JUILLET 2008
|
Une Lumière de Vérités ?
|
![]() |
![]() |
Par
Thierry Rollat |
![]() |
![]() |
|
![]() |
Est-ce que pouvoir progresser de manière significative
dans des recherches ou des énigmes, deviendrait ou pourrait devenir,
un inconvénient, une gêne manifeste, un problème ennuyeux
? "Sur
les Traces de la Vérité", avec sept années
d'investigations ardues, permet de lever des voiles inattendus, fixés
délibérément par le temps qui passe, que ce soit par
l'oubli ou par des hommes, parfois désignés pour préserver.
Daniel Dugès, notre invité de juillet, a écrit dernièrement
: "Mais hélas, les hommes ont toujours
menti aux hommes, aussi, faudra-t-il bien du temps avant que la vérité
complète n'apparaisse...".
"Sur les Traces
de la Vérité" que vous retrouvez < ICI >, a obéi à un questionnement
quant à la formulation de son titre. Si on tient à se rapprocher
de LA vérité, cela
impose de la prudence, du respect, d'autant plus lorsqu'il s'agit de traiter
des sujets profonds ou plus délicats. Le Pilat recèle un soleil,
des lumières vivifiantes, des rasantes, parfois discrètes quant
à leur provenance, d'autres plus éblouissantes que ce qu'elles
laissent transparaître. Patrick Berlier, peut-être avec un flair
avisé, a conclu < la critique > de
mon livre ainsi : "Les Portes du Pilat
merveilleux s'ouvrent alors, mais c'est un Pilat authentique, insoupçonné,
qui semble conserver un terrible secret". Qui veut prétendre que ce n'est pas
vrai ?
|
"Rennes-le-Château"
est devenu une expression, à
la base uniquement le nom d'un village charmant de moins de 200 âmes,
qui avait presque tout, pour rester toujours anonyme. Malheureusement, comme
l'a, du reste, écrit avant moi Filip Coppens, on se retrouve à
présent devant une sorte de "fourre tout". Plus le temps passe, de
plus en plus de chercheurs s'y pressent, s'y cassent les dents en s'infiltrant
dans des brèches béantes ; en exagérant à peine,
on y voit de moins en moins clair, ou, car on va me reprendre au vol, en
des directions incertaines, trop nombreuses. Les tenants et les aboutissants
respirent difficilement, s'ils ont tous été cernés par
les ténors (?), laissant régner une rocambolesque et inusable énigme.
Forcément qu'elle a été montée en épingle,
avec des buts et des objectifs troublés, inavoués, indépendants
ou cumulés, mais aussi éloignés d'une volonté
de vaincre. Je tire cette conclusion, parce que c'est parallèlement
un fonds de commerce ? Non, pas exclusivement, mais à chacun de s'interroger
? Combien souhaitent la résoudre le plus tard possible, ou pire, oui,
le plus loin cher possible, si maladroitement
je peux le préciser ainsi avec désappointement ? J'y vais fort
en proposant ce résumé peu glorieux ? Il est une réalité
pourtant et j'ajoute même que de fausses pistes agrémentent
copieusement un tout fourré. Il faut évidemment respecter tous
ceux qui s'y consacrent loyalement, ils
sont nombreux, majoritaires. S'il n'était qu'un seul fait d'avéré
avant de prononcer le patronyme de Saunière, il réside dans
la présence d'énigmes plurielles.
|
Ai-je déchanté ou plus modestement revu mes opinions
premières à la baisse ? Disons pour rebondir sur le terme de
chercheur, que j'ai découvert un certain envers du décor, perçu
par des yeux moins éblouis. Je ne souhaite m'étendre en ces
directions, décevantes, où l'on arrive subrepticement dans
un théâtre où des marionnettes sont fatiguées.
D'une manière générale, nous cherchons pour trouver
et à partir du moment où cela ne nuit pas à autrui,
au sens respectueux du terme, nous nous efforçons de laisser une trace
de nos trouvailles aussi anodines soient-elles. Chacun procède ainsi
? Parfait, formidable, pourtant rien n'est moins sûr ? Voici, parmi
d'autres, un exemple affligeant.
|
![]() |
![]() |
![]() |
Je ne suis pas un "spécialiste" de cette soi disant "seule affaire", mais qu'est-ce que serait
"un vrai" spécialiste, qu'est-ce que serait cette "seule affaire"
? L'enrichissement anormal d'un modeste curé de campagne de la fin
du 19ème siècle toujours inexpliqué ? Peut-être
encore trop facile de le résumer ainsi ? A un moment donné,
variable selon le parcours de chacun, et le bout de l'un des tunnels par lequel
on pénètre sur ce terrain, vite glissant, on arrive avec un
peu de chance et, ou, de lucidité, à établir quelques
synthèses éclairantes, on effectue avec rigueur des recoupements,
on valide ou non des hypothèses. Le mot chance, n'est pas une erreur
de casting ici, car il existe une notion de hasard, en fonction par exemple des tiers rencontrés et pratiqués.
