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Pourrait-on
réellement
s’étonner de consacrer une rubrique à part entière
à Rennes-les-Bains sur ce site, ce point convivial de rencontres
et d’échanges, qui a vocation de traiter en profondeur La Grande
Affaire ? S’il revenait parmi nous, je ne sais pas ce que
l’abbé Boudet répondrait
à cette précédente question, mais je doute qu’il
puisse
me reprocher sérieusement la nécessité
d’établir
des distinctions marquées entre Rennes-le-Château et
Rennes-les-Bains… A
un moment donné, ce religieux qui revient progressivement de nos
jours
comme à la surface de la Vérité, cet homme
particulièrement instruit, a jugé opportun de laisser des
messages impérieux
destinés à traverser le temps, pour que ne disparaisse,
ou
ne s’évapore, l’étendue de secrets majestueux, alors
portés
par ses soins, assez clairement à la connaissance
d’initiés
et futurs initiés. Il a donc publié la surprenante
« Vraie
Langue Celtique et le Cromeleck de Rennes-les-Bains », un
ouvrage
testament de curieux développements, paradoxalement
édité
une trentaine d’années avant sa mort, et visant à crypter
pour
la postérité CE savoir, vraisemblablement prodigieux,
mais
pas dans la direction des masses populaires, cela demeure une
évidence.
Il en tira 500, en brûla une quantité, en donna aussi
beaucoup,
pour en réalité en vendre bizarrement qu’une centaine.
Cet érudit
avait donc une conception particulière de la
pérennité
de ses écrits, pourtant probablement besogneusement
« assemblés ». Un
vrai débat fondé existe, aujourd’hui, pour s’efforcer
d’établir
les justes relations qui ont réellement existé entre
Bérenger
Saunière et Henri Boudet. On les voit
régulièrement
complices, intimement proches, mais ont-ils au moins eu des rapports de
confiance, d’amitié, de partage de leurs connaissances
respectives, plutôt
occultes ? N’ont-ils pas plutôt résolument
« œuvré »
chacun à leur manière et avec leurs styles, une
conscience
dont le poids n’obéissait pas du tout aux mêmes
mesures ? Est-ce que d’une
manière plus générale,
tout est absolument lié en terme énigmatique entre ces
deux protagonistes que l’on veut résolument nous faire associer,
bon gré malgré ? Est-ce que Boudet a emmené
avec lui dans la tombe
LE même ou les mêmes secrets, grands et petits que
Saunière ?
Sans répondre ou envisager réponse, ici, notons bien
qu’ils
étaient différents et même diamétralement
opposés,
en de très nombreux points qui ne pouvaient que les
éloigner
dans des approches, simplement déjà déontologiques… Rennes-les-Bains
est-il le véritable cœur géographique d’un environnement
crypté
d’indices naturels et retenus, par l’abbé Boudet, pour diriger
ceux
à qui il s’adressait dans son livre sur alors du totalement
extraordinaire ?
Henri Boudet, par l’intermédiaire des compétences de son
frère,
a-t-il laissé une véritable carte « presque
indispensable » qui ouvrirait sur une chasse à un
Trésor, alors peut-être
bien incommensurable ? Les plus de quatre décennies que ce
prêtre
passa à exercer à Rennes-les-Bains, avant de se retirer
malade
en 1914, pour décéder l’année suivante, ne doivent
pas
faire oublier que son œuvre, SA célèbre et unique œuvre,
en lecture simple et déjà difficile, voire
incompréhensible,
impliquent néanmoins que celle-ci fut rédigée dans
le
premier « quart temps » suivant son
arrivée
dans la station thermale réputée, qui était
déjà chère aux Romains. Boudet a donc su tôt…
Des arguments livresques, répandus en quantité
saunièrienne,
étayent des scénarios
« très »
contemporains, en ayant installé au final un décor
adapté,
sur mesure, ou seulement présumé compatible,
complémentaire,
à des hypothèses affirmatives à rebondissements.
La
Grande Affaire n’obéit pas à un phénomène
de
mode et il y a nécessité d’appréhender un
essentiel
avec discernement et respect devant un personnage comme Boudet. Il a eu
une
vie sobre, honnête, discrète, en aucun cas
épicurienne
ou ostentatoire quant à ses goûts et surtout ses actes. On
connaît
certes peu de choses rigoureusement avérées à son
propos,
on lui en prête pourtant et Rennes-les-Bains dans la Grande
Affaire
passe par lui, dans les prémices de son séjour sur cette
terre
« précise » du Razès. Dès
son
arrivée, il savait ou a su immédiatement, en tous les cas
rapidement.
Ce point détermine le décalage, le déphasage
notoire
entre Saunière et lui, ici par conséquent en apparence
seulement
temporel dans le rôle respectif et surtout actif de chacun. C’est
là
une réponse pesée et pesante, dans la raison d’être
de
cette rubrique indépendante et indispensable. Rennes-les-Bains
s’avère
une pièce précieuse du puzzle, oui, précieuse et
quand
Saunière «
prenait » place
à Rennes-le-Château, Boudet publiait déjà LE
message... THIERRY ROLLAT |