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Lieux qui depuis des siècles suscitent
fantasmes, fascination et méfiance. Après Latran, le
siège de l’Eglise
catholique est depuis ancré à Rome ; ce minuscule Etat
pèse pourtant d’un poids
géopolitique indéniable dans le monde. Pape vient du grec
pappos terme d’affectueuse
vénération pour tous les
évêques, et en occident au début du IIème
siècle à partir du VIII
siècle les évêques de Rome
l’utilisent pour se désigner eux-mêmes sans
spécification. C’est Grégoire VII au
XIème siècle qui en réserve l’usage au seul
successeur de Pierre, ‘’parce qu’il est
unique au monde ‘’. L’origine de la papauté
remonte à l’an 64 ou
67 en Palestine, tous
Saints jusqu’à Adrien III en 884 ; la centralisation Romaine
aura eu lieu en 314,
assortie d’une très grande majorité de papes
d’origine romaine jusqu’en 996. Certains d’entre
eux ont été nommés :
complotistes ; traités
d’instruments par des femmes liées au milieu politique civil, adultères. D’une
grande particularité, il est cité, Benoit IX 1032-1044
élu à l’âge de 12 ans,
d’où une gestion par sa
famille qui provoquera des émeutes, une investiture
manquée d’un successeur
démis contre de l’argent et un troisième retour de ce
pape très soutenu par le
clan familial. Il aura pour successeur
Léon IX 1049-1054 un grand pape et 1er pape de la réforme
grégorienne. Première exception,
un français Clunisien
Silvestre II, 999-1003, né
Gerbert d’Aurillac suivi par Nicolas II 1059-106I, Urbain II, Calixte
II
1119-1124, pour retrouver à nouveau une suite de papes italiens. Innocent III
1198-1216, qui réunit le IVème
concile de Latran en 1215,
reconnu ‘’le pape le plus puissant du Moyen-Âge’’. Il
protège l’éclosion des
ordres des mendiants, nommés Dominicains. En
1276, nous retrouvons un pape français, Innocent V, pour trois
mois de siège ;
il meurt empoisonné ; acte conduit par son ami à la
couronne de France, Charles
d’Anjou, turbulent dans son combat et sa volonté de vouloir
devenir roi
d’Italie. Né
Pierre de Tarentaise près de Saint-Etienne,
sud du Pilat, premier dominicain sur le trône pontifical, il est
déclaré, grand
théologien, cardinal-évêque de Lyon de la
même promotion que Bonaventure. Nous vient ensuite, la
Papauté D’Avignon de 1309
à 1377. Le premier des Français sur le siège
pontifical sera Clément V,
girondin né Bertrand de Got,
il réunit le concile de Vienne 1311-1312 qui dissout l’Ordre des
chevaliers de
la Milice du Temple. Depuis 1307, les Templiers, en lutte avec le roi
de
France
depuis sont physiquement supprimés en 1314 (bûcher de
Jacques de Molay). Viennent le grand schisme et
la
crise conciliaire :
Grégoire XI, 1370-1378,
né en Corrèze Pierre Roger de Beaufort, ramène la
papauté à Rome en 1377. Quatre
papes italiens siègent à Rome et Grégoire XII
résiste à l’anti pape d’Avignon,
mais accepte finalement sa destitution par le concile de Constance au
profit de
Martin V qui mettra fin au Grand Schisme. Arrive l’époque Moderne,
confrontée à
la montée des églises nationales et
à la réforme protestante. En 1598, Innocent IX s'entend
avec Henri IV, roi de
France, pour le ramener dans le giron catholique. Vers 1692, Innocent
XII
obtient la soumission de Louis XIV, Bossuet et du clergé de
France dans
l’affaire de la Régale. En
1801 le pape Pie VII élu à Venise en raison de
l’occupation française de Rome
par les troupes napoléoniennes, période où est
relaté entre autres les
transports, aller et retour des archives du Vatican à Paris.
Pour regagner le
Vatican, Pie VII fait signer le Concordat avec Napoléon, avant
d’assister à son
sacre à Paris le 2 décembre 1804. Nous
assisterons lors du pontificat de Jean XXIII, 1958-1963 au renouveau de
la
mission apostolique mondiale. Benoit XVI, 265ème pape
élu en 2005,
élu par les cardinaux il ne voulait
pas être pape ; les loups guettent. Dans ce système
monarchique de droit divin,
ce grand intellectuel lutte pour purifier l’Eglise et lui redonner un
sens et
un rapport entre la foi et la raison. Sa
renonciation historique, 1er Pape émérite à la
retraite d’où l’élection du 1er
jésuite Bergoglio, Pape François. L’église semble
entrer dans une nouvelle
ère.
Il sera
très important de retenir notre bel exemple contemporain, sous
le pontificat de
Jean Paul II, ‘’
La chute du mur de Berlin et la fin du
totalitarisme néo stalinien qui dominait alors à l’est de
l’Europe ‘’. Illustration incontestable et finale
de cette
présentation. ANTOINE HERRGOTT
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