JUILLET 2008



Une Lumière de Vérités ?










Par
Thierry Rollat



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     Des pilatois confirmés, concernés depuis des décennies par certains regards du pilat, sont prêts à m'écouter ? Ils sourient, c'est bon signe ! Espérons alors qu'ils ne soient déçus. En route, le train part sur les traces de la vérité.






     Est-ce que pouvoir progresser de manière significative dans des recherches ou des énigmes, deviendrait ou pourrait devenir, un inconvénient, une gêne manifeste, un problème ennuyeux ? "Sur les Traces de la Vérité", avec sept années d'investigations ardues, permet de lever des voiles inattendus, fixés délibérément par le temps qui passe, que ce soit par l'oubli ou par des hommes, parfois désignés pour préserver. Daniel Dugès, notre invité de juillet, a écrit dernièrement : "Mais hélas, les hommes ont toujours menti aux hommes, aussi, faudra-t-il bien du temps avant que la vérité complète n'apparaisse..."

  "Sur les Traces de la Vérité" que vous retrouvez < ICI >, a obéi à un questionnement quant à la formulation de son titre. Si on tient à se rapprocher de LA vérité, cela impose de la prudence, du respect, d'autant plus lorsqu'il s'agit de traiter des sujets profonds ou plus délicats. Le Pilat recèle un soleil, des lumières vivifiantes, des rasantes, parfois discrètes quant à leur provenance, d'autres plus éblouissantes que ce qu'elles laissent transparaître. Patrick Berlier, peut-être avec un flair avisé, a conclu < la critique > de mon livre ainsi : "Les Portes du Pilat merveilleux s'ouvrent alors, mais c'est un Pilat authentique, insoupçonné, qui semble conserver un terrible secret". Qui veut prétendre que ce n'est pas vrai ?

   Toute vérité n'est pas bonne à dire ? Il faut en laisser dormir ? Il n'est pas à craindre de s'élever dans les aires de la découverte, tel un Icare des temps nouveaux, qui risquerait de se griller les ailes. Les couloirs du temps, chers amis, plus curieux, lecteurs de passage, oiseaux de bonne augure ou joyeux adversaires fidèles, j'irai jusqu'à écrire, qu'ils s'ouvrent à ceux qui "les aiment", "les respectent" ces couloirs sombres et merveilleux en même temps, à ceux qui prennent "la peine d'y arriver avec considération", aussi parfois malgré eux, car préoccupés à d'abord être honnêtes. Piètres philosophe, vous arriverez à me suivre, mais m'y suivre ?



     "Rennes-le-Château" est devenu une expression, à la base uniquement le nom d'un village charmant de moins de 200 âmes, qui avait presque tout, pour rester toujours anonyme. Malheureusement, comme l'a, du reste, écrit avant moi Filip Coppens, on se retrouve à présent devant une sorte de "fourre tout". Plus le temps passe, de plus en plus de chercheurs s'y pressent, s'y cassent les dents en s'infiltrant dans des brèches béantes ; en exagérant à peine, on y voit de moins en moins clair, ou, car on va me reprendre au vol, en des directions incertaines, trop nombreuses. Les tenants et les aboutissants respirent difficilement, s'ils ont tous été cernés par les ténors (?), laissant régner une rocambolesque et inusable énigme.

    Forcément qu'elle a été montée en épingle, avec des buts et des objectifs troublés, inavoués, indépendants ou cumulés, mais aussi éloignés d'une volonté de vaincre. Je tire cette conclusion, parce que c'est parallèlement un fonds de commerce ? Non, pas exclusivement, mais à chacun de s'interroger ? Combien souhaitent la résoudre le plus tard possible, ou pire, oui, le plus loin cher possible, si maladroitement je peux le préciser ainsi avec désappointement ? J'y vais fort en proposant ce résumé peu glorieux ? Il est une réalité pourtant et j'ajoute même que de fausses pistes agrémentent copieusement un tout fourré. Il faut évidemment respecter tous ceux qui s'y consacrent loyalement, ils sont nombreux, majoritaires. S'il n'était qu'un seul fait d'avéré avant de prononcer le patronyme de Saunière, il réside dans la présence d'énigmes plurielles.