D'ailleurs c'est intéressant de se demander d'où viennent les
sources des autres.
|
Lorsque l'on s'engouffre avec des repères présumés sûrs, en des directions intéressantes,
on a parfois des surprises ; bonnes ou mauvaises. Qui peut pour exemple non
innocent, croire en ayant pris soin de se poser des questions nécessaires, que les Templiers
méritent une instinctive réaction bassement trésoraire
dès que leur nom est prononcé ? De grands banquiers, les premiers
mêmes, d'accord, mais là n'est pas le coffre-fort de ces initiés
héroïques. Beaucoup de braves gens, beaucoup trop de personnes
sincères ou bien trop crédules tombent dans les solides toiles
tendues depuis maintenant des lustres, et ce, dès le premier vol de
reconnaissance. Le Trésor des Templiers, une caverne d'Ali Baba, reste
régulièrement l'image que l'on s'en fait, comme lorsque l'on
a 15 ans. Philippe Le Bel s'est servi malhonnêtement, en partie insuffisante
; des richesses lui ont échappé, mais après, existe-t-il
réellement LE fabuleux
Trésor du Temple ? A-t-on encore le droit en 2008 de faire
croire à cette farce sous cette forme ?
"Riez", ceux qui le souhaiteraient, pourrait nous dire Dédé, il en restera quelque bribes ..... de vérités, lisez entre les lignes ou sous le plumage ..... celui de nos amis les oiseaux ! Pourtant, quand on cherche, il me semble ou semblait, que l'on ne sait pas ce qu'on va trouver, qui plus est, lorsque l'on piétine devant un mythe remanié à loisirs. Même si on cultive une conviction, l'aboutissement n'est pas là, on doit laisser une place non pas qu'au doute, car j'accepte une conviction plus forte, mais une place à du "non trésoraire" exceptionnel. |
|
![]() |
![]() |
![]() |
|
Cette notion "de bon chrétien", la définition du
croyant, on y est souvent finalement mal préparé, devant le
support premier au Dogme. Je l'ai découvert en ces occasions, plus
intimement. Je m'en retrouvais éloigné, devant ce qui n'était
pour moi que des incohérences. Mes approches ont débordé
à l'intérieure de cette religion dans laquelle je me trouve
bien.
|
On l'envisage publiquement depuis 27 ans au moins, plus si on se surprend
à observer, déjà la peinture. S'il n'était qu'un
lien historique discret, entre les régions Pilat et Razès,
il serait à mes yeux opportun de l'étendre dans ce contexte. Je
vous amène dans le Pilat. On y retrouve André Douzet, qui a
forcément compris bien des choses, avant de s'envoler telle une hirondelle
qui aurait oublié de revenir dans son nid printanier. Ah les oiseaux,
des petits, des grands, des très grands, pour l'instant pas de méchants,
pas de gentils, mais des formidables et une belle langue !
|
![]() |
![]() |
![]() |
Les Grandes et plus petites Énigmes de l'Histoire intéressent
un vaste public. C'est bien légitime. Il existe indépendamment
une multitude de tiers de l'ombre, dans cette dernière pour des raisons
différentes, eux qui parfois entrent en contact, certains avec d'autres.
Certes ils ne se connaîtront pas tous et n'auront pas matière
à tous se rencontrer, mais ils ont parfois une détermination
qui leur permet de filtrer avant,
des interlocuteurs prédestinés ou privilégiés.
C'est compliqué, sans règle, mais je dirais, non sans humour,
que la lumière vient de l'ombre.
|
Intrigués par le Razès et "Rennes-le-Château",
le trésor quel qu'il soit, retenez la forme où vous l'entendez
vous, il est dans votre façon de l'intérioriser. Soyez rassurés
même, à mon avis et si je puis dire, car il n'y a pas le mot
fin dans cette quête qui paraît sans fin. On se retrouve devant des énigmes nombreuses, proches
géographiquement, ou parfois si
proches...
|
"Sur
les Traces de la Vérité" en tant qu'outil de réflexions,
d'études, de sources et de synthèses très, très
largement inédites, mènent loin. Ce Dossier, lui, met
l'accent sur l'environnement. Mon ouvrage engagé ne traite pas en
premier lieu, l'énigme toujours mieux déflorée du Razès.
Il demeura bien privilégié
d'y séjourner. Le Pilat est le territoire passé au crible
par la longueur de développements, massivement inédits là encore,
de faits nouveaux nombreux. Je
ne suis pas cachottier, je ne prends jamais plaisir à dissimuler ;
je dois respecter. Ponce Pilate et Claudia Procla en rapport au Pilat sont
une très
bonne base. J'en revendique la paternité.
A
Suivre
|
![]() Thierry Rollat |
à Guillaume de Beaujeu, Grand Maître remarquablement fiable. On lui doit un essentiel. Mort en connaissance de Cause mais pas pour Âcre perdu d'avance, il le savait.
à Jacques de Molay, vieux dignitaire
moine soldat, dépassé et déposé que par les apparences,
qui aurait pu s'éviter son ignoble sort. Il a privilégié
l'intérêt d'une civilisation.
|
![]() |
![]() |
![]() |
Je remercie les lecteurs qui m'ont communiqué des commentaires sur
mon ouvrage. Je salue avec reconnaissance ceux qui se sont manifestés,
déjà en me faisant la confiance de l'acheter.
L'accueil réservé à mon livre est un joli rayon de soleil, qui éclaire mon chemin difficile, et également davantage, mon intime et précieux Rou sillon ... |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |