regards du Pilat, le temps passe et  il y a mille mystères à découvrir sur nos chemins et c’est très bien. Vingt  ans déjà, vingt ans, ce n’est pas rien.



Rémy Robert







     Joyeux anniversaire …

     Ceux qui ont connu les tout premiers balbutiements de « Regards » ont bien de la chance, ils voient peu à peu s’accomplir grand nombre de leurs vœux les plus ardents. Pour autant, tous les autres, parmi lesquels il m’a été donné de prendre rang, à tout petits pas, n’ont guère moins de chance. Des lustres avant que nos monts Cémènes ne deviennent le Pilat ou « l’Olympe des Gaulois », leur somptueux décor s’offrait déjà à l’affection des humains et à la contemplation. Plus que jamais, en tout point quelconque de la planète, puissions-nous, à l’instar du poète Chateaubriand, avoir pleine conscience que l’importance est dans notre regard, non dans la chose regardée !




La Peyra Pingua de Chaucître, cliché PBT.

Pierre-Bernard Teyssier







En cette période de vœux difficile d’oublier que notre planète va mal, que notre humanité est malmenée par le réchauffement climatique, que dans trop de régions du monde sévit la guerre, que des populations souffrent de la faim, et que tant d’autres vivent dans la pauvreté. Et peut-on oublier ce que nous faisons subir à notre extraordinaire biodiversité !

 

Je formule les meilleurs vœux pour ce beau site de Regards du Pilat, pour Thierry, Patrick, l’équipe qui l’anime, et pour tous les amis lecteurs et contributeurs de ces remarquables regards ; ensemble nous formons une belle communauté d’esprit autour de notre intérêt pour le Pilat.

 

Ce Pilat justement, c’est lors d’une balade, ou peut-être d’une rêverie, sur les hauteurs de Saint-Sabin, que j’ai entendu le vent murmurer la curieuse histoire qui suit…



Marcel Boyer

<Conte de Noël ICI>







     Les télescopages de l’existence vous conduisent (si j’ose m’exprimer ainsi) quelquefois (redoutable honneur) à vous extirper d’une émolliente torpeur ; il eût été inconvenant de résister à l’invite de Thierry mon commensal suggérant, exquise aubaine à l’occasion des vingt ans d’existence des « Regards du Pilat » de me joindre par la plume à cet incontournable rituel des vœux de l’an neuf.

Se plier de bonne grâce à l’exercice, n’en demeure pas moins une figure de voltige ; saisi d’un étrange vertige tant l’acrophobie me torture assidûment, pour se plonger dans le tourbillon d’une chute ascensionnelle en évitant l’écueil de la banalité, le tubétaire hiératique de vœux ne pouvant pour la circonstance se résumer à une insipide et lapidaire formule éculée : Bonne Année, bonne santé. Elle trahirait étrange paradoxe l’attente vivide de mon requérant.

Mais alors, périlleuse entreprise, que souhaiter sans dévier de l’orthopraxie induite par la tâche et le lest d’un fardeau sur les frêles épaules d’un vingtenaire qu’il n’ait déjà tant ses bienveillants géniteurs doctes érudits, esprits curieux s’ingénient avec ardeur, conviction, enthousiasme, grâce, légèreté, opiniâtreté à dresser les contours d’une aventure sans cesse renouvelée, teintée de sérendipité pour percer les insondables replis de l’âme mystérieuse du Pilat, lequel jaloux de ses secrets ne se livre qu’avec parcimonie …

Diable, le secours des bonnes fées habiles conseillères discrètes génitrices penchées sur son berceau ferait presque passer l’Arlésienne pour une sombre « m’as-tu-vu et la mère Noëlle une succube disruptive issue d’une camarilla féministe, serait-il salutaire ? Que nenni requête vaine, superfétatoire : les célestes diablotines vaquent à leurs occupations éthérées, farfadets, gnomes, kobolds, trolls et affidés.

Point d’issue, ou plutôt si, une seule, il faut se lancer, jeter les mots sans les éparpiller, agréger les idées et formuler à ce tendre vingtenaire au seuil de « l’An que ven » la poursuite et le partage d’aventures nouvelles, contées avec talent, légendes brumeuses, mythes, réalités historiques déflorées, nourri aux aurores laiteuses, aux lunes gibbeuses découpant les monts hernieux, farauds, balayé par le vent catabatique.

Y ajouter un nuage d’ardeur, un soupçon de bonne humeur, une larme de bonheur sans oublier une dose d’audace. La louche de bonne santé ne sera pas de trop pour couronner de succès l’entreprise du millésime 2023.