     Toutes plus passionnantes les unes que les autres, elles fourmillent littéralement en cette magnifique région où l'on s'imbibe en en restant trop prêt, de l'odeur d'un parfum particulier, celui malheureusement de la médisance virtuellement salvatrice. Leurs genèses historiques sont antérieures, voire très antérieures à ce célèbre abbé né en 1852, qui va lui semer un "jeu de pistes" dont il n'aura probablement pas perçu toutes les portées ultérieures ? Sans aucun lien avec RLC et il y a des années, je n'étais certes pas subjugué, mais disons au moins en admiration devant ceux que l'on qualifiait être "chercheurs". Ce terme à connotation plus scientifique dans mon esprit m'en imposait. J'imaginais trouver que de rigoureux tiers, ayant prédispositions à découvrir, puis transmettre des savoirs ou des connaissances retrouvés.



      Ai-je déchanté ou plus modestement revu mes opinions premières à la baisse ? Disons pour rebondir sur le terme de chercheur, que j'ai découvert un certain envers du décor, perçu par des yeux moins éblouis. Je ne souhaite m'étendre en ces directions, décevantes, où l'on arrive subrepticement dans un théâtre où des marionnettes sont fatiguées. D'une manière générale, nous cherchons pour trouver et à partir du moment où cela ne nuit pas à autrui, au sens respectueux du terme, nous nous efforçons de laisser une trace de nos trouvailles aussi anodines soient-elles. Chacun procède ainsi ? Parfait, formidable, pourtant rien n'est moins sûr ? Voici, parmi d'autres, un exemple affligeant.

     Si tout était limpide et sans arrières pensées, pourquoi les pseudonymes courageux deviendraient-ils légions dans les forums de discussions qui ont vocation normalement à traiter des recherches en devenir ? Ce n'est pas celui qui crie le plus fort qui a toujours raison, car ceux qui tiennent à leur tranquillité ne se risquent peu sur ce qui devient de vrais champs de foire par moments. Ce ne sont donc pas, par conséquent, ceux qui occupent la toile qui détiennent forcément les vérités les plus affinées. Il faudrait un jour créer une sorte de charte de bonne conduite, mettant face à leurs responsabilités ceux qui s'expriment avec un masque protecteur, mais aussi ceux sans masque, ceci ne donnerait que plus de crédibilité aux échanges, sans tomber dans un opposé, celui de la censure. Communiquer est important, peut être indispensable à un moment donné, mais on peut admettre que dorment des vérités et que ce n'est pas avec ces méthodes que le dialogue nécessaire va s'instaurer.

     Par des aspects pernicieux, notamment en conséquence de certains de mes dires développés dans le paragraphe précédent, je pense que Rennes-le-Château sert à accaparer, des esprits trop malins. Plus largement, des cellules grises incalculables, tombent dans le panneau. Pendant qu'elles restent concentrées, occupées à en découdre avec ce qu'elles lisent, elles ne font pas autre chose, peut-être de plus utile ? Internet est un outil formidable et je ne suis pas en train de dire que cet outil n'est pas adapté aux besoins des chercheurs, au contraire d'ailleurs, mais je nuance avec amertume en regretttant la forme, le fond de débats calamiteux qui dévalorisent le potentiel du web. Ainsi, il en est de nombreux occupés à ronger un stock d'os inépuisable, une aubaine pour ceux qui les leur lancent avec vice. Ceux qui cherchent à se distraire en se laissant bercer par ce chant des sirènes ne sont pas dans l'erreur, car il y a un côté arène romaine dans ce cirque où oeuvrent de redoutables gladiateurs du clavier. En revanche, si l'on a le souhait de trouver, simplement de progresser sereinement, je dis méfiance et je constate, que ce microcosme est encore mal articulé pour sonner suffisamment juste.  Naturellement, on compte aussi de grands et très bons chercheurs.