Alexandre Rainoldi







Chers Amis Internautes,

Voici que déjà, l’année 2022 fait place à l’année 2023. Le nombre 23 revêt dans la symbolique chrétienne une véritable proximité avec le nombre 17. Le nombre 23 explose dans la lumière au travers de sa valeur secrète : le nombre 276. En effet, si l’on additionne 1+2+3+4…+23, on obtient le nombre triangulaire 276. Ce nombre devenu symbolique pour certains exégètes du Nouveau Testament, correspond au nombre de personnes présentes dans le bateau conduisant l’apôtre Paul à Rome. Ces personnes furent sauvées (Actes de Apôtres 27-37) après avoir mangé le pain que l’apôtre rompit après avoir rendu grâces à Dieu.

Le dernier repas pris dans l’épave fut considéré  comme un récit d’eucharistie. Le nombre même des participants au repas, est reconnu comme l’hexagonale de 12…

276 devient symboliquement identique au nombre 153 (les 153 poissons de la pêche miraculeuse) symbolisant l’Église, valeur secrète du nombre 17. Dans la Kabbale hébraïque le nombre 23 apparaît comme la guématrie du mot ZIV : « éclat », « rayonnement », mot apparenté au mot ZIZ, assurément connu par les lecteurs de la première heure des Regards du Pilat. Ce rayonnement nous mène au mot Ôr, « peau » dont la guématrie est 276. Lorsque apparaît ce mot, l’heure est venue, suivant les Kabbalistes, de choisir entre la peau, « Ôr » et la lumière, « Ôr ». Ce choix se fait au-delà même de la guématrie, juste sur le jeu de mots lumineux.

Nous aimerions que l’année 23 de ce XXIe siècle soit lumineuse, d’autant plus qu’elle apparaît comme le 20e anniversaire des Regards du Pilat, ainsi que nous pouvons le découvrir chaque fois que nous accédons au sommaire du site fondé par Thierry Rollat en 2003.

Il est certain que cette année 2023 sera un tournant pour les Regards du Pilat, un tournant qui ne doit-être que lumineux. Nous souhaitons associer une fois n’est pas coutume, cet anniversaire – 20 ans ça se fête – aux vœux 2023.

Bonne anniversaire aux REGARDS DU PILAT et surtout bonne et heureuse année 2023 à vous, lecteurs qui nous suivez depuis tant d’année et ce, toujours plus nombreux. Car, nous en sommes conscients, sans vos régulières visites sur le site, les REGARDS ne peuvent voir la lumière.

Alors merci à vous tous et bonne année 2023.