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     Je ne suis pas un "spécialiste" de cette soi disant "seule affaire", mais qu'est-ce que serait "un vrai" spécialiste, qu'est-ce que serait cette "seule affaire" ? L'enrichissement anormal d'un modeste curé de campagne de la fin du 19ème siècle toujours inexpliqué ? Peut-être encore trop facile de le résumer ainsi ? A un moment donné, variable selon le parcours de chacun, et le bout de l'un des tunnels par lequel on pénètre sur ce terrain, vite glissant, on arrive avec un peu de chance et, ou, de lucidité, à établir quelques synthèses éclairantes, on effectue avec rigueur des recoupements, on valide ou non des hypothèses. Le mot chance, n'est pas une erreur de casting ici, car il existe une notion de hasard, en fonction par exemple des tiers rencontrés et pratiqués. D'ailleurs c'est intéressant de se demander d'où viennent les sources des autres.

    On avance, à un rythme, comprenant des rouages que l'on peut croire essentiels, qui peuvent s'avérer significatifs, à ce moment-là. Et plus tard, en mois ou en années, on nous ressert une nouvelle soupe, on en remet des louches, plus épicées de préférence, au besoin on crache dedans ou on piétine le copain qui est passé devant ou en même temps. Ce n'est pas un peu comme ça ? Une compétition sans concession et sans règle ? On est d'accord, c'est seulement une image, une caricature ou une alarme tirée qui ne répond plus et à personne. Il n'y a pas un repère qui fasse autorité, suffisamment autorité. En plus des "chercheurs", il existe aussi des "historiens" et des "riens du tout", de mystères, d'énigmes, chroniquement confondues, mixées avec gourmandise.

    Est-ce toujours de véritables chercheurs ? Qu'est-ce que j'en pense ? Et vous, peut-être approfondirez- vous la question ? Les Regards du Pilat se sont dédoublés avec La Grande Affaire, des voies plurielles, une échelle qui ramène Rennes-le-Château à un degré compris dans un tout plus conséquent. Chaque rubrique souhaite donner de l'oxygène à des thèmes centraux, certains primordiaux, de l'énigmatique historique, discrédités à cause de tiers, qui les ont traités ou associés, à des fins illusoires ou pour d'autres raisons (longues à lister) pour ce Dossier. Il vous a été proposé une définition dans laquelle on s'est vite retrouvés avec Christian Doumergue. Nous espérons faire un bout de chemin en commun. Cette entité La Grande Affaire est animée grâce aux travaux et écrits de multiples intervenants :  < La Définition >.
   


    Lorsque l'on s'engouffre avec des repères présumés sûrs, en des directions intéressantes, on a parfois des surprises ; bonnes ou mauvaises. Qui peut pour exemple non innocent, croire en ayant pris soin de se poser des questions nécessaires, que les Templiers méritent une instinctive réaction bassement trésoraire dès que leur nom est prononcé ? De grands banquiers, les premiers mêmes, d'accord, mais là n'est pas le coffre-fort de ces initiés héroïques. Beaucoup de braves gens, beaucoup trop de personnes sincères ou bien trop crédules tombent dans les solides toiles tendues depuis maintenant des lustres, et ce, dès le premier vol de reconnaissance. Le Trésor des Templiers, une caverne d'Ali Baba, reste régulièrement l'image que l'on s'en fait, comme lorsque l'on a 15 ans. Philippe Le Bel s'est servi malhonnêtement, en partie insuffisante ; des richesses lui ont échappé, mais après, existe-t-il réellement LE fabuleux Trésor du Temple ? A-t-on encore le droit en 2008 de faire croire à cette farce sous cette forme ?

    La vérité est ailleurs, loin de fantasmes qui relèvent de l'appât du gain, du plaisir extrême de retrouver le magot du Temple. Je n'égratigne l'enthousiasme de personne, je suis conscient que des chercheurs dignes du nom recherchent résolument des trésors matériels. C'est vrai, je n'arrive pas toujours à faire la part des choses, je me demande comment on peut la faire, si pour une raison imprévue, on rencontre en chemin des données ou des "clefs" qui mèneraient sur des pistes plus extraordinaires et moins matérielles ?