Michel Barbot

<Conte de Noël ICI>







     Depuis 20 ans, Thierry Rollat anime le site « Les Regards du Pilat » qui en 2023 va donc fêter un bel anniversaire. À cette occasion, Thierry a sollicité plusieurs contributeurs pour formuler aux lecteurs du site les vœux du Nouvel An. Il m’a fait l’honneur de m’inclure dans cette démarche. Mais comment souhaiter une « belle année 2023 » dans un contexte qui, depuis plusieurs années, semble s’obscurcir sans cesse davantage ? Peut-on encore croire en une « bonne année », alors qu’une sorte de résignation, de désespérance acceptée, semblent s’inscrire durablement dans bien des cœurs ? Je ne parle pas ici de nos vies individuelles, qui suivent leurs destinées propres et ont heureusement, encore, leurs ilots de bonheur, mais du contexte général, de l’horizon collectif, de plus en plus fermé. De plus en plus noir. Désespéré. Et qui, peu à peu, nous enferme ainsi dans un monde sans espoir ni attente. Outre mon activité d’écrivain, je suis également enseignant. Dernièrement, j’interrogeais des collégiens sur la façon dont ils voyaient l’avenir. Sur la quinzaine d’élèves interrogés dans le cadre de ce travail, aucun n’était en mesure de dire quoique ce soit. J’avais beau les presser de questions, impossible de leur arracher le moindre mot. Et puis, une élève a fini par dire : « Mais Monsieur… Tous les jours on nous dit qu’on va vers une catastrophe écologique… On nous parle de la guerre et de ce qu’il risque d’arriver. De la crise économique aussi. Du coup, dans l’avenir, ben… on ne voit rien… » Il y avait là l’expression d’une désespérance dont beaucoup d’entre nous n’ont pas nécessairement conscience mais qui est là, à l’œuvre, sournoisement. Lorsque je vois le monde aujourd’hui, lorsque j’observe la dégénérescence accélérée de notre société, son ensauvagement, je suis en deuil d’un monde qui n’existe plus. Il m’est arrivé, plus d’une fois, enfermé dans ma bibliothèque, regardant les livres sur ses rayonnages, de me dire : voici les derniers vestiges d’un monde qui n’existe plus. D’un monde dans lequel la culture, la littérature, la poésie, l’art, l’interrogation, la sensibilité, l’esthétique, avaient une place majeure. Où toutes ces lumières éclairaient le cœur des hommes et les élevaient. Que reste-il de cela aujourd’hui, dans une société débilisée et ensauvagée (ces deux éléments allant de pair, le premier engendrant le second…) ? Juste une amère nostalgie dans le cœur de ceux qui ont connu le monde d’avant… Alors, donc, comment formuler des vœux dans ce contexte ? Hé bien, peut-être, justement, en pensant aux « Regards du Pilat » et à l’œuvre de Thierry Rollat. À l’esprit qui plane sur ce site internet, et sur la petite communauté qu’il a fédérée. Mois après mois, Thierry et ses collaborateurs, à travers les articles mis en ligne, invitent à l’interrogation. Infatigablement, ils arpentent la région du Pilat à la recherche de secrets et d’histoires oubliées – dont les résonnances dépassent, pour certains sujets, le seul cadre local. Ce n’est pas là, juste, une distraction. C’est bien plus que cela. Il y a dans cette œuvre collective et désintéressée quelque chose « d’autre ». Point de recherche de « buzz » ou d’un quelconque sensationnalisme ici. Mais la narration quotidienne d’une quête jamais achevée, et la volonté, pour chacun, de mettre en commun ce qu’il a trouvé. Il y a, chez Thierry Rollat, quelque chose de l’idéal Templier. Cela émane de l’homme. Cela émane, aussi, des « Regards du Pilat », véritable lieu d’échange et de partage fraternels. Cet été, en compagnie de ma femme, j’ai passé plusieurs jours avec Thierry Rollat dans son cher Pilat. Ce fut une parenthèse hors du monde moderne, durant laquelle Thierry et ses amis, collaborateurs réguliers des « Regards du Pilat », nous ont, avec une rare générosité, partagé leurs différentes découvertes. Mystères templiers, religieux, patrimoine mégalithique, préhistorique, ou plus récent… Ce fut là un véritable voyage dans le Temps, à la recherche de ces racines auxquelles le monde moderne n’accorde plus aucune importance, et sans qui, pourtant, nous ne sommes rien. Mais n’est-ce pas le but du modernisme : réduire l’homme à l’état d’une entité néantisée, vide et donc asservie, en le coupant de ses racines terrestres, culturelles, et spirituelles ? Autant de racines qu’avec passion et volonté, Thierry et ses amis déterrent, sortant de l’oubli ceux qui nous ont précédé sur ces terres. Ressuscitant des vies, des cultures, des croyances, des quotidiens invisibilisés – mais pourtant toujours perceptibles à qui sait voir. Durant quelques jours, j’ai vu à l’œuvre une qualité rare d’échange et de partage. J’ai vu, chez les uns et chez les autres, cette flamme de la curiosité et de l’interrogation que les « maîtres du monde » cherchent à éteindre. J’ai vu que l’espoir n’était pas mort. Qu’il existait encore d’authentiques foyers de résistance. Les « Regards du Pilat » nous parlent donc d’une espérance qui existe encore, d’une authentique résistance au monde moderne et à ses ravages. Car je n’hésite pas à le dire, même s’ils ne le revendiquent pas : les « Regards du Pilat » expriment une vraie opposition à l’inculturation et au déracinement. Faisons donc le vœu que de tels foyers de résistance inspirent le plus grand nombre. Que l’interrogation sur le sens de nos existences, que la quête de nos racines, que la protection de notre histoire et de nos cultures deviennent ou redeviennent, pour beaucoup, des questions essentielles et centrales. Que d’autres que nous prennent ou reprennent conscience de l’utilité et de la nécessité de s’intéresser à ces sujets que le modernisme présente comme « inutiles » et « dépassés ». Espérons, qu’ainsi, notre civilisation retrouve un jour son « âme ». Cette âme que quelques-uns aujourd’hui – parmi lesquels, donc, le petit cénacle informel des « Regards du Pilat » – conservent comme une précieuse flamme. Puisse à partir de tels foyers cette flamme se répandre à nouveau sur le monde.



Christian Doumergue











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