    "Riez", ceux qui le souhaiteraient, pourrait nous dire Dédé, il en restera quelque bribes ..... de vérités, lisez entre les lignes ou sous le plumage ..... celui de nos amis les oiseaux ! Pourtant, quand on cherche, il me semble ou semblait, que l'on ne sait pas ce qu'on va trouver, qui plus est, lorsque l'on piétine devant un mythe remanié à loisirs. Même si on cultive une conviction, l'aboutissement n'est pas là, on doit laisser une place non pas qu'au doute, car j'accepte une conviction plus forte, mais une place à du "non trésoraire" exceptionnel.



     Les réponses incontournables ne sont pas là et tardent à venir. En 1981, Patrick Berlier a planté les premiers jalons pilatois et André Douzet a propulsé plus tard, le massif du Pilat au beau milieu de Rennes-le-Château. "Au beau milieu" est un sympathique clin d'œil fait à l'Histoire Secrète, au déroulement probant d'épisodes concrétisés en cette région pyrénéenne, dont le Pilat est un maillon lointain, mais fort, un compagnon très fidèle. Je parle de Saunière et de son époque ? Non, ou pas seulement, car l'essentiel est ailleurs. Il est à mes yeux lucide de défendre avec persistance, endurance, avec arguments solides, que ce serait le contraire qui devient concret. Le Pilat supplanterait le Razès ? Peut-être et sur des dénouements précieux.

    Le Pilat s'avère une arrivée, non pas uniquement, une étape du Grand Train sur rails intimes depuis plus de 2000 ans. Pour repère, Hérode Archélaüs avait connu l'exil en l'an 6 de notre ère et bien à Vienne, chers internautes interrogatifs. On parle, on suppute, on évoque en lien au Razès, des noms, pas des moindres, des noms religieusement illustres ou mythiques, devant lesquels on doit s'incliner, pour d'autres s'interroger avec plus de respect. Rennes-le-Château mélange des genres. C'est un vrai problème. Traiter de sujets hautement religieux et dans le même débat de lingots d'or fait désordre, vous ne le pensez pas ? C'est aussi pour cela, qu'il faudrait revoir les règles, remettre de l'ordre. Certains regretteraient le "fourre tout", là où ils ont réussi à se glissser avec un costume trop large pour leur pointure ?

   On quitte le mirobolant Trésor Matériel, si on aborde, c'est le cas lorsqu'on les mentionne, Jésus, Marie-Madeleine, Pilate, Claudia Procla, Joseph d'Arimathie, mêmes à mes yeux les Cathares, et je dois l'écrire, puisque d'actualité, jusqu'au Tombeau, jusqu'au Corps du Christ dans le Razès, peut-être du côté de Rennes-les-Bains ? Là il faut faire preuve de discernement. Je connais la grande honnêteté de mon ami Christian Doumergue, lui qui a le mérite, mais aussi les inconvénients de passer derrière des délires pas si anciens, ceux de tiers opaques. Il le fait studieusement, mais le doute installe en réalité d'autres suspicions.
      
  










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     Rechercher scrupuleusement, c'est d'abord s'efforcer de regarder d'un œil ouvert, rigoureux, historique ou encore archéologique. Lorsque l'on se transpose sur le terrain du plus purement religieux, celui de l'Histoire Sainte, évoquer un Tombeau avec le Corps du Christ à l'intérieur, sous la forme d'une momie ou de reliques sacrées, peut revenir à peiner de ces croyants, face à la Résurréction, épisode très difficilement interprétable pour eux. Comment ménager La Foi à travers des études, bien jusqu'à preuve du contraire hypothétiques, mais sur ce sujet divin ? Le Suaire et la Résurrection, s'imposent comme des données extraordinaires.

      Nous voilà, non pas devant un débat cartésien, ni cartusien si vous me permettez cet écart, mais face à des règles dégagées de croyances religieuses faisant appel à des interventions inexplicables. Si on ne retient que le Suaire, nous nous retrouvons devant de l'inexpliqué qui impose une grande humilité de circonstance. La controverse ne manque pas de fleurir, de nouvelles expertises sont prévues pour 2010. Attendons, même si je n'ai que peu de doute quand à une authentique origine antique. Le mot "recherche" ou la notion de "chercheur", prennent ici une autre tournure, on se sent plus petit, si on respecte le contexte sacré...

      Je n'ai de conseil à donner à personne, de plus je le pense depuis longtemps et j'aime le dire, les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Pourtant, on peut se retrouver sans s'en apercevoir, dans des ramifications qui conduisent dans ces couloirs du temps-là, loin si je puis l'imager ainsi, de la louable ambition de l'abbé Chavannes de Trèves dans le Pilat qui écrivait en 1871 : "Mon unique but est de rappeler à la génération actuelle le passé qu'elle oublie, le présent qui l'intéresse, l'avenir qui la regarde, pour l'engager à continuer un jour à glaner et à rédiger avec plus d'éloquence l'histoire des faits nouveaux"



      Cette notion "de bon chrétien", la définition du croyant, on y est souvent finalement mal préparé, devant le support premier au Dogme. Je l'ai découvert en ces occasions, plus intimement. Je m'en retrouvais éloigné, devant ce qui n'était pour moi que des incohérences. Mes approches ont débordé à l'intérieure de cette religion dans laquelle je me trouve bien.

      Je ne me sentais pas devoir être si pointilleux devant ce que je constatais comme étant un non questionnement fondamental, une divergence de réflexion, mais en aucun cas des repères plus essentiels. Maintenant mes yeux s'avèrent éclairés. Etais-ce indigne de ne pas tout accepter les yeux fermés ? J'ai plus spontanément l'oreille tendue lorsqu'il s'agit de parler d'entraide, de charité ou de directions qui ramènent à de l'humilité, de l'humanité ou de l'humanisme... Jésus était pour moi un prophète rare et par excellence un pacifiste hors norme.

      La Résurrection impose des règles, La Foi. Tous ces messages sont venus de loin. C'est une manière d'entendre qui interpelle quand on est entraîné dans de tels questionnements. Le Suaire m'impressionne et m'intéresse, d'autant plus qu'il a voyagé, que ce parcours incertain mène rigoureusement en Savoie en 1452, et d'abord à Chambéry.
 


     On l'envisage publiquement depuis 27 ans au moins, plus si on se surprend à observer, déjà la peinture. S'il n'était qu'un lien historique discret, entre les régions Pilat et Razès, il serait à mes yeux opportun de l'étendre dans ce contexte. Je vous amène dans le Pilat. On y retrouve André Douzet, qui a forcément compris bien des choses, avant de s'envoler telle une hirondelle qui aurait oublié de revenir dans son nid printanier. Ah les oiseaux, des petits, des grands, des très grands, pour l'instant pas de méchants, pas de gentils, mais des formidables et une belle langue !

     Ponce Pilate vécut dans le Pilat, à Vérin. Je ne vais pas ici l'accompagner de développements, livrés en purs inédits sur 50 pages dans "Sur les Traces de la Vérité" avec en point de mire le chapitre "une réalité historique recevable". Le catharisme lui, a imprégné l'âme du Razès, bien des siècles avant Saunière suis-je tenté d'ajouter, devant d'ignobles souffrances et un génocide perpétué sur ce peuple de dualistes, différent et si proche en même temps : c'étaient des humains. Néanmoins, le bon angle d'analyse temporelle de la Grande Affaire ne doit-il pas remonter plus tôt dans le temps, en s'y penchant dessus sérieusement ?

    Beaucoup d'indices, de terreurs passées, d'hérésies gnostiques, invitent à décliner un oui naturel à la question, car il y a bien trop de doutes pour douter. Il faudrait éplucher dans une continuité historique antérieure, liée à des découvertes manuscrites, ou des manuscrits conservés par des élus proches de la perfection, en redoublant de vérifications, de prudence dans ses enquêtes. Les cruels bûchers de l'Inquisition ne se consument plus, leurs effets ont tenu des rôles abjects, attendus, cautionnés en haut lieu, durant des siècles. On devrait tout oublier ?











     Les Grandes et plus petites Énigmes de l'Histoire intéressent un vaste public. C'est bien légitime. Il existe indépendamment une multitude de tiers de l'ombre, dans cette dernière pour des raisons différentes, eux qui parfois entrent en contact, certains avec d'autres. Certes ils ne se connaîtront pas tous et n'auront pas matière à tous se rencontrer, mais ils ont parfois une détermination qui leur permet de filtrer avant, des interlocuteurs prédestinés ou privilégiés. C'est compliqué, sans règle, mais je dirais, non sans humour, que la lumière vient de l'ombre.   

     Quand on n'appartient ni de près, ni de loin à la famille de ceux qui se qualifient eux-mêmes de "chercheurs de trésors", que l'on cumule des points d'analyses confondus avec Rennes-le-Château au sens large, que recherche-t-on ? M. De Lapalice répondez : "Des Vérités perdues ou presque, nécessitant peut-être de refaire surface ?" En insistant je crois qu'il n'est pas inutile de noter qu'il y a derrière ce nom de village de RLC,  de ce mystère, de ce secret et dans de nombreux cas de figures, l'association de tas de sujets indépendants. On aurait chargé la barque à des fins injustifiées ? Probablement.

     On arrivera un jour, à trouver une pièce oubliée, du puzzle fantasmagorique, dans chaque village de la région, région que l'on élargira au besoin, du temps que l'on y est, sur son rayon kilométrique. Je dirai avec amertume et c'est là un complément significatif de ce qui est plus qu'un ressenti, on pourra malheureusement toujours en retrouver un, mais de là à ce qu'il est importance, c'est une autre, plusieurs autres affaires et pas toutes grandes. Pour mieux vous convaincre, transposez vous dans n'importe quel mystère de la région où vous vivez. Vous retrouverez toujours des liens x ou y ou encore z, avec l'exemple que vous venez de choisir dans votre tête : un parent vivant ici, un décédé là-bas, un autre marié en une commune voisine etc.



   Intrigués par le Razès et "Rennes-le-Château", le trésor quel qu'il soit, retenez la forme où vous l'entendez vous, il est dans votre façon de l'intérioriser. Soyez rassurés même, à mon avis et si je puis dire, car il n'y a pas le mot fin dans cette quête qui paraît sans fin. On se retrouve devant des énigmes nombreuses, proches géographiquement, ou parfois si proches...

      Je dois revenir au Trésor des Templiers. Comme certainement celui des Cathares, ils n'ont pas d'existence à un degré prioritairement matériel, mais ésotérique et plus que cela, car ils correspondent à du concret précieux, probablement pluriel. Gisors, Lhomoy, De Sède, Plantard déjà, firent jaillir l'enthousiasme de la caverne d'Ali Baba retrouvée en Normandie, templière autant que faire mais virtuellement. Je vous renvoie à présent à l'article de mon ami Renard Gambline de Mai, < L'Ordre  du Temple et L'Alchimie >. Des clefs sont livrées. Ajoutez y symboliquement, le titre DU premier livre de Gérard De Sède, puis la phrase de Gambline, "Il n’est pas indiqué de croire sur parole ceux qui affirment être en possession de cet héritage".

      Les Templiers sont l'Histoire, par des réalités renversantes. La Secrète, sous d'autres noms, d'autres formes, avant, après les deux siècles durant lesquels UN périscope s'est nommé Ordre du Temple. Oui, les vérités sont ailleurs et opposées aux faux indices laissés trop facilement pour que la mémoire collective s'en emparre, puis les embellisse. Toutes les énergies concentrées sur le Trésor des Templiers, sur celui des Cathares, sur celui de Rennes-le-Château, sur celui des Pères Chartreux de Sainte-Croix !!! Il y a une chance de gagner le gros lot au Loto ; un de ces Trésors lingots d'or, à mon avis il n'y en a point de les retrouver, car il faudrait qu'ils existent...



   "Sur les Traces de la Vérité" en tant qu'outil de réflexions, d'études, de sources et de synthèses très, très largement inédites, mènent loin. Ce Dossier, lui, met l'accent sur l'environnement. Mon ouvrage engagé ne traite pas en premier lieu, l'énigme toujours mieux déflorée du Razès. Il demeura bien privilégié d'y séjourner. Le Pilat est le territoire passé au crible par la longueur de développements, massivement inédits là encore, de faits nouveaux nombreux. Je ne suis pas cachottier, je ne prends jamais plaisir à dissimuler ; je dois respecter. Ponce Pilate et Claudia Procla en rapport au Pilat sont une très bonne base. J'en revendique la paternité.

     Il est des données décisives : le respect et l'honnêteté, notre moteur ; l'indépendance, un libre arbitre indispensable. La confiance et un certain esprit collectif permettent d'élargir des socles intéressants. Nous croyons à l'équipe, à un vrai noyau et à des membres plus discrets qui m'ont beaucoup aidé. Il y a ceux qui cherchent et qui ne trouveront jamais, il y a ceux qui trouvent en cherchant là où il faut, parce qu'aussi ils sont aidés efficacement par les bonnes personnes, puis restent des initiés de très haut vol, qui distillent en veillant au grain, le grain des oiseaux. Tout ceci compose cet univers extraordinaire, de connaissances encore plus extraordinaires. Les trois familles sont interchangeables, mais essentiellement sur des points faibles.

       Le Pilat s'ouvre sur une beauté intérieure. On y progresse, à partir de connaissances accumulées, d'un grand maître qui est le temps qui use, des visites, des textes jamais utilisés, des tiers de grand choix, l'importance d'épisodes historiques des plus anodins, de personnages clefs, en telles ou telles périodes de la Vraie Histoire. Les Traces de la Vérité se mesurent avec calme, elles s'apprécient, elles ne s'approprient pas en vilain coucou (expression que j'emploie depuis des années avec toujours les mêmes regrets), ni avec un mépris sournois, en prononçant des "évidemment, on le savait déjà" et ce des lustres après l'atterrissage, mais avec un respect devant le passé. Nos ancêtres étaient des plus loyaux, les gardiens du Temps et ceux du Temple veillent avec conscience, un devoir très respectable. L'époque moderne bouleverse la donne et justement on ne peut pas à partir de tout cela, mal se comporter. Comment ne pas se tromper de voie ?

A Suivre




Thierry Rollat




      à Guillaume de Beaujeu, Grand Maître remarquablement fiable. On lui doit un essentiel. Mort en connaissance de Cause mais pas pour Âcre perdu d'avance, il le savait.
     
         à Jacques de Molay, vieux dignitaire moine soldat, dépassé et déposé que par les apparences, qui aurait pu s'éviter son ignoble sort. Il a privilégié l'intérêt d'une civilisation.

     à Raymond Grau, un homme marqué, dont peu connaissent l'étendue de la science. Un alchimiste ? Un archéologue ? Un mystère Templier ? Oui, un Fulcanelli oublié.  










RETROUVEZ EN DÉTAILS ICI SUR L'IMAGE :




      Je remercie les lecteurs qui m'ont communiqué des commentaires sur mon ouvrage. Je salue avec reconnaissance ceux qui se sont manifestés, déjà en me faisant la confiance de l'acheter.

       "Sur les Traces de la Vérité, le Pilat au cœur de grandes énigmes" se lit l'esprit libre. Il ne faut pas hésiter à procéder à plusieurs lectures. On me l'a bien confirmé aussi.
 
     Les 50 premières pages correspondent à des préludes, méticuleux, un faux rythme en rapport à la suite, qui en comprend 248.

     L'accueil réservé à mon livre est un joli rayon de soleil, qui éclaire mon chemin difficile, et également davantage, mon intime et précieux Rou sillon ...

Thierry Rollat















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